Voilà bientôt 7 mois que nous avions acheté nos billets, moi et le Boutch, pour l'ultime duel entre Canadiens et le Boston, match durant lequel Canadiens se verrait donner la chance de compléter un blanchissage total, 8 victoire aucune défaite, face aux Oursons du Nord, un club qui fait tout de même des merveilles avec son meilleur joueur sur la touche pour cause de commotion. Après quelques tribulations dues à la non-vente des 2 billets supplémentaires que nous nous étions procurez, nous partons finalement accompagné de La Légende et du Pop pour une escapade dans la métropole.
L'habitacle de ma T-Mobile étant aussi vaste que les champs d'intérêt d'Éric Lapointe, nous étions serrés tels des sardines et chaque mouvement s'effectuait au détriment d'un autre. Vraiment une situation fuckingnement Pareto. Après 230 kilomètres roulés à rythme lent et un arrêt laborieux à Drummondville, nous étions rendus à Longueuil, là où nous prévoyions prendre le métro pour se rendre à La Cabine (Centre Bell). Tiraillé par une phénoménale envie de hot-dog steamé, nous arrêtons à un dépanneur pour nous quérir de l'emplacement du plus proche royaume de feux Paul Buisson. Après un regard médusé du commis, la lueur du jugement qui s'est installée dans ses yeux et une recherche dans un bottin qui devait bien faire le double d'épaisseur que celui de notre ville natale, le commis nous indique la marche à suivre sur une carte de la ville. Après des hochements de tête silencieux, un beau gros fake de prendre des notes mentales, nous quittons. Valentine étant trop loin, notre optimisme quant aux chances d'obtenir nos hot-dogs était réduit aux néants. Pourtant l'homme roux affirma qu'à Longueuil, il n'y avait rien que ça des place à steamé. Lui alors de pointer de façon TOTALEMENT random dans une direction pour découvrir qu'il s'agissait d'une Belle Province...
Après une sustentation qui saura devenir légendaire, les 4 acolytes que nous étions se rendirent au métro. Suite à 1 transfert, nous y étions: La Cabine. Les 4 gars de la ville de la radio poubelle était désormais au royaume de la radio pop remplie de jingles dégueulasses. On nous suscite de toute part, tant en nous quêtant de l'argent pour tenir les portes que pour des équipes de hockey atome. Le pire, et c'était fortement triste, fut lorsqu'un homme, le torse nu, un bras mal formé et la barbe hirsute nous demanda de l'argent avec un regard d'une innocence d'une pureté intouchée. Pincement au cœur.
Assis dans les hauteurs de l'aréna (dernière rangée), nos voisins de banc arrivent quasi simultanément. On découvre que le couple accompagné de son enfant a déboursé 400$ pour les 3 billets alors que nous, nous avons payé 169 pour quatre. La madame était pas trop contente lorsqu'elle a appris ça. Ça ne les empêche pas d'acheter de la pizza à 8$ la pointe et la biere à 9.50$. Il n'y a rien de trop beau.
Nous avons eu droit à un match âprement disputé. Après un but rapide de Canadiens, une réplique du Boston et un une re-réplique du CH, le match perd un peu de son rythme en 2ieme et en 3ième si bien que nous nous rendons en prolongation avec un score de 2-2. Cette dernière n'ayant pu faire de maître, c'est la fusillade qui a départagé les 2 clubs et c'est le capitaine finlandais qui a scellé l'issue du match en faveur du Tricolore. La foule était survoltée tandis que des fans venus de la Nouvelle-Angleterre assis dans notre section quittaient aussitôt la mine déconfite.
S'ensuit alors le chemin inverse, les sollicitations sans fin, le pauvre homme torse nu, toujours là 4 heures plus tard, une quantité incroyable de gens entassée dans un métro où une odeur de vieille transpiration est suspendue dans un air fort humide, un lent retour marqué par une escale à Drummond, l'achat de nourriture au Tim Horton qui s'avère franchement pas bonne et le lit douillet à notre retour. Voilà qui a su faire passer la grisaille de Pâques et nous faire espérer un chaud printemps aux rythmes des séries de la Ligue Nationale.
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7 commentaires:
Même si je reste sur la Rive-Sud de Montréal mon père dit:
- Tu t'en vas en ville à soir.
Ou pour qualifier notre ville:
- Je m'en vais au village.
Mon père considère encore "la grosse ville" comme le mal incarné et a DONT peur que je me fasse embarquer par la police dans une manif ou que je me fasse enlever!!!
Même si je m'attendais à ce que le tapageur cache la vérité pour pas avoir l'air trop surclassé, voici la vérité:
à Drummondville, il est sorti de la 20 pour ensuite reprendre la sortie vers cette même autoroute. Mais grâce à mon sens légendaire de l'orientation, on a su se diriger jusqu'au McDick.
à Longueuil, j'avais clairement spotté le restaurant la belle province et mon pointage de doigt n'était donc totalement pas random.
N.B. Une phrase empruntée au tapageur qui mérite d'être mentionnée: Pour travailler dans le restaurant La Belle Province, il faut avoir l'air d'être de bons clients
CA SENT LA COUPE!!!!!
wow! un ti gars en ville! hihihihi! pis c'est pas si mal? ;P
@josiane: C'est parce que ton père veut ton bien ma foi. Et puis, la ville c'est tellement SAUVAGE!
@boutch: Que de facéties. Attribues toi tout le mérite que ton estime diminué par les comparaison avec ma personne a besoin, cela te donneras le sourire!
@ANONYME: Ma chaise longue est installé sur Sainte-Catherine, la 25ième s'en vient en grande pompe!
@valériemagique: Un peu sale et remplie de gens étranges mais somme toute fort bien.
maintenant tu sais pourquoi je hais le metro... :P
Ça pue pis y'a trop de monde!!!
Heureuse que ta visite dans mon coin de pays se soit bien passée...
;)
Hello, I discover your blog this afternoon and I want to congratulate you for the work done bravo and good luck. Sincerely
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