lundi 31 décembre 2007

Une (genre de) Bonne Année 2008!

Encore une autre année qui finit de s'écouler. 8 années déjà ont passées depuis le show de Céline au Centre Molson pour fêter le nouvel an. En cette journée du 31 décembre 2007, ce n'est pas seulement l'année qui se termine mais aussi La Fureur à rad-can... pensez-y bien!

Parce qu'après avoir lu une douzaine de rétrospectives personnelles de l'année qui vient de passer je réalise que je ne saurais rivaliser en pertinence ou en originalité, je vous propose ici mes voeux les plus sincères pour 2008. Je ne vous souheterai cependant pas la santé ou le succès au boulot mais bien la chance d'avoir le plus de ces petits moments magiques qui meublent trop rarement nos vie. Pour 2008, je vous souhaite le plus souvent de:

-Vous réveiller et réaliser qu'il vous reste encore 1 heure à dormir
-Découvrir que quelqu'un d'autre que vous à changer le sac de lait vide
-Se rendre compte qu'il reste encore une bouteille de vin à boire entre amis
-Avoir des amis ou voisins qui vous aident à déblayer votre entrée
-Rencontrer une séduisante personne du sexe opposé
-Apprendre qu'un de ces bands favoris vient en show
-Voir votre soirée qui se profilait morne se transformer en super soirée cinéma parce que votre film favori passe à la télévision
-Reculer l'heure (bon, les probabilités sont assez forte que cela n'arrive qu'une fois mais mon coeur d'enfant se permet de rêver)

Sur ce, Bonne Année à tous! Bon Bye Bye pour ceux qui, comme moi, l'attendent impatiamment!
Pour les résolutions, à suivre...

samedi 29 décembre 2007

Les femmes: cossé ça caliss?

Et oui, ce qui devait arriver arriva (quelle belle formule sur-utilisée pour débuté un post). Après quelques soirées successives plutôt mornes et drabes, je suis allé chercher une douze dans une épicerie près de chez moi et décidai de boire tout mon soûl. Comme cela doit m'arriver peut-être une fois par année, j'ai décidé d'aller flâner sur les sites de réseau social que je connais afin d'admirer sans gêne la gente féminine québecoise. Ainsi, se succedèrent en cette soirée les doyoulookgood, myspace et facebook où j'épurai le contenu féminin de mon âge et de ma région.

(Insérez quelques sacres) de marde. Étant déjà dans un état plutôt instable mentalement ces derniers temps, ce que j'y ai vu à tôt fait de m'achever. Rassurez-vous mesdames, vous êtes fort jolie. Mais Saint Criss... le groupe Mensa ne voit sûrement pas en la gente féminines de ma générations un bassin fort large de potentielles membres. Soyons clair, ma motricité réduite actuelle et mon esprit embrouillé d'alcool ne m'empêche pas d'être conscient que ces sites ne représentent pas la totalité des dames de mon âge et de ma région. Mais si c'est représentatif... (Insérez autre série de sacres).

Évidemment, je ne demande pas une fille qui pourrait m'entretenir de la situation précaire au Pakistan ou une fille qui pourrait m'entretenir des facteurs charniers qui ont propulsé le mouvement de la Renaissance mais j'aimerais juste une fille qui ne considèrent pas Quatre Filles et un Jeans comme une grand oeuvre littéraire (sans offense, ça peut demeurer un bon divertissement cependant) ou Éric Lapointe comme un chanteur lyrique. Mais tabarouette, est-ce trop demander?

Est-ce que ça se peut une fille pour qui un met raffiné est autre chose que du sushi? Une fille qui n'aimera pas nécessairement la politique mais qui me trouvera pas bizarre d'aimer ça? Ah pis tabarnac, je le dis: caliss que c'est pas reluisant sur doyoulookgood pis myspace. Ah oui, sur facebook il y a bien quelques filles qui semblent fort sympathiques mais ce n'est pas vraiment mieux. Je m'explique...

Prenons un portrait typique doyoulookgoodien pour analyser la situation. La fille y est posée dans un habillement typique du quotidien: un costume de bain qui suffit à peine à l'empêcher d'être dans le plus simple appareil. Elle commence son portrait comme toute les autres en parlant d'à quel point elle aime ses amies (bravo?), elle aime clubber (c quoi se verbe là esti), se faire du fun (non, pour vrai? ça fait de toi quelqu'un de vraiment différent et quelle information essentielle à mettre dans ton portrait!), j'aime aller à la beach (1 portrait sur 2 contient le mot beach, information comme ça en passant).

J'aimerais prendre ici une pause. Les lapins plaboys... TABARNAC.

La fille poursuit son portrait en spécifiant qu'elle n'aime pas les gens superficielles (je savais bien qu'elle ne s'aimait pas), les gens hypocrites, les mansonges, ceux qui se la crée (?) et les ptites putes. Cet à cet instant que je réalise qu'il y a moins de miroir au Québec que je croyais.

Elle termine le tout en nous invitant à aller voter pour sa meilleure chum de fille ou pour son chum, parce que j'imagine que c'est bon pour l'estime d'un couple de savoir qu'ils ont tout les deux une note de 9.5 sur doyoulookgood...

Myspace, le portrait est similaire sauf pour le fait qu'on a en plus l'opportunité, que dis-je, la chance de pouvoir lire des commentaires que les gens se laissent entre eux. Toujours édifiant de voir que des filles s'appellent sweet pute ou niga man entre amies...

Parlant également du choix de pseudonyme. Je comprends que des fois il est ardu d'insérer son nom ou prénom mais entre julie06783 ou bitchy69, j'opte quand même pour le premier choix. Et puis InThaAssQc, je crois que ça se passe de commentaire.

J'aimerais ici citer une de ces championnes: les filles qui samuse a mettre des --1/10-- pour te 'déclasser' du top100((gate touA)) :| AYOYE no-life lol sincerement jmen fou detre ds le top100 ou pas lol sa change rien dan ma vie.. au pire AMUSE toi ma grande! et trouve toi une vie sa presse ;) (lol ridicule)... Et bien sachez que je viens de me créer un compte doyoulookgood à l'instant et je me suis empressé de lui donner un beau 1/10. Wow, ça fait du bien.

Dans le fond, je réalise que je suis énormément désabusé. Mon problème réside sans doute dans le fait que je recherche un espèce d'idéal qui n'existe probablement pas mais il n'en demeure pas moins que je suis désolé du portrait qui se dresse devant moi à la lueur de ma navigation sur le web. Est-ce que ça existe vraiment ces femmes qui lisent des livres, s'intéressent à différentes cultures, aiment ça une bonne bouffe, une vraie, auraient un thrill à se promener sur le bord du fleuve, s'en criss que je n'ai pas un char monté, s'intéressent à ce que j'aurais à dire, écoute autre chose que Loft Story, n'aime pas danser? Si oui, où se cachent-elles ma foi?

Bon, je rouvre à l'instant une 13ieme bière pris à même mes réserves, espérons des lendemains meilleurs...

vendredi 28 décembre 2007

Le Bloggeur au Jour de la Boxe

Depuis maintenant 3 ans, c’est toujours le même manège après Noël. Pour au moins 3 jours après la fête du petit (pourquoi petit?) Jésus, je dors 15 heures par jour, végète dans mon lit et mange une fois par jour, du bout des lèvres. Et depuis trois ans, cette routine semi comateuse n’est brisée que par un ardu lever du corps dans le but de me rendre au Jour de la Boxe! En effet, j’essaie toujours de profiter du fait que les magasins tentent d’écouler leur surplus de stock à coût modique en ces journées de Boxing Day.

C’est ainsi que cette année, j’ai pris une pause dans mon écoute intensive de Heroes (23 épisode en 48 heures) et ma lecture de la biographique de Patrick E. Roy pour me diriger vers la Capitale Nationale (qui fêtera ses 400 ans bientôt!). Première arrêt, tradition oblige, le Future Shop. Non pas que j’avais besoin de quoique ce soit là mais bien parce qu’il y a une frénésie absolument indescriptible dans ce temple mythique du Boxing Day.

Dès mon arrivée dans le magasin, j’aperçois une pyramide de souris sans fil à 9.99$. Voilà qui mérite d’être observé. Rapidement, je vois une dame se jeter sur les souris tel une gamine de 12 ans se jetterait sur les Backstreet Boys ou une B.S. se jetterait sur Éric Lapointe. Elle en prend 5! Voilà qui a de quoi laisser perplexe. Je m’explique mal comment on peut avoir besoin d’autant de souris sans fil… Je vois également un bac rempli de vieux DVD à 4.99. C’est pas cher, j’en conviens, mais lorsque je vois des gens acheter Tobby qui joue au volley-ball, la Femme Chat ou Gigli, je me dis que ces gens là n’étaient certainement pas venu pour acheter ça en ce beau 26 décembre au matin et avec cet achat douteux, ils grugent leur économie de façon certaine… en tout cas.

Je vais ensuite dans un magasin de vêtement où je trouve un polo à 15% de rabais, je suis pas mal content! Je poursuis ensuite ma quête de l’insane rabais pour trouver des souliers afin de remplacer les miens dont les semelles se détérioraient aussi vite que le menton de Michel Jasmin grossit. Je vais donc dans les parties les plus miteuses du vieux Québec où les stationnements se font rares. Après 2 parcomètres frivoles qui se permettent d’être brisés en ce Jour de la Boxe et 3 requêtes pour de la monnaie du même quêteux, je finis par me trouver un emplacement pour stationner ma T-Mobile.

Après avoir essayé une couple de paire de souliers, mon pied gauche plus grand étant la limite de l’excrément (le bout de la marde), je réussis finalement à trouver une paire qui effectue la besogne (fait la job), le tout en épargnant un gros 20 piastres! Je traverse ensuite la rue pour finir de dépenser mon argent dans une librairie. Je sauve les taxes sur un roman de Scott Card et j’achète à moitié prix le tome 3 de la biographie de René Lévesque.

C’est ainsi que je m’en retourne chez nous, le cœur léger d’avoir assouvi mes pulsions de consommateur aguerri dans l’attente du prochain Boxing Day.

mercredi 26 décembre 2007

Noël: J'aime, J'aime pas

Noël s'achève, déjà. En attendant un texte récapitulatif et parce que pour le moment je suis lâche et addict à la série télé Heroes, j'ai décidé d'y aller d'un petit post facile haha. Voici donc ce que j'aime et ce que j'aime moins à propos de la fête du petit Jésus.

Ce que j'aime de Noël:
-Donner des cadeaux
-La neige
-Les saucisses enroulées de bacon
-Un café cognac avant la messe
-And so this is christmas de John Lennon
-Les lignes ouvertes au AM pour parler de Noël qui finissent en cri du coeur de débile

Ce que je n'aime pas:
-Les sandwich pas de croûte
-''Comment ça va avec les p'tites filles?''
-Avoir à être propre
-La messe
-"Pis à l'école?"
-L'hypocrisie des gens qui s'offrent tous des cadeaux mais qui ont l'air surpris en se disant: ''Eille, on s'était dit qu'on se donnait rien cette année''

dimanche 23 décembre 2007

Le Bloggeur fait une sortie

Après un début de week-end plutôt morne qui se voulait la continuité d'une semaine en dents de scie, je me retrouve samedi soir à me connecter sur MSN espérant me voir proposer un petit plan de soirée sympathique. Quel ne fut pas ma surprise lors de ma connexion de découvrir qu'on réquisitionnait mon ajout. Il s'agissait de nul autre que le Bar Inspector qui voulait s'enquérir de mon avis d'aller déviarger le Bistro le Clip à même un évènement de la fameuse Tournée des Bars de la Rive-Sud.

Déstabilisé, le Bloggeur que je suis se rappelle qu'il n'est autre qu'un jeune blanc bec quasi pré pubère et le tout me rend plutôt récalcitrant. Mais l'occasion d'aller prendre une grosse avec Le Voyou du Bayou et The Bar Inspector, voilà qui se voulait être une savoureuse opportunité et qu'importe que je fasse figure d'outsider parmi ces 2 gars à l'orée de la trentaine. Je me lance donc, rendez-vous 22h au Clip, véritable institution du BS.

Arrivé là, étant pourtant un gars pas pire calme, je sens un léger stress. N'ayant aucune expérience en la matière de rencontre avec des gens dont le seul lien avec ma vie est de nature virtuelle, je ne sais aucunement à quoi m'attendre. On m'avait averti de rechercher un grand blond au nez un peu proéminent et un autre au gilet du doux Russel Martin.

Je les aperçois attablé au fond du bar, il me font signe de la main. Après une entrée en matière cordiale et ma commande de grosse passé à la serveuse qu'il me serait impossible d'affubler du même qualificatif, on fait les présentations, je suis encore un peu intimidé. Les Boys analysent la place, je peux apprécier leur regard scrutateur sur l'établissement et assiste à l'ébauche d'un plan d'article pour la mythique Tournée.

Puis finalement, le groupe de la soirée, un duo répondant au nom de Highway (High et Way étant respectivement les surnoms des 2 membres du groupe...) prend possession du "stage" de la place. Le Voyou montre également ses talents de danseur en se déhanchant avec une dame que je décrierais sommairement comme étant louche. Après un début prometteur, les deux Artistes avec un grand A passent du Supertramp et Pink Floyd à Mes Aïeux. Plutôt décevant. S'ensuit 2 rigodons endiablés durant lesquels le Voyou se fait empoigner de façon musclé par un homme ambigu du nom de Gabriel. Ses paroles: "Salut, je m'appelle Gabriel, je suis un peu chaud, vient danser" ce après quoi il empoigne le Voyou avec vigueur pour ensuite l'étreindre sur la section sombre du bar servant de dancefloor. Les bières complétées, mes deux comparses veulent y aller pour un 2 pour un, ainsi soit-il!

Après une tentative infructueuse au fameux bar Le Dalo avoisinant la non moins fameuse salle de quille lévisienne, nous nous retrouvons à la Barricade, bar plutôt sympathique où chacun commande une pinte. Je peux admirer le talent de vendeur du Bayou qui réussit à parler du blog de la Tournée à au moins deux personnes et qui, dans une rocambolesque péripétie, a réussi à vendre à son idéal féminin de la place une cigarette pour 50 cents. 50 cents avec lesquelles il s'est procuré des peanuts! Une fois nos bières vidés, on se salue et on part dans des directions opposés du bar.

En conclusion, force est d'admettre qu'il a valu la peine que je me force le derrière un peu pour me dégêner. Somme toute une soirée très sympa, tout comme les 2 gars!

lundi 17 décembre 2007

Pelleter

Lundi matin, examen annoncé pour 10h30, une journée d’intense blitz d’étude la veille, le Bloggeur s’est levé à 4h30 en ce blanc matin pour déneiger son entrée et ainsi être à temps au rendez-vous avec ces chers co-voitureurs. Il y a de ces moments où c’est clairement un duel vous vs La Vie. 40 cm de neige qui chute, c’est La Vie. Elle me cherchait, elle allait me trouver.

Dans le coin gauche, Le Tapageur, 6 pieds 2, 170 livres mouillé ou avec 3 cheese double dans le corps, un air de bœuf incroyable. Dans le coin droit, La Vie, foutrement grande et bougrement grosse, boxeuse expérimentée s’il en est une.

C’est ainsi que je me retrouve avec mes bottes aux pieds, ma tuque de Canadiens sur la tête et les mitaines de ma sœur en main. La neige accumulée est imposante, tout comme ma détermination. J’ai une haleine de marde, mon cache-cou me la renvoie implacablement, pas grave, je me mets à l’ouvrage.

Après avoir abattu une besogne ma foi fort acceptable, je vais sous la douche. Revigoré et prêt à commencer la journée, j’ouvre la télé question de me distraire en engloutissant mon gruau. Au moment même où la télévision s’ouvre, j’entends la douce voix de Gino Chouinard m’annoncer ô combien sublimement que l’université Laval suspendait ses activités pour l’avant-midi. Tapageur 1 La Vie 0.

Je contacte donc mes co-voitureurs, après discussion, on décide de tout de même se lancer, ils ont des tests en après-midi et puis après tout, je ne voulais pas avoir tout déneigé en vain. Je me concocte donc un petit lunch rapide et je pars pour l’aventure!

À peine sortie de ma maison, j’entends au loin le grondement de la charrue. Je tourne mon regard et l’aperçoit qui est au coin de la rue. Elle est stoppée par mon voisin qui bloque la voie avec sa souffleuse. Ne faisant ni une ni deux, je m’élance tel un sprinteur de 100 mètres en direction de ma T-Mobile. Je fourre mes clés dans la serrure tel (inseré illusion phallique facile). J’appuie sur le champignon, ma voiture refuse de se mouvoir. Au comble du désespoir, je sors de l’auto et m’élance pour saisir la pelle la plus près. J’enlève furieusement la neige coincé sous ma voiture tandis que j’entends la charrue qui s’amène. Il est trop tard. Un immense tas de neige s’amoncèle à l’entrée de ma cours. S’en était fait de mes illusions. Tapageur 1 La Vie 1.

Démoralisé, je me dirigeais vers ma maison pour remettre mes bottes et tout l’attirail du pelleteur lorsque j’entendis la souffleuse de mon voisin d’en face qui, témoin de mon malheur, venait déblayer les conséquences de l’action dévastatrice de la charrue. Il faut croire que ma chance ne m’avait pas entièrement quitté…

dimanche 16 décembre 2007

Bonne Samaritaine

T-Mobile: 5000$
Sac d'école: 40$
Tuque: 20$

Avoir une fort jolie demoiselle qui s'arrête pour te voyager toi et un chummey alors que vous êtes en direction de votre pavillon, ça n'a pas de prix.

vendredi 14 décembre 2007

Le Bloggeur s'en va au Centre Bell!!!

Dans moins de 24h, je serai dans le superbe Centre Bell, autrefois Centre Molson, La Cabine pour les intimes, en train de m’époumoner pour encourager le Tricolore. Après une semaine fort aride et une autre qui s’annonce aussi dure, voilà un baume qui me comble au plus au point. Demain midi, moi et Capitaine Roux, on part direction Montréal!

Le tout débuta quelque part au mois de septembre. Cette journée là, les billets pour Canadiens allaient être mis en vente à midi (si ma mémoire m’est fidèle). C’est ainsi que moi et mon fidèle comparse et ami Capitaine Roux nous retrouvâmes dans son sous-sol, sur 2 ordis différents avec 2 cartes de crédit, chacun 5 pages du réseau Admission ouvertes en attente du coup de midi, signal qui sonnerait le départ d’une course effrénée aux billets pour Canadiens. Après quelques minutes d’angoisse et des difficultés techniques qui demeurent toujours pour moi domaine de l’inexplicable, nous réussîmes à avoir 2 billets pour un match du 15 décembre contre les Feuilles d’Érable du Toronto et 4 beau tickets contre les Ours du Boston le 22 mars! Inutile des vous dire que nous étions assez fiers merci : La Cabine, here we come!

Après une sublime victoire contre le Philadelphie hier, je me permets d’espérer le mieux pour demain et ainsi faire ravaler toutes disgracieuses paroles prononcée par the Boutch. La jeune sensation Carey The Price is Right ayant été confirmé comme gardien partant, ma fébrilité atteint des sommets que je croyais peu probable pour un gars de mon âge.

C’est donc le cœur léger que je vais au lit ce soir, la tête pleine de rêve de but de Mini Tétine, joueur fraîchement arrivé du Hamilton qui amène l’étincelle tant recherchée par mes Glorieux!

jeudi 13 décembre 2007

Le Bloggeur se fait soigner

C'est connu, le Bloggeur est tout croche. Physiquement je parle, bien entendu. Posture douteuse à forte prononciation vers l'avant, évachement intense sur toute chose pouvant servir de siège, ce n'est pas le fruit du hasard si j'ai passé une partie de ma jeunesse à me faire replacer par toutes les sortes de spécialistes qui soient. Combinaison d'une croissance rapide et d'un vautrement continu ont mené à un bas de dos en compote et des entorses lombaires rémanentes dans mes beaux jours de sportif.

Dernier traitement prescrit pour l'éclopé que je suis: l'ostéopathie. En effet, après avoir parler du malheureux fait que mes orteils gelaient aussi vite que vient un puceau lors d'une première fois à mon entourage, on me suggéra une visite chez l'ostéopathe tout de go. Docile comme je suis, c'est ainsi que je me retrouvai dans un centre de soin de santé et beauté quelconque, entouré de magazine de traitement de peau et de fille de 24 ans à la peau ultra bronzé aussi magané que celle de femmes de 50 ans. Mais voilà, n'étant pas tant en santé (semble-t-il) et pas tant beau, je me dis que c'est en plein mon genre de centre! Alors que je lisais un article (Le métrosexuel, cette race à dompter), on m'appela et je me dirigeai vers la salle avec un peu d'appréhension. Après la chiropraxie, un ramancheur, kinésithérapie et même un guérisseur, je me demandais bien de quoi pouvais avoir l'air les traitements.

Rendu là, elle m'explique que mon trouble de circulation sanguine est sans doute dû a la compression de mon aorte par une tension de mes intestins ainsi que le manque de circulation dans mon tendon entre tibia et péroné. Hé ben! Je m'allonge, n'ayant plus que mes modestes boxer pour me masquer le josélito, et le traitement débute.

Elle commence par me jouer dans la section bas-du-dos-début-anus. Elle m'informe ensuite que mon coccyx est déplacé, qu'il est rendu ''décallé'' vers l'avant. Elle rajoute même que ''je devais être inconfortable sur des petites chaises de bois''. Avoir été de mauvaise foi, je lui aurais rétorqué que je ne connais personne qui dit "Caliss, on oublie si souvent à quel point c'est confortable une chaise de bois", mais bon, j'étais là de toute bonne foi.

Elle a ensuite appuyé sur 3 sections de mon estomac. Une qui était la jonction du gros et du petit intestin: douleur moyenne. L'autre qui est supposément un point charnier du gros intestin, ça a un nom mais je ne m'en souviens plus: douleur moyenne. Elle appuie ensuite au centre un peu sous le nombril: Saint Criss! Étant un homme fort et viril, je ne laisse aucunement paraître ma douleur. Lorsqu'elle s'enquerît de mon sort, je rétorque: "On m'avait dit que ça faisait pas mal plus mal que ça!"

Elle me taponne ensuite tout le long du mollet. Encore là, petite tension désagréable. Et puis c'est tout. Le traitement est terminé. Elle m'indique que je pourrais sentir des raideurs aux mollets et qu'il serait normal que j'aie une diarrhée. Je repars en voiture, mes mollets sont effectivement fort tendus. Voilà qui laisse présager le pire pour la constitution de mes selles.

Finalement, l'inondation annoncée a eu lieu. J'avais été averti. J'étais un peu comme Noé et l'ostéopathe était Dieu, mais sans les animaux pis sans arche... En tout cas, j'y retourne début janvier et j'ai hâte d'aller jouer au hockey pour voir si mes pauvres orteils gèleront toujours aussi vite.

mercredi 12 décembre 2007

Des affaires de même

Une T-Mobile: 5000$
Des pneus d'hiver: 240$
L'essence pour la semaine: 30$

Voir le malade qui nous a coupé dangeureusement il y a 2 minutes arrêté sur l'accotoment, la police derrière lui, ça na pas de prix.

lundi 10 décembre 2007

Parler "Bébé"

Je suis tendu. Ô bien sûr, je suis quelqu'un de tendu à la base mais particulièrement ce temps-ci. Sans doute à cause du rush de fin de session, des cadeaux de Noël à acheter, de mon aine ma foi décalissé, pour toutes ces raisons, mon taux d'irritabilité est à son summum. La seul chose plus tendu que moi en ce moment est sans doute l'organe de Ron Jeremy dans un plateau de tournage près de chez vous.

Enfin bref, ce qui m'irrite particulièrement ce temps-ci, c'est les gens qui parlent "bébé" dans mon entourage. Samedi dernier, ma cousine était chez ma mère avec ses deux petits gars de 4 et 2 ans. Dans ces occasions là, ma soeur sort les Bloc Lego, les "toutous", tout le tralala. Et vient avec ça le fameux dialecte enfantin que l'on connaît tous.

"Viens-tu jouer avec la "toto" "
"C'est beeaaaaauuuu, bravooooo"
" T'as mangé ton ghetti?"
... Kessé ça...

J'ai peine à comprendre le déclic, où l'absence de logique, qui amène les gens à parler comme des déficients mentals à partir du moment où leur interlocuteur ont moins de 8 ans. Parfois je me dis que les enfants doivent rire dans leur pas-de-barbe de voir des "adultes" se ridiculiser de la sorte.

Tout ceci n'est cependant que la pointe de l'iceberg versus ce qui m'attend le dimanche soir. Depuis maintenant plus d'une dizaine de semaines, je joue au cosom le dimanche soir avec des gens de mon programme. Parmi mes coéquipières se retrouve la fameuse "Bière", fille ainsi surnommé par le Fameux Donnaconnien de part son obsession pour l'alcool et ses apports sociaux. "Bière", âgée de peut-être 21 ans, nous parle comme si nous avions 2 ans. J'ai peine à croire qu'on puisse en arriver là. Parfois, dans des moments éhontés d'égarement, je me mets à songer à ce dont ça peut avoir l'air lors d'ébats sexuels... Juste à penser à son ton de voix et à sa façon de parler ridicule, mes bijoux de famille se résorbent. Pourtant, la chanceuse a un concubin fort sympathique qui d'ailleurs garde nos buts... Difficile à s'expliquer.

Décidément, le parler "bébé" est un mystère complet pour moi... Je persiste à croire qu'on abrutit nos enfants en leur parlant de la sorte. Il faudrait tous faire comme Robert De Niro dans Meet the Fuckers 2!

dimanche 9 décembre 2007

La Folle

Parce qu'il y a du monde qui n'ont visiblement pas de vie...

Le bloggeur achève sa run de publi-sac et se rend à la maison de la sympathique dame désormais connu sous le doux patronyme de criss de folle dame étrange. Comme toujours, la sociable criss de folle dame étrange est dehors depuis que j'ai tourné le coin de la rue et attend impatiemment son publi-sac. Il faut spécifier qu'elle avait déjà eu des démêlés avec mon paternel, je ne la portais définitivement pas dans mon coeur. À mon arrivée, avec son caliss d'air de boeuf souriante comme à l'habitude, elle y va d'un petit commentaire:

Madame: En tout cas, avant il arrivait plus tôt...
Moi: Dommage, vous devez désormais attendre 2 heures de plus pour voir si la sauce tomate est en spécial...
(J'admets ici que ma réponse n'était pas celle ayant le plus de tact mais voilà, on m'avait averti que cette femme était excessive et cherchait l'affrontement, je faisais en sorte qu'elle le trouve)
Madame: Messemble que tu pourrais me l'apporter plus tôt, tu restes juste à côté...
Moi: Non, je ressens pas le besoin de faire un spécial pour apporter à quelqu'un de la publicité plus tôt. Réalisez vous que vous attendez avec impatience de recevoir des papiers contenant rien d'autre que de la pub?
Madame: Tu te trouves ben fin toi hein? J'va me plaindre, tu donnes un service de marde.
Moi: Ce n'est pas un service. Vous n'avez pas payé une CALISS de cenne pour ça, je vous dois rien. Déjà que je vous en donne 2, vous devriez être ben contente...
Madame: Espèce de petit arrogant! (La madame feint de vouloir me frapper avec sa pelle)
C'est à ce moment que je décidai de quitter les lieux, mon travail étant accompli. Je me devais quand même de terminer avec une remarque de finesse, une pointe lancée avec réparti, un dernier assaut oratoire sans équivoque.
Moi: Criss de frustré, votre clôture peinturée mauve est laite en esti...

À suivre...

vendredi 7 décembre 2007

Amitié, cette éphémère

Je prenais une bière ou deux hier avec quelques amis dans un pub à propreté aussi nébuleuse que l’orientation sexuelle de John Travolta lorsque j’ai eu une espèce de révélation, une constatation à la fois réaliste mais désolante, enfin, un peu : Fort probable que dans 10 ans, je ne côtoierais plus aucun des 3 gars avec qui j’étais.

Je me suis posé des questions sur la nature des liens que j’entretenais avec mes amis. Je réalise que pour la plupart d’entre eux, nous n’avons aucune passion commune, la même vision de la société ou des tempéraments similaires. En fait, je ne sais même pas pourquoi nous sommes amis. C’est cru, mais c’est un peu ça. Ce sont souvent des amitiés de circonstance, plaisante certes, mais basé que sur du conjoncturel.

Soyons clair, j’adore actuellement passé du temps avec eux. Souvent, on rit bien, la bière est bonne, nous avons un intérêt pour chacun d’entre nous mais en fait, je réalise que 95% de nos conversations se résument à des anecdotes personnelles ou la rétrospective de nos années antérieures.

La plupart des personnes que je connais sont des gens bien, des types incroyables, des gens hyper drôles mais pourtant, j’ai souvent l’impression qu’il manque quelque chose, je ne saurais dire quoi.

J’adore la littérature, la musique progressive des années 70, la radio, la politique et le hockey. Les gens que je connaisse aime plutôt l’entraînement physique, les anime japonais, les jeux vidéo, le ski, le cinéma, le métal, les Cowboys Fringants. J’ai souvent l’impression d’être un espèce d’outsider quand nous sommes un gros groupe quelque part, je me dis ma relation avec eux est sans doute éphémère.

Je pense que j’ai un peu cette perspective depuis le cégep. Alors que la plupart de mes amis s’enlignait tous vers un cégep, j’ai fait à ma tête et je suis aller dans un cégep anglophone, ailleurs. Je continuais à faire des trucs avec mes "vieux" amis mais déjà, je sentais que moins de choses nous liaient. Il y a des gars que je connais depuis que je suis tout bambin que je vois désormais rarement pour ne pas dire jamais. Est-ce que ça me rend triste? Oui sans doute, mais c’est aussi un peu la vie… enfin, il me semble. Je pense que ce n’est pas d’être fataliste de penser que la même chose arrivera peu à peu avec une majorité de mes "amis".

Ô bien sûr, j’ai bien 2 ou 3 personnes en tête que je pense bien côtoyer toute ma vie, mais encore là, qui sait… Alors que j’étudie et serai sûr le marché du travail dans 2 ans et demi, des gens près de moi parte en voyage un peu partout dans le monde. Ils vont voir la France, la Bolivie, le Madagascar. Certains sont partis des mois durant et lorsqu’ils reviennent, ce n’est déjà plus comme avant. Ce sera quoi si je vais travailler à Toronto où ailleurs? Poser la question c’est y répondre…
J’essaie de me dire que je vais faire l’effort pour entretenir mes liens. Déjà là, faire l’effort, n’est-ce pas en soi la preuve que c’est dans la nature des choses que de perdre peu à peu ses liens? Ou peut-être suis-je un espèce d’ami déloyal inapte à bâtir des liens durables? Je ne sais bien pas.

Et puis quoi, peut-être que je vais revoir de bons amis après 5 ou 10 ans. Ce sera plaisant, convivial. On se racontera nos vies, nous nous rappellerons des anecdotes du passé, nous nous souviendrons de ce que nous aimions chez l’autre. Mais la personne qui sera en face de nous sera bien peu différente d’un inconnu, distincte d’un quidam que par une commune parcelle de vie depuis longtemps relégué au passé. Trop sombre comme portait, peut-être…

Je pense à plein de gens qui ne font plus parti de ma vie. Il y a cet ex demi-frère que j’ai côtoyé 5 ans et dont je n’ai aucune nouvelle depuis 3 ans, ce groupe d’amis avec qui j’ai partagé 2 ans de ma vie après m’être fait expulsé d’un école et que j’ai dégueulassement jeté ensuite comme l’idiot que je peux parfois être. Il y a un fantastique gars que j’ai côtoyé au cegep et que j’ai déjà peine à voir depuis 6 mois : The Warrior. Tout ça me rend triste.

Mais voilà, la vie suit son cours. Des gens quittent, d’autres arrivent. Je pense qu’il faut dire au gens près de nous à quel point ils sont merveilleux pendant le temps qu’on les côtoie car bien vite, il pourrait être trop tard…

jeudi 6 décembre 2007

Suggestion Cadeau?

Noël approche à grand pas. D’ailleurs, je me réserve le droit ultérieur de peter une coche ultérieurement sur la musique de Noël qui envahit indubitablement nos vies tandis que le mois de décembre s’installe peu à peu mais pour l’instant, je veux parler suggestion cadeau.

Depuis tout jeune, j’ai toujours su plus ou moins clairement ce que je voulais à Noël. Dans mes années d’innocence, mes désirs à l’arrivée de la Fête du Petit Jésus se résumaient assez aisément : NHL 9X (où X est un chiffre de 6 à 9). Je me souviens particulièrement d’une année où j’avais reçu NHL 97, John Vanbiesbrouck sur la pochette, pour la fameuse Sega Genesis. C’est fou le plaisir que j’ai pu avoir avec les Ducks d’Anaheim : Paul Kariya, Steve Rucchin, Teemu Selanne, Teppo Numminen et Bobby Dollas, sans oublier Guy Hébert, superbe gardien s’il en est un.

Il y a aussi eu ce Noël où j’avais reçu un 3 ski avec Brett Hull sur la boîte. J’avais passé mes 3 semaines de vacance à sillonner petites et grandes pentes lévisiennes, mon derrière bien installer sur mon engin de LA MORT.
Depuis quelques années, maintenant que je travaille (travaillais pour être juste), je m’achète probablement tout ce que je veux. De nature beaucoup trop dépensière, je veux un truc, j’embarque dans ma T-Mobile et vais me le procurer. Un bon nord-américain typique qui consomme comme si le lendemain n’était qu’illusion. Que voulez-vous, je suis comme ça. Tout ceci a pour effet que je n’ai aucune idée de ce qui pourrait bien me combler matériellement à Noël.

Lors des 3 dernières années, j’ai donné une genre de liste de 35-40 livres à mes parents leur laissant le choix de sélectionner de façon aléatoire dans le lot ce qu’il désirait offrir à leur brillant rejeton qui, il faut l’avouer, le mérite bien (hahaha). C’est ainsi que ma bibliothèque prenait du volume chaque année en période de sandwich pas de croûte.

Mais voilà que cette année, je ne sais pas quoi demander. J’ai peu de temps pour lire avec l’école et je suis un peu à cours d’idée niveau suggestion littéraire. Après avoir lu Vonnegut, Palahniuk, Orwell, Huxley ces derniers temps, je suis dans une période moins inspiré. J’avais pensé demander la biographie de Pierre Bourgault mais voilà que l’auteur passe à Tout le Monde en Parle dimanche passé… pas question que je passe pour un suiveux de Guy A., non madame! Même chose pour Dennis Deyoung que je m’empêche d’aller voir chanter du Styx parce qu’il passe à Star Académie, je ne gâcherai pas ma couverture pour un livre à Noël certain! Il y a aussi la possibilité de demander des billets pour un show de Martin Matte, mais comme il n’y a rien de disponible d’ici un an, je trouverais mon Noël bien peu tangible…

Sauf que quand je m’y arrête, je fais pitié. Perdre mon temps à songer à ce que je veux demander à Noël alors que certains seraient bien heureux d’avoir uniquement un bon repas ou une famille avec qui partager le temps des fêtes. Je me trouve bête… Ça fait ben gros quétaine et je ne pensais jamais me rabaisser à écrire quelque chose d’aussi cu-cul mais au fond, l’important c’est d’être entouré des gens qu’on aime.
Bon Temps des Fêtes à Tous!

(By the way, je suis quand meme ouvert à des idées de suggestions hahaha!)

mercredi 5 décembre 2007

Tournée des WC

J'aimerais tout d'abord m'excuser auprès des coeurs sensibles du caractère scatologique de ce post.

Comme la totalité d'entre nous, le bloggeur n'échappe pas au besoin de vider son en dedans. Dans mon jargon, j'appelle ça un "Numéro 2" ou bien "Un long shot". Il faut aussi avouer qu'il s'agit sans doute là d'un moment mort de notre journée, une période où notre seule action consiste à expulser du brun. Chacun se divertit à sa façon. Certains lisent le journal, d'autres lisent les indications de bouteilles de shampoing tandis que certains en profitent pour relire un classique Dragonball.

Cependant, dans toutes toilettes publiques, ces divertissements sont peu accessibles. C'est ici que l'utilité des messages sur les murs de toilettes prennent leur réelle signification et utilité dans toute l'ampleur possible.

Je me permets de faire une parenthèse ici pour parler du fait que moi, le pas fameux bloggeur, je préfère, et de loin, les toilettes pour handicapés. Soyons honnêtes, personne ne peut rester froid devant l'apport appréciable sur la villigiature d'un Numéro Deux que peut apporter tant d'espace. L'oeil averti aura également remarqué qu'il vient beaucoup moins souvent à manquer de papier de toilette dans les cubicules pour nos amis au physique malheureusement touché. Finalement, qui dit plus d'espace dit plus grand de mur dit plus de message!!! Fin de la parenthèse.

C'est ainsi que pas plus tard qu'hier, j'évacuais matière fécale lorsque mon oeil semi-scrutateur tomba sur une saveureuse discussion entre ce que soupçonne être 2 protagonistes. En voici la saveur:
- J'ai baisé ta mère
- Ma mère est morte
- Je sais, elle a été assez dure à déterrer!

Quoique les bien pensant pourraient dire que le niveau de l'humour de ce message ne saurait être évalué par d'autre qualificatif que celui de la matière qui justement quittait mon corps à ce précis moment, je l'ai bien ri. C'est ainsi que je me suis lancé dans un travail de recherche titanesque et entreprit de faire l'impromptu Tournée des WC afin de répertorier les plus savoureux messages qui ornaient les sublimes murs vert pastel de notre bel université.

Voici donc le fruit de mon labeur:
-As-tu déjà vu un éléphant avec un affro? Regardes en bas...
-La vie militaire est comme une érection matinale: longue, dure et inutile.
-Ici bas sur le trône, en train de pondre du prof de math un clône...
-Tout le monde pisse sur le parquet, sois un héro et chie au plafond
-Ce papier de toilette est tel Chuck Norris. Dur comme le métal et n'accepte de merde de personne.
-(Sur le plafond) Si tu regardes ici, chier doit être bon!
-(Au dessus d'une urinoir) Qu'est-ce que tu regardes? La joke est entre tes mains.
-100 milliards de mouches ne peuvent se tromper, la marde ça sent bon
-Nous pensons tous qu'elle est petite...
-Je mange de la chair humaine... et j'ai le droit de vote (glauque...)
-(Au dessus d'une distributrice de condom) Cette gomme goûte bizarre.

Et voilà! En espèrant que certain d'entre vous participeront à la Tournée des WC par voie de commentaires.

Je termine avec un vidéo sympathique d'une pub de chasse-moustique de la Côte d'Ivoire. Super Timor!

mardi 4 décembre 2007

Pas game de sourire

Comme certain d'entre vous le savent déjà, le bloggeur arrondit ses fins de mois en passant le Publi-Sac. C'est ainsi que je me retrouve à silloner les rues et ruelles lévisienne en ce tout jeune décembre. J'aimerais profiter de cette dite tribune pour simili peter une coche dont la répercussion rappelera sans doute la grandeur de Luc Senay, j'en conviens.

Voici les faits: On ne répond pas à mes sourires dans la rue! Je dirais même plus: On ne répond pas à mes sourires dans la rue, au Canadian Tire, à l'université, au Bingo, partout! Que ce passe-t-il?

Évaluons premièrement le groupe de personne particulièrement concerné. Sans vouloir tomber dans la généralisation facile, il s'agit souvent de personnes du 3ième âge qui feigne la cécité temporaire. De plus, il ne faudrait pas oublier l'apport non négligeable qu'apporte les femmes de 43 ans à caniche qui font leur part pour contribuer à ma frustration.

Poursuivons avec un exemple typique de situation courante. Je marche dans la rue, Publi-Sac à la main et coeur exaltant, lorsqu'une personne quelconque a le loisir de croiser ma route. Gentilhomme et jovialiste aguerri, j'y vais de mon plus scintillant sourire. Qu'ai-je comme réponse?? Qu'ai-je messieurs dames et vous là, la fille qui détourner le regard, qu'ai-je comme réponse? L'indifférence totale! Dans le meilleur des cas, la personne baisse le regard, je sais alors au moins qu'elle a vu mon sourire mais préfèrait le fuir. Kessé ça??

Je me souviens d'une époque où les parquets du primaire je fréquentais, on nous disait que sourire à une personne âgée, c'était la power B.A. qu'on pouvait faire. On poussait l'audace à tenter de nous faire croire que nous deviendrions alors "des rayons de soleil"... Foutaise! Les gens ont désormais peur de se regarder dans les yeux. Nous vivons chacun dans notre petit cocon avec un infime groupe sélect de personne que nous laissons nous approcher, il y a un inconfort collectif tangible qui me fiche les boules...

Ô bien sûr, les langues sales diront que c'est de ma faute. On dira qu'un mec arborant une tuque du Canadien dont la blancheur est depuis longtemps chose du passé, portant un cache-cou gris orné d'une petite coulisse de morve à peine gelé et chaussé de vieux basket plein de peinture, c'est pas très invitant... "Voilà!" dirait le Capitaine Roux. "Jugement éhonté" est ma réplique cinglante. Il n'y a pas de raison pour ne pas sourire à quelqu'un qui nous sourit un beau samedi après-midi où le soleil seul tâche l'azur céleste (haha)!!

C'est pourquoi je pousse désormais l'audace à saluer les gens qui détournent le regard. Ça crée un malaise évident mais ô combien jouissif de mon côté. Ainsi donc, si un petit gars qui passe les Publi-Sac vous salue, vous saurez qu'il s'agit du Tapageur!