lundi 31 décembre 2007

Une (genre de) Bonne Année 2008!

Encore une autre année qui finit de s'écouler. 8 années déjà ont passées depuis le show de Céline au Centre Molson pour fêter le nouvel an. En cette journée du 31 décembre 2007, ce n'est pas seulement l'année qui se termine mais aussi La Fureur à rad-can... pensez-y bien!

Parce qu'après avoir lu une douzaine de rétrospectives personnelles de l'année qui vient de passer je réalise que je ne saurais rivaliser en pertinence ou en originalité, je vous propose ici mes voeux les plus sincères pour 2008. Je ne vous souheterai cependant pas la santé ou le succès au boulot mais bien la chance d'avoir le plus de ces petits moments magiques qui meublent trop rarement nos vie. Pour 2008, je vous souhaite le plus souvent de:

-Vous réveiller et réaliser qu'il vous reste encore 1 heure à dormir
-Découvrir que quelqu'un d'autre que vous à changer le sac de lait vide
-Se rendre compte qu'il reste encore une bouteille de vin à boire entre amis
-Avoir des amis ou voisins qui vous aident à déblayer votre entrée
-Rencontrer une séduisante personne du sexe opposé
-Apprendre qu'un de ces bands favoris vient en show
-Voir votre soirée qui se profilait morne se transformer en super soirée cinéma parce que votre film favori passe à la télévision
-Reculer l'heure (bon, les probabilités sont assez forte que cela n'arrive qu'une fois mais mon coeur d'enfant se permet de rêver)

Sur ce, Bonne Année à tous! Bon Bye Bye pour ceux qui, comme moi, l'attendent impatiamment!
Pour les résolutions, à suivre...

samedi 29 décembre 2007

Les femmes: cossé ça caliss?

Et oui, ce qui devait arriver arriva (quelle belle formule sur-utilisée pour débuté un post). Après quelques soirées successives plutôt mornes et drabes, je suis allé chercher une douze dans une épicerie près de chez moi et décidai de boire tout mon soûl. Comme cela doit m'arriver peut-être une fois par année, j'ai décidé d'aller flâner sur les sites de réseau social que je connais afin d'admirer sans gêne la gente féminine québecoise. Ainsi, se succedèrent en cette soirée les doyoulookgood, myspace et facebook où j'épurai le contenu féminin de mon âge et de ma région.

(Insérez quelques sacres) de marde. Étant déjà dans un état plutôt instable mentalement ces derniers temps, ce que j'y ai vu à tôt fait de m'achever. Rassurez-vous mesdames, vous êtes fort jolie. Mais Saint Criss... le groupe Mensa ne voit sûrement pas en la gente féminines de ma générations un bassin fort large de potentielles membres. Soyons clair, ma motricité réduite actuelle et mon esprit embrouillé d'alcool ne m'empêche pas d'être conscient que ces sites ne représentent pas la totalité des dames de mon âge et de ma région. Mais si c'est représentatif... (Insérez autre série de sacres).

Évidemment, je ne demande pas une fille qui pourrait m'entretenir de la situation précaire au Pakistan ou une fille qui pourrait m'entretenir des facteurs charniers qui ont propulsé le mouvement de la Renaissance mais j'aimerais juste une fille qui ne considèrent pas Quatre Filles et un Jeans comme une grand oeuvre littéraire (sans offense, ça peut demeurer un bon divertissement cependant) ou Éric Lapointe comme un chanteur lyrique. Mais tabarouette, est-ce trop demander?

Est-ce que ça se peut une fille pour qui un met raffiné est autre chose que du sushi? Une fille qui n'aimera pas nécessairement la politique mais qui me trouvera pas bizarre d'aimer ça? Ah pis tabarnac, je le dis: caliss que c'est pas reluisant sur doyoulookgood pis myspace. Ah oui, sur facebook il y a bien quelques filles qui semblent fort sympathiques mais ce n'est pas vraiment mieux. Je m'explique...

Prenons un portrait typique doyoulookgoodien pour analyser la situation. La fille y est posée dans un habillement typique du quotidien: un costume de bain qui suffit à peine à l'empêcher d'être dans le plus simple appareil. Elle commence son portrait comme toute les autres en parlant d'à quel point elle aime ses amies (bravo?), elle aime clubber (c quoi se verbe là esti), se faire du fun (non, pour vrai? ça fait de toi quelqu'un de vraiment différent et quelle information essentielle à mettre dans ton portrait!), j'aime aller à la beach (1 portrait sur 2 contient le mot beach, information comme ça en passant).

J'aimerais prendre ici une pause. Les lapins plaboys... TABARNAC.

La fille poursuit son portrait en spécifiant qu'elle n'aime pas les gens superficielles (je savais bien qu'elle ne s'aimait pas), les gens hypocrites, les mansonges, ceux qui se la crée (?) et les ptites putes. Cet à cet instant que je réalise qu'il y a moins de miroir au Québec que je croyais.

Elle termine le tout en nous invitant à aller voter pour sa meilleure chum de fille ou pour son chum, parce que j'imagine que c'est bon pour l'estime d'un couple de savoir qu'ils ont tout les deux une note de 9.5 sur doyoulookgood...

Myspace, le portrait est similaire sauf pour le fait qu'on a en plus l'opportunité, que dis-je, la chance de pouvoir lire des commentaires que les gens se laissent entre eux. Toujours édifiant de voir que des filles s'appellent sweet pute ou niga man entre amies...

Parlant également du choix de pseudonyme. Je comprends que des fois il est ardu d'insérer son nom ou prénom mais entre julie06783 ou bitchy69, j'opte quand même pour le premier choix. Et puis InThaAssQc, je crois que ça se passe de commentaire.

J'aimerais ici citer une de ces championnes: les filles qui samuse a mettre des --1/10-- pour te 'déclasser' du top100((gate touA)) :| AYOYE no-life lol sincerement jmen fou detre ds le top100 ou pas lol sa change rien dan ma vie.. au pire AMUSE toi ma grande! et trouve toi une vie sa presse ;) (lol ridicule)... Et bien sachez que je viens de me créer un compte doyoulookgood à l'instant et je me suis empressé de lui donner un beau 1/10. Wow, ça fait du bien.

Dans le fond, je réalise que je suis énormément désabusé. Mon problème réside sans doute dans le fait que je recherche un espèce d'idéal qui n'existe probablement pas mais il n'en demeure pas moins que je suis désolé du portrait qui se dresse devant moi à la lueur de ma navigation sur le web. Est-ce que ça existe vraiment ces femmes qui lisent des livres, s'intéressent à différentes cultures, aiment ça une bonne bouffe, une vraie, auraient un thrill à se promener sur le bord du fleuve, s'en criss que je n'ai pas un char monté, s'intéressent à ce que j'aurais à dire, écoute autre chose que Loft Story, n'aime pas danser? Si oui, où se cachent-elles ma foi?

Bon, je rouvre à l'instant une 13ieme bière pris à même mes réserves, espérons des lendemains meilleurs...

vendredi 28 décembre 2007

Le Bloggeur au Jour de la Boxe

Depuis maintenant 3 ans, c’est toujours le même manège après Noël. Pour au moins 3 jours après la fête du petit (pourquoi petit?) Jésus, je dors 15 heures par jour, végète dans mon lit et mange une fois par jour, du bout des lèvres. Et depuis trois ans, cette routine semi comateuse n’est brisée que par un ardu lever du corps dans le but de me rendre au Jour de la Boxe! En effet, j’essaie toujours de profiter du fait que les magasins tentent d’écouler leur surplus de stock à coût modique en ces journées de Boxing Day.

C’est ainsi que cette année, j’ai pris une pause dans mon écoute intensive de Heroes (23 épisode en 48 heures) et ma lecture de la biographique de Patrick E. Roy pour me diriger vers la Capitale Nationale (qui fêtera ses 400 ans bientôt!). Première arrêt, tradition oblige, le Future Shop. Non pas que j’avais besoin de quoique ce soit là mais bien parce qu’il y a une frénésie absolument indescriptible dans ce temple mythique du Boxing Day.

Dès mon arrivée dans le magasin, j’aperçois une pyramide de souris sans fil à 9.99$. Voilà qui mérite d’être observé. Rapidement, je vois une dame se jeter sur les souris tel une gamine de 12 ans se jetterait sur les Backstreet Boys ou une B.S. se jetterait sur Éric Lapointe. Elle en prend 5! Voilà qui a de quoi laisser perplexe. Je m’explique mal comment on peut avoir besoin d’autant de souris sans fil… Je vois également un bac rempli de vieux DVD à 4.99. C’est pas cher, j’en conviens, mais lorsque je vois des gens acheter Tobby qui joue au volley-ball, la Femme Chat ou Gigli, je me dis que ces gens là n’étaient certainement pas venu pour acheter ça en ce beau 26 décembre au matin et avec cet achat douteux, ils grugent leur économie de façon certaine… en tout cas.

Je vais ensuite dans un magasin de vêtement où je trouve un polo à 15% de rabais, je suis pas mal content! Je poursuis ensuite ma quête de l’insane rabais pour trouver des souliers afin de remplacer les miens dont les semelles se détérioraient aussi vite que le menton de Michel Jasmin grossit. Je vais donc dans les parties les plus miteuses du vieux Québec où les stationnements se font rares. Après 2 parcomètres frivoles qui se permettent d’être brisés en ce Jour de la Boxe et 3 requêtes pour de la monnaie du même quêteux, je finis par me trouver un emplacement pour stationner ma T-Mobile.

Après avoir essayé une couple de paire de souliers, mon pied gauche plus grand étant la limite de l’excrément (le bout de la marde), je réussis finalement à trouver une paire qui effectue la besogne (fait la job), le tout en épargnant un gros 20 piastres! Je traverse ensuite la rue pour finir de dépenser mon argent dans une librairie. Je sauve les taxes sur un roman de Scott Card et j’achète à moitié prix le tome 3 de la biographie de René Lévesque.

C’est ainsi que je m’en retourne chez nous, le cœur léger d’avoir assouvi mes pulsions de consommateur aguerri dans l’attente du prochain Boxing Day.

mercredi 26 décembre 2007

Noël: J'aime, J'aime pas

Noël s'achève, déjà. En attendant un texte récapitulatif et parce que pour le moment je suis lâche et addict à la série télé Heroes, j'ai décidé d'y aller d'un petit post facile haha. Voici donc ce que j'aime et ce que j'aime moins à propos de la fête du petit Jésus.

Ce que j'aime de Noël:
-Donner des cadeaux
-La neige
-Les saucisses enroulées de bacon
-Un café cognac avant la messe
-And so this is christmas de John Lennon
-Les lignes ouvertes au AM pour parler de Noël qui finissent en cri du coeur de débile

Ce que je n'aime pas:
-Les sandwich pas de croûte
-''Comment ça va avec les p'tites filles?''
-Avoir à être propre
-La messe
-"Pis à l'école?"
-L'hypocrisie des gens qui s'offrent tous des cadeaux mais qui ont l'air surpris en se disant: ''Eille, on s'était dit qu'on se donnait rien cette année''

dimanche 23 décembre 2007

Le Bloggeur fait une sortie

Après un début de week-end plutôt morne qui se voulait la continuité d'une semaine en dents de scie, je me retrouve samedi soir à me connecter sur MSN espérant me voir proposer un petit plan de soirée sympathique. Quel ne fut pas ma surprise lors de ma connexion de découvrir qu'on réquisitionnait mon ajout. Il s'agissait de nul autre que le Bar Inspector qui voulait s'enquérir de mon avis d'aller déviarger le Bistro le Clip à même un évènement de la fameuse Tournée des Bars de la Rive-Sud.

Déstabilisé, le Bloggeur que je suis se rappelle qu'il n'est autre qu'un jeune blanc bec quasi pré pubère et le tout me rend plutôt récalcitrant. Mais l'occasion d'aller prendre une grosse avec Le Voyou du Bayou et The Bar Inspector, voilà qui se voulait être une savoureuse opportunité et qu'importe que je fasse figure d'outsider parmi ces 2 gars à l'orée de la trentaine. Je me lance donc, rendez-vous 22h au Clip, véritable institution du BS.

Arrivé là, étant pourtant un gars pas pire calme, je sens un léger stress. N'ayant aucune expérience en la matière de rencontre avec des gens dont le seul lien avec ma vie est de nature virtuelle, je ne sais aucunement à quoi m'attendre. On m'avait averti de rechercher un grand blond au nez un peu proéminent et un autre au gilet du doux Russel Martin.

Je les aperçois attablé au fond du bar, il me font signe de la main. Après une entrée en matière cordiale et ma commande de grosse passé à la serveuse qu'il me serait impossible d'affubler du même qualificatif, on fait les présentations, je suis encore un peu intimidé. Les Boys analysent la place, je peux apprécier leur regard scrutateur sur l'établissement et assiste à l'ébauche d'un plan d'article pour la mythique Tournée.

Puis finalement, le groupe de la soirée, un duo répondant au nom de Highway (High et Way étant respectivement les surnoms des 2 membres du groupe...) prend possession du "stage" de la place. Le Voyou montre également ses talents de danseur en se déhanchant avec une dame que je décrierais sommairement comme étant louche. Après un début prometteur, les deux Artistes avec un grand A passent du Supertramp et Pink Floyd à Mes Aïeux. Plutôt décevant. S'ensuit 2 rigodons endiablés durant lesquels le Voyou se fait empoigner de façon musclé par un homme ambigu du nom de Gabriel. Ses paroles: "Salut, je m'appelle Gabriel, je suis un peu chaud, vient danser" ce après quoi il empoigne le Voyou avec vigueur pour ensuite l'étreindre sur la section sombre du bar servant de dancefloor. Les bières complétées, mes deux comparses veulent y aller pour un 2 pour un, ainsi soit-il!

Après une tentative infructueuse au fameux bar Le Dalo avoisinant la non moins fameuse salle de quille lévisienne, nous nous retrouvons à la Barricade, bar plutôt sympathique où chacun commande une pinte. Je peux admirer le talent de vendeur du Bayou qui réussit à parler du blog de la Tournée à au moins deux personnes et qui, dans une rocambolesque péripétie, a réussi à vendre à son idéal féminin de la place une cigarette pour 50 cents. 50 cents avec lesquelles il s'est procuré des peanuts! Une fois nos bières vidés, on se salue et on part dans des directions opposés du bar.

En conclusion, force est d'admettre qu'il a valu la peine que je me force le derrière un peu pour me dégêner. Somme toute une soirée très sympa, tout comme les 2 gars!

lundi 17 décembre 2007

Pelleter

Lundi matin, examen annoncé pour 10h30, une journée d’intense blitz d’étude la veille, le Bloggeur s’est levé à 4h30 en ce blanc matin pour déneiger son entrée et ainsi être à temps au rendez-vous avec ces chers co-voitureurs. Il y a de ces moments où c’est clairement un duel vous vs La Vie. 40 cm de neige qui chute, c’est La Vie. Elle me cherchait, elle allait me trouver.

Dans le coin gauche, Le Tapageur, 6 pieds 2, 170 livres mouillé ou avec 3 cheese double dans le corps, un air de bœuf incroyable. Dans le coin droit, La Vie, foutrement grande et bougrement grosse, boxeuse expérimentée s’il en est une.

C’est ainsi que je me retrouve avec mes bottes aux pieds, ma tuque de Canadiens sur la tête et les mitaines de ma sœur en main. La neige accumulée est imposante, tout comme ma détermination. J’ai une haleine de marde, mon cache-cou me la renvoie implacablement, pas grave, je me mets à l’ouvrage.

Après avoir abattu une besogne ma foi fort acceptable, je vais sous la douche. Revigoré et prêt à commencer la journée, j’ouvre la télé question de me distraire en engloutissant mon gruau. Au moment même où la télévision s’ouvre, j’entends la douce voix de Gino Chouinard m’annoncer ô combien sublimement que l’université Laval suspendait ses activités pour l’avant-midi. Tapageur 1 La Vie 0.

Je contacte donc mes co-voitureurs, après discussion, on décide de tout de même se lancer, ils ont des tests en après-midi et puis après tout, je ne voulais pas avoir tout déneigé en vain. Je me concocte donc un petit lunch rapide et je pars pour l’aventure!

À peine sortie de ma maison, j’entends au loin le grondement de la charrue. Je tourne mon regard et l’aperçoit qui est au coin de la rue. Elle est stoppée par mon voisin qui bloque la voie avec sa souffleuse. Ne faisant ni une ni deux, je m’élance tel un sprinteur de 100 mètres en direction de ma T-Mobile. Je fourre mes clés dans la serrure tel (inseré illusion phallique facile). J’appuie sur le champignon, ma voiture refuse de se mouvoir. Au comble du désespoir, je sors de l’auto et m’élance pour saisir la pelle la plus près. J’enlève furieusement la neige coincé sous ma voiture tandis que j’entends la charrue qui s’amène. Il est trop tard. Un immense tas de neige s’amoncèle à l’entrée de ma cours. S’en était fait de mes illusions. Tapageur 1 La Vie 1.

Démoralisé, je me dirigeais vers ma maison pour remettre mes bottes et tout l’attirail du pelleteur lorsque j’entendis la souffleuse de mon voisin d’en face qui, témoin de mon malheur, venait déblayer les conséquences de l’action dévastatrice de la charrue. Il faut croire que ma chance ne m’avait pas entièrement quitté…

dimanche 16 décembre 2007

Bonne Samaritaine

T-Mobile: 5000$
Sac d'école: 40$
Tuque: 20$

Avoir une fort jolie demoiselle qui s'arrête pour te voyager toi et un chummey alors que vous êtes en direction de votre pavillon, ça n'a pas de prix.

vendredi 14 décembre 2007

Le Bloggeur s'en va au Centre Bell!!!

Dans moins de 24h, je serai dans le superbe Centre Bell, autrefois Centre Molson, La Cabine pour les intimes, en train de m’époumoner pour encourager le Tricolore. Après une semaine fort aride et une autre qui s’annonce aussi dure, voilà un baume qui me comble au plus au point. Demain midi, moi et Capitaine Roux, on part direction Montréal!

Le tout débuta quelque part au mois de septembre. Cette journée là, les billets pour Canadiens allaient être mis en vente à midi (si ma mémoire m’est fidèle). C’est ainsi que moi et mon fidèle comparse et ami Capitaine Roux nous retrouvâmes dans son sous-sol, sur 2 ordis différents avec 2 cartes de crédit, chacun 5 pages du réseau Admission ouvertes en attente du coup de midi, signal qui sonnerait le départ d’une course effrénée aux billets pour Canadiens. Après quelques minutes d’angoisse et des difficultés techniques qui demeurent toujours pour moi domaine de l’inexplicable, nous réussîmes à avoir 2 billets pour un match du 15 décembre contre les Feuilles d’Érable du Toronto et 4 beau tickets contre les Ours du Boston le 22 mars! Inutile des vous dire que nous étions assez fiers merci : La Cabine, here we come!

Après une sublime victoire contre le Philadelphie hier, je me permets d’espérer le mieux pour demain et ainsi faire ravaler toutes disgracieuses paroles prononcée par the Boutch. La jeune sensation Carey The Price is Right ayant été confirmé comme gardien partant, ma fébrilité atteint des sommets que je croyais peu probable pour un gars de mon âge.

C’est donc le cœur léger que je vais au lit ce soir, la tête pleine de rêve de but de Mini Tétine, joueur fraîchement arrivé du Hamilton qui amène l’étincelle tant recherchée par mes Glorieux!

jeudi 13 décembre 2007

Le Bloggeur se fait soigner

C'est connu, le Bloggeur est tout croche. Physiquement je parle, bien entendu. Posture douteuse à forte prononciation vers l'avant, évachement intense sur toute chose pouvant servir de siège, ce n'est pas le fruit du hasard si j'ai passé une partie de ma jeunesse à me faire replacer par toutes les sortes de spécialistes qui soient. Combinaison d'une croissance rapide et d'un vautrement continu ont mené à un bas de dos en compote et des entorses lombaires rémanentes dans mes beaux jours de sportif.

Dernier traitement prescrit pour l'éclopé que je suis: l'ostéopathie. En effet, après avoir parler du malheureux fait que mes orteils gelaient aussi vite que vient un puceau lors d'une première fois à mon entourage, on me suggéra une visite chez l'ostéopathe tout de go. Docile comme je suis, c'est ainsi que je me retrouvai dans un centre de soin de santé et beauté quelconque, entouré de magazine de traitement de peau et de fille de 24 ans à la peau ultra bronzé aussi magané que celle de femmes de 50 ans. Mais voilà, n'étant pas tant en santé (semble-t-il) et pas tant beau, je me dis que c'est en plein mon genre de centre! Alors que je lisais un article (Le métrosexuel, cette race à dompter), on m'appela et je me dirigeai vers la salle avec un peu d'appréhension. Après la chiropraxie, un ramancheur, kinésithérapie et même un guérisseur, je me demandais bien de quoi pouvais avoir l'air les traitements.

Rendu là, elle m'explique que mon trouble de circulation sanguine est sans doute dû a la compression de mon aorte par une tension de mes intestins ainsi que le manque de circulation dans mon tendon entre tibia et péroné. Hé ben! Je m'allonge, n'ayant plus que mes modestes boxer pour me masquer le josélito, et le traitement débute.

Elle commence par me jouer dans la section bas-du-dos-début-anus. Elle m'informe ensuite que mon coccyx est déplacé, qu'il est rendu ''décallé'' vers l'avant. Elle rajoute même que ''je devais être inconfortable sur des petites chaises de bois''. Avoir été de mauvaise foi, je lui aurais rétorqué que je ne connais personne qui dit "Caliss, on oublie si souvent à quel point c'est confortable une chaise de bois", mais bon, j'étais là de toute bonne foi.

Elle a ensuite appuyé sur 3 sections de mon estomac. Une qui était la jonction du gros et du petit intestin: douleur moyenne. L'autre qui est supposément un point charnier du gros intestin, ça a un nom mais je ne m'en souviens plus: douleur moyenne. Elle appuie ensuite au centre un peu sous le nombril: Saint Criss! Étant un homme fort et viril, je ne laisse aucunement paraître ma douleur. Lorsqu'elle s'enquerît de mon sort, je rétorque: "On m'avait dit que ça faisait pas mal plus mal que ça!"

Elle me taponne ensuite tout le long du mollet. Encore là, petite tension désagréable. Et puis c'est tout. Le traitement est terminé. Elle m'indique que je pourrais sentir des raideurs aux mollets et qu'il serait normal que j'aie une diarrhée. Je repars en voiture, mes mollets sont effectivement fort tendus. Voilà qui laisse présager le pire pour la constitution de mes selles.

Finalement, l'inondation annoncée a eu lieu. J'avais été averti. J'étais un peu comme Noé et l'ostéopathe était Dieu, mais sans les animaux pis sans arche... En tout cas, j'y retourne début janvier et j'ai hâte d'aller jouer au hockey pour voir si mes pauvres orteils gèleront toujours aussi vite.

mercredi 12 décembre 2007

Des affaires de même

Une T-Mobile: 5000$
Des pneus d'hiver: 240$
L'essence pour la semaine: 30$

Voir le malade qui nous a coupé dangeureusement il y a 2 minutes arrêté sur l'accotoment, la police derrière lui, ça na pas de prix.

lundi 10 décembre 2007

Parler "Bébé"

Je suis tendu. Ô bien sûr, je suis quelqu'un de tendu à la base mais particulièrement ce temps-ci. Sans doute à cause du rush de fin de session, des cadeaux de Noël à acheter, de mon aine ma foi décalissé, pour toutes ces raisons, mon taux d'irritabilité est à son summum. La seul chose plus tendu que moi en ce moment est sans doute l'organe de Ron Jeremy dans un plateau de tournage près de chez vous.

Enfin bref, ce qui m'irrite particulièrement ce temps-ci, c'est les gens qui parlent "bébé" dans mon entourage. Samedi dernier, ma cousine était chez ma mère avec ses deux petits gars de 4 et 2 ans. Dans ces occasions là, ma soeur sort les Bloc Lego, les "toutous", tout le tralala. Et vient avec ça le fameux dialecte enfantin que l'on connaît tous.

"Viens-tu jouer avec la "toto" "
"C'est beeaaaaauuuu, bravooooo"
" T'as mangé ton ghetti?"
... Kessé ça...

J'ai peine à comprendre le déclic, où l'absence de logique, qui amène les gens à parler comme des déficients mentals à partir du moment où leur interlocuteur ont moins de 8 ans. Parfois je me dis que les enfants doivent rire dans leur pas-de-barbe de voir des "adultes" se ridiculiser de la sorte.

Tout ceci n'est cependant que la pointe de l'iceberg versus ce qui m'attend le dimanche soir. Depuis maintenant plus d'une dizaine de semaines, je joue au cosom le dimanche soir avec des gens de mon programme. Parmi mes coéquipières se retrouve la fameuse "Bière", fille ainsi surnommé par le Fameux Donnaconnien de part son obsession pour l'alcool et ses apports sociaux. "Bière", âgée de peut-être 21 ans, nous parle comme si nous avions 2 ans. J'ai peine à croire qu'on puisse en arriver là. Parfois, dans des moments éhontés d'égarement, je me mets à songer à ce dont ça peut avoir l'air lors d'ébats sexuels... Juste à penser à son ton de voix et à sa façon de parler ridicule, mes bijoux de famille se résorbent. Pourtant, la chanceuse a un concubin fort sympathique qui d'ailleurs garde nos buts... Difficile à s'expliquer.

Décidément, le parler "bébé" est un mystère complet pour moi... Je persiste à croire qu'on abrutit nos enfants en leur parlant de la sorte. Il faudrait tous faire comme Robert De Niro dans Meet the Fuckers 2!

dimanche 9 décembre 2007

La Folle

Parce qu'il y a du monde qui n'ont visiblement pas de vie...

Le bloggeur achève sa run de publi-sac et se rend à la maison de la sympathique dame désormais connu sous le doux patronyme de criss de folle dame étrange. Comme toujours, la sociable criss de folle dame étrange est dehors depuis que j'ai tourné le coin de la rue et attend impatiemment son publi-sac. Il faut spécifier qu'elle avait déjà eu des démêlés avec mon paternel, je ne la portais définitivement pas dans mon coeur. À mon arrivée, avec son caliss d'air de boeuf souriante comme à l'habitude, elle y va d'un petit commentaire:

Madame: En tout cas, avant il arrivait plus tôt...
Moi: Dommage, vous devez désormais attendre 2 heures de plus pour voir si la sauce tomate est en spécial...
(J'admets ici que ma réponse n'était pas celle ayant le plus de tact mais voilà, on m'avait averti que cette femme était excessive et cherchait l'affrontement, je faisais en sorte qu'elle le trouve)
Madame: Messemble que tu pourrais me l'apporter plus tôt, tu restes juste à côté...
Moi: Non, je ressens pas le besoin de faire un spécial pour apporter à quelqu'un de la publicité plus tôt. Réalisez vous que vous attendez avec impatience de recevoir des papiers contenant rien d'autre que de la pub?
Madame: Tu te trouves ben fin toi hein? J'va me plaindre, tu donnes un service de marde.
Moi: Ce n'est pas un service. Vous n'avez pas payé une CALISS de cenne pour ça, je vous dois rien. Déjà que je vous en donne 2, vous devriez être ben contente...
Madame: Espèce de petit arrogant! (La madame feint de vouloir me frapper avec sa pelle)
C'est à ce moment que je décidai de quitter les lieux, mon travail étant accompli. Je me devais quand même de terminer avec une remarque de finesse, une pointe lancée avec réparti, un dernier assaut oratoire sans équivoque.
Moi: Criss de frustré, votre clôture peinturée mauve est laite en esti...

À suivre...

vendredi 7 décembre 2007

Amitié, cette éphémère

Je prenais une bière ou deux hier avec quelques amis dans un pub à propreté aussi nébuleuse que l’orientation sexuelle de John Travolta lorsque j’ai eu une espèce de révélation, une constatation à la fois réaliste mais désolante, enfin, un peu : Fort probable que dans 10 ans, je ne côtoierais plus aucun des 3 gars avec qui j’étais.

Je me suis posé des questions sur la nature des liens que j’entretenais avec mes amis. Je réalise que pour la plupart d’entre eux, nous n’avons aucune passion commune, la même vision de la société ou des tempéraments similaires. En fait, je ne sais même pas pourquoi nous sommes amis. C’est cru, mais c’est un peu ça. Ce sont souvent des amitiés de circonstance, plaisante certes, mais basé que sur du conjoncturel.

Soyons clair, j’adore actuellement passé du temps avec eux. Souvent, on rit bien, la bière est bonne, nous avons un intérêt pour chacun d’entre nous mais en fait, je réalise que 95% de nos conversations se résument à des anecdotes personnelles ou la rétrospective de nos années antérieures.

La plupart des personnes que je connais sont des gens bien, des types incroyables, des gens hyper drôles mais pourtant, j’ai souvent l’impression qu’il manque quelque chose, je ne saurais dire quoi.

J’adore la littérature, la musique progressive des années 70, la radio, la politique et le hockey. Les gens que je connaisse aime plutôt l’entraînement physique, les anime japonais, les jeux vidéo, le ski, le cinéma, le métal, les Cowboys Fringants. J’ai souvent l’impression d’être un espèce d’outsider quand nous sommes un gros groupe quelque part, je me dis ma relation avec eux est sans doute éphémère.

Je pense que j’ai un peu cette perspective depuis le cégep. Alors que la plupart de mes amis s’enlignait tous vers un cégep, j’ai fait à ma tête et je suis aller dans un cégep anglophone, ailleurs. Je continuais à faire des trucs avec mes "vieux" amis mais déjà, je sentais que moins de choses nous liaient. Il y a des gars que je connais depuis que je suis tout bambin que je vois désormais rarement pour ne pas dire jamais. Est-ce que ça me rend triste? Oui sans doute, mais c’est aussi un peu la vie… enfin, il me semble. Je pense que ce n’est pas d’être fataliste de penser que la même chose arrivera peu à peu avec une majorité de mes "amis".

Ô bien sûr, j’ai bien 2 ou 3 personnes en tête que je pense bien côtoyer toute ma vie, mais encore là, qui sait… Alors que j’étudie et serai sûr le marché du travail dans 2 ans et demi, des gens près de moi parte en voyage un peu partout dans le monde. Ils vont voir la France, la Bolivie, le Madagascar. Certains sont partis des mois durant et lorsqu’ils reviennent, ce n’est déjà plus comme avant. Ce sera quoi si je vais travailler à Toronto où ailleurs? Poser la question c’est y répondre…
J’essaie de me dire que je vais faire l’effort pour entretenir mes liens. Déjà là, faire l’effort, n’est-ce pas en soi la preuve que c’est dans la nature des choses que de perdre peu à peu ses liens? Ou peut-être suis-je un espèce d’ami déloyal inapte à bâtir des liens durables? Je ne sais bien pas.

Et puis quoi, peut-être que je vais revoir de bons amis après 5 ou 10 ans. Ce sera plaisant, convivial. On se racontera nos vies, nous nous rappellerons des anecdotes du passé, nous nous souviendrons de ce que nous aimions chez l’autre. Mais la personne qui sera en face de nous sera bien peu différente d’un inconnu, distincte d’un quidam que par une commune parcelle de vie depuis longtemps relégué au passé. Trop sombre comme portait, peut-être…

Je pense à plein de gens qui ne font plus parti de ma vie. Il y a cet ex demi-frère que j’ai côtoyé 5 ans et dont je n’ai aucune nouvelle depuis 3 ans, ce groupe d’amis avec qui j’ai partagé 2 ans de ma vie après m’être fait expulsé d’un école et que j’ai dégueulassement jeté ensuite comme l’idiot que je peux parfois être. Il y a un fantastique gars que j’ai côtoyé au cegep et que j’ai déjà peine à voir depuis 6 mois : The Warrior. Tout ça me rend triste.

Mais voilà, la vie suit son cours. Des gens quittent, d’autres arrivent. Je pense qu’il faut dire au gens près de nous à quel point ils sont merveilleux pendant le temps qu’on les côtoie car bien vite, il pourrait être trop tard…

jeudi 6 décembre 2007

Suggestion Cadeau?

Noël approche à grand pas. D’ailleurs, je me réserve le droit ultérieur de peter une coche ultérieurement sur la musique de Noël qui envahit indubitablement nos vies tandis que le mois de décembre s’installe peu à peu mais pour l’instant, je veux parler suggestion cadeau.

Depuis tout jeune, j’ai toujours su plus ou moins clairement ce que je voulais à Noël. Dans mes années d’innocence, mes désirs à l’arrivée de la Fête du Petit Jésus se résumaient assez aisément : NHL 9X (où X est un chiffre de 6 à 9). Je me souviens particulièrement d’une année où j’avais reçu NHL 97, John Vanbiesbrouck sur la pochette, pour la fameuse Sega Genesis. C’est fou le plaisir que j’ai pu avoir avec les Ducks d’Anaheim : Paul Kariya, Steve Rucchin, Teemu Selanne, Teppo Numminen et Bobby Dollas, sans oublier Guy Hébert, superbe gardien s’il en est un.

Il y a aussi eu ce Noël où j’avais reçu un 3 ski avec Brett Hull sur la boîte. J’avais passé mes 3 semaines de vacance à sillonner petites et grandes pentes lévisiennes, mon derrière bien installer sur mon engin de LA MORT.
Depuis quelques années, maintenant que je travaille (travaillais pour être juste), je m’achète probablement tout ce que je veux. De nature beaucoup trop dépensière, je veux un truc, j’embarque dans ma T-Mobile et vais me le procurer. Un bon nord-américain typique qui consomme comme si le lendemain n’était qu’illusion. Que voulez-vous, je suis comme ça. Tout ceci a pour effet que je n’ai aucune idée de ce qui pourrait bien me combler matériellement à Noël.

Lors des 3 dernières années, j’ai donné une genre de liste de 35-40 livres à mes parents leur laissant le choix de sélectionner de façon aléatoire dans le lot ce qu’il désirait offrir à leur brillant rejeton qui, il faut l’avouer, le mérite bien (hahaha). C’est ainsi que ma bibliothèque prenait du volume chaque année en période de sandwich pas de croûte.

Mais voilà que cette année, je ne sais pas quoi demander. J’ai peu de temps pour lire avec l’école et je suis un peu à cours d’idée niveau suggestion littéraire. Après avoir lu Vonnegut, Palahniuk, Orwell, Huxley ces derniers temps, je suis dans une période moins inspiré. J’avais pensé demander la biographie de Pierre Bourgault mais voilà que l’auteur passe à Tout le Monde en Parle dimanche passé… pas question que je passe pour un suiveux de Guy A., non madame! Même chose pour Dennis Deyoung que je m’empêche d’aller voir chanter du Styx parce qu’il passe à Star Académie, je ne gâcherai pas ma couverture pour un livre à Noël certain! Il y a aussi la possibilité de demander des billets pour un show de Martin Matte, mais comme il n’y a rien de disponible d’ici un an, je trouverais mon Noël bien peu tangible…

Sauf que quand je m’y arrête, je fais pitié. Perdre mon temps à songer à ce que je veux demander à Noël alors que certains seraient bien heureux d’avoir uniquement un bon repas ou une famille avec qui partager le temps des fêtes. Je me trouve bête… Ça fait ben gros quétaine et je ne pensais jamais me rabaisser à écrire quelque chose d’aussi cu-cul mais au fond, l’important c’est d’être entouré des gens qu’on aime.
Bon Temps des Fêtes à Tous!

(By the way, je suis quand meme ouvert à des idées de suggestions hahaha!)

mercredi 5 décembre 2007

Tournée des WC

J'aimerais tout d'abord m'excuser auprès des coeurs sensibles du caractère scatologique de ce post.

Comme la totalité d'entre nous, le bloggeur n'échappe pas au besoin de vider son en dedans. Dans mon jargon, j'appelle ça un "Numéro 2" ou bien "Un long shot". Il faut aussi avouer qu'il s'agit sans doute là d'un moment mort de notre journée, une période où notre seule action consiste à expulser du brun. Chacun se divertit à sa façon. Certains lisent le journal, d'autres lisent les indications de bouteilles de shampoing tandis que certains en profitent pour relire un classique Dragonball.

Cependant, dans toutes toilettes publiques, ces divertissements sont peu accessibles. C'est ici que l'utilité des messages sur les murs de toilettes prennent leur réelle signification et utilité dans toute l'ampleur possible.

Je me permets de faire une parenthèse ici pour parler du fait que moi, le pas fameux bloggeur, je préfère, et de loin, les toilettes pour handicapés. Soyons honnêtes, personne ne peut rester froid devant l'apport appréciable sur la villigiature d'un Numéro Deux que peut apporter tant d'espace. L'oeil averti aura également remarqué qu'il vient beaucoup moins souvent à manquer de papier de toilette dans les cubicules pour nos amis au physique malheureusement touché. Finalement, qui dit plus d'espace dit plus grand de mur dit plus de message!!! Fin de la parenthèse.

C'est ainsi que pas plus tard qu'hier, j'évacuais matière fécale lorsque mon oeil semi-scrutateur tomba sur une saveureuse discussion entre ce que soupçonne être 2 protagonistes. En voici la saveur:
- J'ai baisé ta mère
- Ma mère est morte
- Je sais, elle a été assez dure à déterrer!

Quoique les bien pensant pourraient dire que le niveau de l'humour de ce message ne saurait être évalué par d'autre qualificatif que celui de la matière qui justement quittait mon corps à ce précis moment, je l'ai bien ri. C'est ainsi que je me suis lancé dans un travail de recherche titanesque et entreprit de faire l'impromptu Tournée des WC afin de répertorier les plus savoureux messages qui ornaient les sublimes murs vert pastel de notre bel université.

Voici donc le fruit de mon labeur:
-As-tu déjà vu un éléphant avec un affro? Regardes en bas...
-La vie militaire est comme une érection matinale: longue, dure et inutile.
-Ici bas sur le trône, en train de pondre du prof de math un clône...
-Tout le monde pisse sur le parquet, sois un héro et chie au plafond
-Ce papier de toilette est tel Chuck Norris. Dur comme le métal et n'accepte de merde de personne.
-(Sur le plafond) Si tu regardes ici, chier doit être bon!
-(Au dessus d'une urinoir) Qu'est-ce que tu regardes? La joke est entre tes mains.
-100 milliards de mouches ne peuvent se tromper, la marde ça sent bon
-Nous pensons tous qu'elle est petite...
-Je mange de la chair humaine... et j'ai le droit de vote (glauque...)
-(Au dessus d'une distributrice de condom) Cette gomme goûte bizarre.

Et voilà! En espèrant que certain d'entre vous participeront à la Tournée des WC par voie de commentaires.

Je termine avec un vidéo sympathique d'une pub de chasse-moustique de la Côte d'Ivoire. Super Timor!

mardi 4 décembre 2007

Pas game de sourire

Comme certain d'entre vous le savent déjà, le bloggeur arrondit ses fins de mois en passant le Publi-Sac. C'est ainsi que je me retrouve à silloner les rues et ruelles lévisienne en ce tout jeune décembre. J'aimerais profiter de cette dite tribune pour simili peter une coche dont la répercussion rappelera sans doute la grandeur de Luc Senay, j'en conviens.

Voici les faits: On ne répond pas à mes sourires dans la rue! Je dirais même plus: On ne répond pas à mes sourires dans la rue, au Canadian Tire, à l'université, au Bingo, partout! Que ce passe-t-il?

Évaluons premièrement le groupe de personne particulièrement concerné. Sans vouloir tomber dans la généralisation facile, il s'agit souvent de personnes du 3ième âge qui feigne la cécité temporaire. De plus, il ne faudrait pas oublier l'apport non négligeable qu'apporte les femmes de 43 ans à caniche qui font leur part pour contribuer à ma frustration.

Poursuivons avec un exemple typique de situation courante. Je marche dans la rue, Publi-Sac à la main et coeur exaltant, lorsqu'une personne quelconque a le loisir de croiser ma route. Gentilhomme et jovialiste aguerri, j'y vais de mon plus scintillant sourire. Qu'ai-je comme réponse?? Qu'ai-je messieurs dames et vous là, la fille qui détourner le regard, qu'ai-je comme réponse? L'indifférence totale! Dans le meilleur des cas, la personne baisse le regard, je sais alors au moins qu'elle a vu mon sourire mais préfèrait le fuir. Kessé ça??

Je me souviens d'une époque où les parquets du primaire je fréquentais, on nous disait que sourire à une personne âgée, c'était la power B.A. qu'on pouvait faire. On poussait l'audace à tenter de nous faire croire que nous deviendrions alors "des rayons de soleil"... Foutaise! Les gens ont désormais peur de se regarder dans les yeux. Nous vivons chacun dans notre petit cocon avec un infime groupe sélect de personne que nous laissons nous approcher, il y a un inconfort collectif tangible qui me fiche les boules...

Ô bien sûr, les langues sales diront que c'est de ma faute. On dira qu'un mec arborant une tuque du Canadien dont la blancheur est depuis longtemps chose du passé, portant un cache-cou gris orné d'une petite coulisse de morve à peine gelé et chaussé de vieux basket plein de peinture, c'est pas très invitant... "Voilà!" dirait le Capitaine Roux. "Jugement éhonté" est ma réplique cinglante. Il n'y a pas de raison pour ne pas sourire à quelqu'un qui nous sourit un beau samedi après-midi où le soleil seul tâche l'azur céleste (haha)!!

C'est pourquoi je pousse désormais l'audace à saluer les gens qui détournent le regard. Ça crée un malaise évident mais ô combien jouissif de mon côté. Ainsi donc, si un petit gars qui passe les Publi-Sac vous salue, vous saurez qu'il s'agit du Tapageur!

vendredi 30 novembre 2007

Céréales et Chocolat

Il y a des choses inexplicables qui nous arrive dans la vie, des situations conjoncturelles qui nous amène à vivre des rocambolesqueries (je guess que ce mot existe) insoupçonnées. Non, je ne parle pas ici du Maître du Loft qui m'envoie des emails pour des raisons que j'ignore afin de m'annoncer en primeur que Sébastien a disparu du loft(?)... Je parle plutôt de Céréale et de Chocolat.

J'ai une mère prévoyante, le genre à avoir 48 cannes de soupe tomate d'avance au sous-sol, 4 bouteilles de ketchup, 10 cannes d'ananas broyés, 22 jus oasis, enfin vous voyez le type. Mon père est un tout autre type de gaillard. Ainsi, il n'est pas rare de me lever et de découvrir, ô malheur, une pénurie de lait dans le frigidaire. Étant un être à lâcheté notoire, il serait saugrenu de penser que je pourrais moi-même prendre l'initiative d'aller en acheter au dep pour mon déjeuner.

Voilà donc pourquoi je me suis retrouvé, hier matin, un bol de Frosted Flakes versé et la mine déconfite suite à la malencontreuse découverte d'absence de "jus de vache". Ceux qui ont vécu l'expérience savent tout comme moi qu'il y a peu de chose plus pénible (ouf) que d'avoir à remettre le contenu d'un bol de céréale dans sa boîte. N'ayant pas dit mon dernier mot, j'aperçois, derrière le jus Tropicana et la moutarde, une pinte de lait au chocolat qui me fait de l'oeil. Vous devinez la suite. Je me retrouve donc en pyjama à écouter Gildor Roy en mangeant des Frosted Flakes dans le lait au choco.

Première constatation, le sucre sur le dessus des céréales n'arrive pas à pleinement se dissoudre dans le lait. La Saturation qu'ils disent?? Deuxième observation, le sucre, c'est comme entendre parler de la course à la mairie de Québec, c'est ben le fun au début mais trop c'est comme pas assez. Finalement, je m'en suis tenu à un bol, tant pis, je dinerai plus tôt.

Je me brosse les dents, finalise mon lunch et pars en direction de l'école. En chemin, je réalise que j'ai une haleine du saint calisse. Malaise. Toujours difficile de gérer une situation de la sorte. À l'école, j'essaie de me gargariser avec de l'eau des abreuvoirs. Peu concluant. Je m'achète un jus d'orange, c'est pire encore. J'arrive en classe, je respire par le nez comme un taureau. Finalement, on m'offre une gomme, je suis sauf. Morale de l'histoire, les céréales et le chocolat, c'est le mal.

mardi 27 novembre 2007

Le bibelot de rhinocéros

Je fouillais dernièrement dans un ramassis de truc que j'ai écrit il y a belle lurette, je me rends compte que c'était de l'absolu n'importe quoi... en voici un extrait:

Dans une lointaine contrée, à chaque année, avait lieu une grande chasse. Je vous parle ici de la chasse au bibelot de rhinocéros. Véritable rite de passage oedipien, je vous raconterai ici la chasse de 1974.


Il est important de savoir que parmi les différents vainqueurs de cette chasse se retrouve des hommes d'une grande éminence. On a qu'a se rappeler les victoires mémorables de Jean-Guy le Grand, Rudolph le Barbare, Anthony le Barbu, Ti-Louis le Gérant de Pacini, Daniel le Sanglant et Victor le Sensuel. On peut donc affirmer qu'il s'agit là de la chasse la plus importante organisé de par le monde.


Lors de cette mémorable chasse de 74 se retrouvait des participants de grande qualité. Germain le Jovial, Firmain le Sournois et Bobby l'Invicible pour ne parler que de ceux là. Les épreuves étant organisé par le cercle des fermières local, il est clair que nos concurrents ont eu à surmonter des épreuves incroyables.


Première femme à participer à la Chasse, Rita la Sanglante remporta la première épreuve, celle du goûter de la tarte. Rapidement, les choses devinrent plus corsé avec l'épreuve de dépecage de mouche remporté par Daniel le Minutieux. Lors de la troisième épreuve désormais épique, Firmain le Sournois remporta la compétition de tag BBQ à l'aide d'une stratégie imparable.


La table était donc mise pour une 4ieme et dernière épreuve absolument incroyable. Les yeux étaient rivés sur Firmain le Sournois pour cette compétition de lutte dans la boue. Cependant, c'est un concurrent absolument bestial qui se démarqua. Rapidement, Tony l'Impestueux mis tous ses adversaires au plancher et remporta le trophée utlimement convoité: Le bibelot de rhinocéros. À lui la gloire, la célébrité, les femmes et les gateaux Vachon.


Aujourd'hui, Tony l'Impestueux se fait appelé Guy Mongrain et anime différente émission de télévision.


Sans commentaire...

lundi 26 novembre 2007

Moi ou l'Art d'être un addict excessif

On dit souvent que le premier pas vers la guérison, c'est d'avouer ses problèmes. Je me lance. Je suis un consommateur occasionnel excessif. Bien sûr, il y a longtemps que je suis au courant. Depuis tout jeune âge (lire ici un genre de 14-15 ans), je suis conscient de ma situation précaire. Les signes ne mentaient pas! Bien évidemment, je parle ici des questionnaires sur les types de consommateur en FPS!

Et oui, en plus de m'apprendre toutes les MTS, que parler en "JE" c'est la voie du salut, apprendre de nouvelle façon de consommer de la drogue et pourquoi ne pas battre une femme, le cours de FPS m'a montré la cruelle vérité sur mon profil type de consommateur. Ô, je fesais mon insouciant à l'époque, je feignais cécité et vivait dans un monde de nuage mais voilà que la vérité me rattrape dernièrement et tel une candidate d'Occupation Double qui se fait montrer un vidéo d'elle-même en action de concubinage, je suis pris au dépourvu.

J'entends déjà des voix s'élever et tenter de minimiser mes propos en disant "Ben voyons", ce à quoi je répondrai "Ben jt'el dit". Afin de soutenir mon argumentaire pourtant déjà fort étoffé, je vais ajouter moults exemples qui sauront convaincre les Jean-Luc Mongrain parmi vous.

Prenons le cas de ma fin de semaine. Après une semaine tout en étude et en sacre, je fis l'erreur de naviguer sur mon recepteur Illico (machine du diable s'il en est une). Après deux parties du mythique Cannonball et un épisode de la culte série Radio Enfer, je tombai sur la section En vedette. C'est dans cette section, sous-division du mal, que j'aperçus Omertà. Ayant lu un dossier dans La Presse dernièrement sur les meilleurs shows de l'histoire de la tivi québecoise, j'étais curieux de vérifier les critiques élogieuses sur la dite série. C'est ainsi que sans crier gare, je passai une partie de mon après-midi à écouter back to back 3 épisodes. Dimanche matin, paf, 4 autres épisodes et 4 autres dans l'après-midi. Voilà, je venais de visionner la première saison au complet... Voilà un exemple typique du blogueur à l'oeuvre. Évènement qui n'était pas sans rappeler mon marathon des 3 vieilles saisons de Lance et Compte, les dents de sagesse fraîchement retiré et la médication dans le tapis.

Dernièrement, j'ai aussi redécouvert le poker online. Véritable panacée du poker, PokerStars c'est emparé de ma personne et ne s'en départi désormais plus. À l'heure où j'écris ses lignes, je joue sur 2 tournois ainsi que sur une table à part. Il y a peu de temps, je me suis retrouvé, minuit depuis longtemps oublié, à jouer au Poker alors que 8h30 sonnerait le début de mes cours le lendemain. Je donwload actuellement des livres de poker et mes vacances serviront certainement à perfectionner mon jeu.

Cet été, le dernier Harry Potter sortait. Je l'ai lu en 6 heures. Pas capable de faire durer le plaisir, inapte à me contrôler, dans l'impossibilité de prendre mon temps, j'ai consommer le livre comme on consomme un 2 litres de jus Fruité aux pêches un lendemain de brosse.

Même chose pour l'alcool, des herbes dont la finesse n'a rien de l'épice, l'amour, la musique, quand je pars sur une shire, je deviens un peu... fou. Peut-être que tout le monde est comme ça, je m'en fais sans doute un peu pour rien, mais saint criss de god fuck, j'trouve ça inquiétant!! Je suis à la recherche de conseil pour me débarassé de mes excès, à l'aide!!

jeudi 22 novembre 2007

Conduire dans une tempête ou Être un homme au 21ième siècle

MéteoMédia annonçait hier une chute de neige pour aujourd'hui (un gros 30 centimètres!). C'est donc avec le coeur léger que je me suis levé ce matin en me précipitant à la fenêtre pour voir si la "tempête" annoncée était du rendez-vous. Force était de constater que le ciel, bien que menaçant, n'avait pas encore déchaîné la fureur pour citer un Donnaconnien au dialecte étrange. Pas l'ombre d'une brise et à peine 2 ou 3 flocons pour déchirer l'azur.

Puis, vers 6h45, alors que le Bloggeur se nourrissait de pain rôti trempé dans la crème (déjeuner primaire s'il en est un), le vent se leva. Tandis que le gars de la rédio annonçait des fermetures d'école, la neige se pointait (enfin) le bout du nez. Maboul tel étron (fou comme d'la marde), il ne m'en prit pas plus pour bâcler mon cycle de début de journée et m'élancer le plus rapidement possible vers ma voiture.

C'est que voyez-vous, j'adore conduire sous la neige! Le sentiment de partir en expédition, affronter la nature, de braver les embuches, quel feeling! Je pense qu'il s'agit là d'un des derniers retrachements de la masculinité contemporaine avec l'ouverture des pots de pickles, l'écrasage d'araignées et le pelletage. Laissez moi vous dire mesdames qu'il y a peu de choses aussi grisante que de dépasser sur l'autoroute une femme qui aggripe son volant comme naufragée aggripe sa bouée alors que des bourrasques secouent nos voitures.

Bref, en ce jeudi, veille d'examen de mathématique financière dont l'ombre gagne en densité, j'embarque dans ma T-Mobile et met l'album Pet sounds des Beach Boys (album mythique qui est sorti dans l'ombre de Sergeant Pepper à l'époque, dommage). Je suis un peu déçu, la chaussé est sèche, heureusement j'ai manqué de lave-vitre afin de rajouter un peu de piquant. Seul moment croustillant, un petit dérapage au moment de stationner ma voiture... J'espère que le retour à la maison sera plus exaltant!

mardi 20 novembre 2007

Coming out

Il est finalement temps que je sorte du placard. Je fais mon coming-out. Bien sur, mes amis proches le savent, d'autres s'en doutaient. Mes parents ont toujours eu des soupçons. Évidemment, il n'y a rien de mal à ÇA. Il n'y a pas d'études officiels, on s'entend mal sur le pourcentage de la population qui est ainsi, mais je ne suis pas le seul, il y a des communautés. J'ai longtemps essayé de le cacher, j'avais peur du jugement meurtrier des autres. Mais voilà, aujourd'hui, je l'affirme haut et fort: j'écoute la radio AM.

Véritable rejet des médias, la radio AM fait pourtant parti de notre quotidien depuis 1906! Mais voilà, depuis l'avènement du FM fin 60-début 70, les gens se plaisent à délaisser la bande AM qui pourtant leur avait été si fidèle! Certain prétexteront un meilleur son au FM parce que plus hautes fréquences et moins d'interférence électrique. Foutaise! Il ne s'agit là que de snobisme éhonté!

Je résumerais ma position vs la radio AM par: La radio AM c'est la vie. Des Amateurs de Sports à Bonsoir les Sportifs sans oublier Bonjour la Nuit. Il y a même eu une époque où on pouvait entendre Doc Mailloux à l'écoute! C'est vous dire l'excellence de la bande AM. On sous-estime souvent la beauté, que dis-je, la magnificience des lignes ouvertes. On oublie trop souvent la bonne vieille culture du Joe Connaissant. Combien de fois je me suis régalé d'un commentaire savoureux à une ligne ouverte quelconque. Ma vie ne serait pas la même sans les quiz et les faits mérites de Jacques Fabi. Je n'aurais pas la même joie de vivre sans les po pire de Ron Fournier.

Que ce soit pour entendre des théories de l'ordre: Si on mettait des paratonerre partout dans nos forêt, on sauverait en bout de ligne sur les feux de forêt, ou que ce soit pour entendre parler de phénomènes paranormaux sur des postes américains, le plaisir est toujours au rendez-vous avec le AM.

Dernièrement, je fus victime d'un jugement assassin, discrinatoire, dégueulasse! On m'a bafoué après que j'eus parlé du AM. Sachez que c'est révoltant! Que ceux ou celles qui se reconnaissent souffrent de honte! Mes fins de soirée avec Am 800 représentent une partie cruciale de ma vie.
Ils ont fait de moi un homme meilleur.

dimanche 18 novembre 2007

T'abuses de public-sac quand...

Le passage de publi-sac occupe tous mes samedi matin, mais quand savoir à quel moment ça occupe une trop grande place dans sa vie??

Le passage de publi-sac occupe une trop grande place dans ta vie quand:

...le fait qu'ils n'y aient pas beaucoup de circulaire fait ta journée
...tu connais par coeur où sont placés les boites à lettre de chaque maison
...tu donnes des surnoms à certaines personnes sur ta run
...tu as pris du temps pour te pratiquer à plier un hebdomadaire en considérant ça comme un investissement de temps
...les vieilles dames qui t'attendent remarquent que tu as eu une coupe de cheveux
...tu te dis qu'il y a une régression linéaire interessante à faire pour vérifier la corrélation géographique des portes avec trous pour insérer le courrier et que tu passes 20 minutes à te demander quel serait le degré de liberté du chi carré
...tu n'as mal qu'à une seule épaule
...tu choisis les chansons à mettre sur ton lecteur mp3 en fonction de ta run de publi-sac plutôt que de ton entraînement ou tes loisirs
...tu essaies de calculer la fonction qui déterminerait ton nombre de pas (marche vs course) tout en prenant la dépense de calorie en contrainte lagrangière et fait la dérivé pour optimiser ton salaire par pas
...tu considères ton engueulade avec une folle sur ta run comme un fait saillant de ta semaine

En terminant, content de voir que je ne suis pas le seul à avoir des réserves sur le papier dans roche-papier-ciseau!

Une semaine du bloggeur

Voilà un fichu de bout que je n’avais pas pris quelques minutes de mon temps pour parler un peu de moi et de ma vie pas pire trépidante (mettons à moitié aussi trépidante que celle de Patrick Huard, c’est toujours bien ça). C’est que voyez vous, j’ai des examens et cela gruge beaucoup de mon temps (ça et Poker Stars, je l’avoue… je reviendrai là-dessus plus tard). Voici donc en primeur, le portrait type d’une semaine avec comme point culminant un test le vendredi dans la vie du fameux bloggeur.


Lundi : Je me lève assez tôt (5h45) et me dirige dans ma douche qui se veut courte (22 minutes héhé). Ayant eu la brillance de faire mon lunch la veille en écoutant le maître de l’entrevue (sic) Lepage, je suis gras dur et j’ai la vie devant moi. Je me fais donc un méga déjeuner où œufs, bacon et jus d’orange sont au rendez-vous. Arrivé à l’école, je passe mon heure libre à lire des articles ou des forums sur le web. Une fois l’avant-midi passé et mes seuls cours de la journée aussi, je dîne et me dirige vers la bibliothèque pour me lancer dans ce qui ce veut être marathon de devoirs. Cependant, arrivé là-bas, c’est toute autre histoire. Je me mets «up to date» niveau potin sur msn et lis des articles wikipédia sur un sujet divers (exemple : le culte du riz dans certaine région asiatique…). Finalement, je m’attèle à la tâche et réussis à enchaîner quelques numéros. Je soupe et passe la soirée à semi faire des devoirs, semi regardé un documentaire sur l’évolution de la barbe de Russel Crowe à travers les âges. Revenu chez moi, j’écoute C.A. et est bien confiant que le test sera de la petite bière.


Mardi : Je me lève moyen tôt (6h00) et me dirige dans ma douche qui se veut moyenne (26 minutes). Je fais ensuite mon lunch assez élaboré tout en mangeant des céréales qui finissent toujours par être CALISSEMENT trop molle suite à saucette excessive dans le jus de vache. J’assiste toute la journée à des cours et me dit que les pauses de 2 heures entre chacun d’eux sont là pour me gâter et relaxer (parce que je le mérite tellement…). Une fois que j’ai soupé, à 6h30, je fais peu de devoir en me disant «Ouin, va ben falloir je commence à faire plus de devoir moi là».


Mercredi : C’est le nombril de la semaine, le zénith hebdomadaire, l’apothéose de la procrastination. Je me lève à 10 heures (je ne l’ai pas avoué dans ma description du mardi mais j’ai pris 1 bière ou peut-être deux…). Je mange une soupe Ramen et pars à l’école. Je lis un roman en me disant que de toute façon, je suis encore trop endormi pour vraiment être performant. Je suis mes cours qui finissent à 7h30 et rendu là, je me dis qu’il est bien trop tard pour commencer à faire des devoirs. J’écoute donc des podcasts de radio américaine en me faisant accroire que je conserve mon anglais comme ça et qu’en plus, ça va me «culturer».


Jeudi : Fuck the fucking fucked by a fucking fuck world. Je me lève à 6h15 et prend un fake de douche (15 minutes). N’ayant pas fait mon lunch la veille, je le bâcle en me nourrisant de pop-tart, pop-tart que je mange sans même prendre le temps de manger le contour avant et le milieu ensuite!! Arrivé à UL, j’assiste à mes cours et me lance dans une série de devoir à compter de 2h30. Mon efficacité est incroyable. L’adrénaline du «criss de moron, t’es dans marde» fait son effet habituel et je survole littéralement les embuches mathématiques qu’on tente de semer devant moi. Je suis le roi du monde. Puis, je retourne chez moi confiant d’owner(26 anglicismes du texte!) le test du lendemain. C’est alors que je commets l’erreur fatale. Je me connecte sur msn et pop-up (27!) dès lors des fenêtres d’amis étudiants qui me demandent les pires questions qui ont tôt fait de démolir ma confiance illusoire. Ça y est, je suis fendu.


Vendredi : J’arrive à l’école abusivement tôt (7h12). Je pars tôt, j’ai toujours peur qu’un accident sur le pont me mette dans l’étron. Je fais les cent pas en révisant mes feuilles de résumé que j’ai rédigé tel naufragé qui souffle soit même sa bouée. Puis, les autres étudiants arrivent et c’est alors que l’acteur en moi embarque. Je me la joue homme confiant. Tranquille Émile comme dirait l’autre. Je suis le mur imperturbable qui ébranle les autres dans leur conviction de peur. Mais sous cette façade se cache une poule mouillée qui se répète qu’il a encore perdu son temps toute la semaine. Ce masque de confiance n’est autre que tronche illusoire. En bref, je me chis littéralement sur le torse! Finalement, le test a lieu et j’en ressors toujours stressé et en criss après moi-même mais que voulez-vous haha, je suis comme ça!!

samedi 3 novembre 2007

Le Bloggeur au Clip

Véritable spartiate contemporain, émule sensationnel des plus grands guerriers, figure mythique du 21e siècle, le blogueur ne recule devant rien. C’est dans cette optique que je me suis rendu dans un endroit dont le mythe saurait approcher la grandeur du mien : Le Clip. Véritable institution de l’œuf au vinaigre, temple de la quille de Bleue, lieu de culte de la crasse, que dire de ce bar si ce n’est qu’il abrite la quintessence du ’’cossé ça?’’.

Vendredi soir, après quelques games de pool avec La Légende, Le Pauvre, Le Poudré et Le Roi, nous nous rendîmes (quel belle utilisation du passé simple, je m’émeus moi-même…) donc dans le dit Bar. Il est important à ce stade-ci du récit de préciser des faits notoires dignes de mention : nous étions un vendredi (lendemain du jour de paie) et un 2 novembre (lendemain de la réception du beau chèque par la malle par nos amis de l’assistance sociale). Inutile donc de vous dire que le bar était aussi plein qu’une église par un dimanche de 1952.

Ainsi donc, nous pénétrâmes (ouf!) dans Le Clip presque sur le coup de minuit. À cet instant, on aurait cru qu’une déchirure s’était opérer dans l’espace temps afin de le suspendre. Le silence fut dans le dit bar de chansonnier et nous nous retrouvâmes avec deux douzaines de regards braqués sur nous tel hétéro en bar gay. C’est à peine si le chansonnier, un Christian dont je traiterai plus tard, n’a pas arrêté de jouer.

Rapidement, la barmaid (et non barman comme le dit si bien La Légende) se dirige vers nous et prend nos commandes en faisant preuve de patience lorsque Le Pauvre a pris 3 minutes à compter ses orignaux et ses huards. À peine 5 minutes après notre étonnante arrivée dans l’antre de la chemise en polar, le singer annonce qu’il va prendre une pause (comprendre ici se claquer 3 cigarettes, une branlette et une pissette en 10 minutes). La serveuse amène les commandes et nous profitons de cette accalmie pour cerner en profondeur les clients en présence.

Sans le moindre doute, une femme sort du lot. Haute de peut-être 5 pieds 2, pesant au plus 90 livres, elle arbore une couette ainsi qu’un bandeau rose sans oublier sa ceinture ornée de brillants digne de ma voisine âgée de 6 ans. Celle que nous appellerons pour les besoin du présent texte « la cocotte » se trémoussait au son de l’original Boys of the Summer en engouffrant ce qui ne saurait être autre que restants de son cheque de la veille dans une bonne vieille machine de Loto-Québec.

Je ne pourrais mentionner la désormais nommée Cocotte sans parler de ce qui semble être le parrain du réseau des bars miteux de Lévis, un homme du nom de Michel également connu sous le patronyme du « dodelineux de tête ». Ce dernier, que j’ai aperçu dans 3 bars différents buvant 3 sortes de bières différentes, habillé de 3 façons différentes mais dodelinant la tête toujours de la même façon est un mystère. C’est ce qu’on appelle la constance sans doute. Bref, Mike semblait hypnotisé par Cocotte. Enfin, c’est ce que je décelais dans son regard où se côtoyaient air ludique et absence totale.

De plus, je me dois de parler des 2 groupes majeurs qui se dessinaient dans la masse. Immédiatement à côté de nous étaient regroupés 6 ou 7 personnes dont l’allure et la propreté présentent des lacunes flagrantes. Une dame me fait peine à voir. La bouche grande ouverte, elle scrute le vide et son gilet laisse entrevoir des seins dont le niveau s’apparente à celui de son ventre. À ses côtés, des hommes dont la virilité est inquestionnable de par leurs barbes proéminente et leurs chemises à carreaux. Se rajoute au lot une femme à la chemise blanche style matante année 80 et les boucle d’oreille pour matcher ainsi qu’un « jeune » homme de 30 ans qui semble être conscient de son relatif échec dans la vie. Je pense que ce groupe se résume en 2 moments clés, la femme à chemise blanche (60 ans minimum) essayant de frencher le jeune de 30 ans en lui disant « tu es mon fils », ainsi que la dame à barbe absente qui passe une tounes d’AC/DC enlacée debout avec un de nos 2 hommes virils les yeux dans la graisse de bean.

Le second groupe digne de mention en est un formé de 3 femmes de 40 ans ainsi que de l’ultime air guitar-bass-drum-cloche-à-vache-maracas player. Les femmes qui dansaient comme si leur vie en dépendait n’hésitaient pas à « montrer de la peau » aussi adipeuse soit-elle. Je peux vous dire que leur danse sur The Mexican de Babe Ruth restera à jamais gravée dans ma mémoire.

Je terminerai en parlant de Christian, l’incroyable guitariste qui a animé notre soirée. Homme aux doigts agiles et à la voix de bronze (faudrait pas charrier tsé), il a passé du Kaïn à Kiss sans négliger Iron Maiden, Black Sabbath ou Pink Floyd en terminant sur du Offenbach. Ayant cerné son public (principalement le air guitar man), Chris a enchainé les tounes rock gardant son public sur le bout de son siège et en haleine une heure et demie durant.

C’est ainsi que nous nous en retournâmes, rassasié de tant d’expériences nouvelles. Souvent, je lis des romans dans lesquels les personnages se ramassent dans des bars miteux et remplis de gens surréalistes. Chaque visite au Clip me rappelle qu’il s’agit bien là de choses possibles et réelles.

En terminant, j’ai une pensée pour la barmaid. Dans le temps où je travaillais dans la section viande d’une épicerie aujourd’hui déchue, je devais faire des chiffres de 8 AM à 9 PM durant lesquels il fallait que je lave le congélateur à viande où des morceaux divers avaient collés sur le plancher au courant de la semaine. J’étais démotivé mais je me dis que cette fille là vis une épreuve aussi dure et ce, chaque semaine!

Qu’on se le dise, le Dôme n’équivaudra jamais le Clip!

mercredi 31 octobre 2007

Le blogueur lit de l'horreur


Le blogueur lit et regarde de la violence et, quoi que ça mère en dise, n’est pas fou. Je vous entends déjà être surpris. Et oui, le blogueur a bel et bien une mère, il n’est pas Dieu le Père. Pour en revenir à la violence, je lis à la fois du King et du Sénécal. Bien sûr, je ne lis vraiment pas que ça, mais disons qu’ils occupent une certaine place dans ma bibliothèque.


Ça commencé très jeune sans doute. Je lisais des Chair de Poule et des Frissons. Puis, en secondaire 3, j’ai découvert l’enfant maudit de la littérature américaine, le roi de l’horreur, l’écrivain du Maine, Stephen King. Dans l’espace de 4 mois, j’ai bien du lire une quarantaine de ses livres. Hein quoi!?! Le blogueur lit de ces écoeuranteries?


Bien oui, parce que l’horreur, c’est aussi du suspense, c’est la tension et ça peut aussi être des livres porteurs de message. Ça peut aussi être exorcisant. Prenons Ça de King, il s’agit là d’un livre libérateur qui traite des peurs de l’enfance, de leur irrationalité. Le tout, dans le cadre d’un livre fichtrement bon qui m’a procuré bien du plaisir au long de ses pages. Que dire des Sept Jours du Tallion, ce roman de Sénécal qui traite de la vengeance d’un père auprès de l’assassin de sa fille si ce n’est qu’il apporte à réflexion. Alors que A Time to Kill de Grisham joue dans les mêmes thèmes, je pense que Sénécal apporte autant d’eau au moulin que cet auteur dont la pertinence n’est jamais remise en doute.


Pourquoi l’horreur est-elle méprisée? Sans doute parce que la peur, ce n’est pas intellectuelle. De plus, la pléiade de films d’horreur n’étant autre que chevauchement de dégueulasseries n’aide en rien la cause des livres et films plus noir. Je suis allé voir Saw IV cette semaine. Je ne peux pas dire que je suis sorti de là en me posant de grandes questions sur la vie (mais bien plus en m’en posant sur les incohérences du scénario). Cependant, le suspense est poignant et m’a tenu en haleine tout autant qu’un film policier. Bref, dans un cas de la sorte, je comprends que la violence ne sied pas un but intellectuel, mais pas non plus au mépris qu’il subit.


«Oui mais voir autant de violence, ça rend nos jeunes violent…»


En toute honnêteté, je répondrai à ça «crotte de bœuf» (Bullshit!). Certains gens parlent de catalyseur, que si une personne a déjà des tendances violentes, ces films, livres et jeux violents les conforteront dans leurs pulsions. Serais-ce possible que plutôt, ce genre de choses soit exutoires pour ces gens? Si un jeune violent se défoule sur GTA, je fais le pari que cela pourrait le défouler bien plus que le contraire. La vraie violence négative, selon moi, c’est celle qu’on voit dans les bulletins de nouvelles. C’est le cadavre ensanglanté qu’on voit sur l’heure du souper, l’enfant démembré en première page du Journal. Je suis de ceux qui pensent qu’on se doit de garder une certaine naïveté sur notre monde et ce, jusqu’à un âge plus avancé que 4 ans. Dans notre société où les enfants se font mettre la réelle violence dans la figure à peine sortie de la poussette, je pense qu’on leur envoie comme message très rapidement que la violence fait partie de notre monde et malheureusement, trop peu de parent prennent le temps d’expliquer dès un jeune âge qu’il ne s’agit jamais là d’une solution. Et ça, c’est néfaste.


Bref, j’ai fait mon coming-out, je consomme de l’horreur et je m’assume! Que quiconque essaie de rire! Je suis préparé à l’abordage.


mardi 30 octobre 2007

Youtube Time!

Dans mon lit, écouteur sur les oreilles, je me retrouve encore une fois à aller perdre de mon précieux temps sur Youtube et encore une fois, que de belles trouvailles!

1) Ayant écouté Tous pour un avec un maniaque de Céline Dion qui connaissait même son code postale lorsqu'elle était jeune (à Charlemagne!), je me suis dis que je pourrais surement faire des belles trouvailles et c'est le cas! Voici Gerry Rochon, un ultime paumé, celui qui détruit toutes tes illusions que tu entretennais sur tes connaissances sur le hockey.


2) Je me suis claqué tous les génériques d'émission de mon enfance en passant des Intrépides à Skippy sans oublier Enfant Forme (avec monsieur OD), Les Schtroumphs et Calimerro. Cependant, mon coup de coeur de la journée, c'est vraiment Boumbo!!


3) Je ne suis pas apte à décrire ce vidéo...



4) Claude Poirier, cette homme absolument incroyable:

lundi 29 octobre 2007

Derrière les portes closes: Souper de gars

Samedi après-midi, après une semaine de tractations (c’est jamais facile d’organiser quelque chose entre boys), voilà venue l’heure d’un pas vraiment traditionnel souper de gars. Ayant eu vent que la SAQ a des genre de spéciaux pour l’Halloween (ah ouin?), on s’y rend donc en milieu d’après-midi dans le but d’acheter le plus possible pour rentabiliser ce spécial qui n’est autre que cadeau de la providence! On en sort donc avec quantité de vin et nous nous dirigeons vers IGA afin de récolter victuailles.

Arrivés là, vient le temps de se questionner sur qu’est-ce qu’on achète, qu’est-ce qui fait partie des goûts majoritaires bref, qu’est-ce qu’on peut acheter sans créer un tollé? Résultat : 7 paquets de viande, une brique de fromage, 3 baguettes de pain, 2 cannes de bouillon et 12 patates, j’vous le dis, on est parti pour la gloire!


Arrivé chez La Merveille, il fait soif, on ouvre un premier 4 litres, le meilleur parce que, constat général, après, on goûtera pu ben ben. La vie est relax, on déguste un peu de vin et puis, arrivé 5h40 on se dit qu’il faudrait bien commencer les patates au four, on meurt tous de faim! Mauvaise surprise, la mère de La Merveille nous apprend que c’est 45 minutes de cuisson minimum! On est mal (insérez ici terme lié à la gestation)! Pas grave, on prend notre mal en patience.


Débute enfin le souper et avec ce dernier toutes conversations pour lesquels le qualificatif gras est de mise. Après avoir évalué à quel point untel mange mal, combien de la viande congelée c’est de la criss de marde à gérer et que le jeu « t’échappe-ta-viande-tu-frenches-la-personne-à-gauche-de-toi » n’est absolument pas de mise, on tombe dans les sujets clés de mâles qui communient ensemble, le tout sur fond de Too Much Heaven :

-Shakira ou Beyoncé?

-Est-ce qu’on devrait légaliser le pot?

-Coucherais-tu avec une fille dans une télé-réalité?

-Le Canadien fais-tu les séries?

-La grève universitaire, de kessé?

-Si Sangoku et Végéta avait eu le même développement, qui aurait été le meilleur?


Corrélation pure observée durant la soirée : plus le temps avance, plus on parle fort et plus l’argument « As-tu des stats » est récurrent. Est également notable le fait que plus l’alcool baisse, plus le « ta gueule » clôt des interventions. C’est de même un souper de boyz, les discussions sont aussi musclés que le gouverneur de la Californie dans ses beaux jours. De plus, il est primordial de spécifier que loin de nous toute conversation ludique servant à coter les membres de la gente opposée. Jamais nous ne nous abaisserions à faire de Do Date or Dump une partie de nos soirées, aussi quelconque soient-elles!


Finalement, la plupart des gars sont partis peu après le coup d’une heure sonné. Quant à moi, je suis resté un peu plus longtemps jaser avec La Merveille (alias The Wonder pour les bilingues). Parce que 2 gars qui se sont pas vu depuis 4-5 mois, ça a des choses à se dire et à se memerrer. On est pas différent des femmes au fond…

samedi 27 octobre 2007

Le bloggeur au Clap

Vendredi soir, début de semaine de lecture, le monde m’appartient! 6h, L’Ex-Populiste me lâche un coup de fil et m’invite à aller voir « un film de brun ».

-Un film de brun?, dis-je d’un ton perplexe
- Un film de hippie, de péquisse, tu sais, ceux en polonais avec sous-titre allemand, rétorqua l’homme aux lunettes folles.
- J’sais ben pas Jeff Boy…
- Pas game, ya un film français Odette Toutlemonde, ça va être drôle…

Voilà donc pourquoi moi, le blogueur désinvolte, je me suis retrouvé à La Pyramide à Ste-Foy, dans l’enceinte du Clap. Et oui, un ‘’extrémisse anarchiste de droite!’’ au Clap. Première surprise au guichet, 5 petits bidous seulement pour mon droit d’entrée pour Odette et la caissière était pas laide pantoute. Vive mon statut estudiantin! Je me dirige donc vers la salle. On m’avait compté les pires histoires, des rumeurs sordides sur les salles! Finalement, je donnerais un bon 3.5 étoiles pour les bancs et l’écran est toujours ben plus gros que celui dans mon salon!

Que dire du public si ce n’est que la moyenne d’âge atteint presque mon QI (72). Des cheveux blancs tapissent la salle et les bandes annonces commencent. 2 annonces, 2 films français, 2 films avec Gérard Depardieu. Je me demande s’ils exportent que les films avec Gerry Boy ou s’il joue vraiment dans la quasi-totalité des productions de son pays… Et puis le film commence!

Je suis plutôt perplexe. Sans réellement aimer le film, je n’ai pas détesté non plus. Espèce d’allégorie moderne sur le bonheur alliant humour et comédie-musicale tout en ayant une touche de dramatisme plus ou moins assumé, Odette Everybody a été un divertissement honnête en ce vendredi soir. De plus, tu ne peux pas t’empêcher en sortant de ce film là de te demander si tu es heureux. Ma réponse : « ouin, pas pire là ».

En bref, je risque bien de retourner au Clap prochainement. Cette activité allie cheapitude et divertissement, 2 éléments clés dans ma sélection des plaisirs qui parsèment ma vie. Quelqu’un veut aller voir le dernier de Denys Arcand avec moi??

Qu’on se le dise, tambours et trompettes, ma semaine de lecture est donc lancée et les festivités sont débutées. Après Odette Girl, je fais un souper ou l’alcool coulera à flot avec une couple de vieux chummys. À voir peut-être (pas sûr, peut-être me sommera-t-on de me taire à nouveau), un compte-rendu de ce qui se passe dans un souper de real boys.

vendredi 26 octobre 2007

Pu Capable

Je lisais plus tôt cette semaine un papier de Foglia sur les choses dont il n’est PU CAPABLE. J’y vais donc de ma petite liste exhaustive qui se veut sans prétention :

- ‘’C’est pas de ma faute!’’ (t'es sure?)
- Les caissières qui me demandent si j’ai la Carte Air Miles… Si je l’avais, jte l’aurais donné caliss!
- L’infidélité
- Stéphane Laporte
- Les accommodements raisonnables
- Les castors dans les annonces de Bell, j’aime bien Laurent Paquin mais tab…
- Gilles Duceppe
- ‘’Je suis pas fait en bois’’
- RDS qui plogue le fait qu’ils sont en HD à tous les 2 minutes
- Le nouveau CD de Nathalie Simard

Et vous, qu’est-ce qui vous exaspère ce temps-ci??

By the way, je suis en semaine de lecture depuis aujourd’hui !!! :D

jeudi 25 octobre 2007

Dumbledore aimait vraiment les baguettes




J.K. Rowling annonçait plus tôt cette semaine que le célèbre sorcier directeur d’Hogwart avait un penchant pour ces messieurs. Je dois vous avouer que moi qui entretenait des hypothèses du fameux barbu avec McGonagall ou une relation hardcore avec Dolores Umbridge, je suis redescendu sur terre…

La couverture de l’«annonce » de la nouvelle reflète bien à mon avis l’ampleur de la série. Dumbledore is gay partout! Sur CNN, Fox News, LCN ou dans Le Soleil on discute d’Albus qui, tel un Boggart, est sorti du placard. J’ai même lu une histoire d’une fille qui était en saint (mot du ptit Jésus) parce qu’elle écrivait sa thèse de doctorat sur l’ambiguïté sexuel de Dumbledore et que Rowling venait de ruiner son travail!

À dire vrai, je ne sais trop que penser de cette « nouvelle ». J’adore Rowling et la saga Potter qui possède des personnages de toutes races et je pense qu’un personnage homosexuel est tout simplement dans la continuité de l’ouverture et la tolérance de l’auteure. Et puis, tous les magiciens gays du monde ont maintenant un role model ainsi que tous les jeunes lecteurs de la série qui n’oserait pas s’affirmer.

Je voudrais commenter sur la façon dont l’auteur n’abandonne pas ses personnages à la suite de sa saga et de la façon dont elle détruit l’imaginaire des lecteurs. Je me gâterais bien de commenter sur les façons dont elle aurait pu parler de l’homosexualité de Big D dans Harry Potter and the Deathly Hallows mais je ne voudrais pas vendre le punch à mes amis qui attendent impatiemment la version française qui, d’ailleurs, sort en librairie à minuit 1 ce soir.

Bonne Lecture à tous!

dimanche 21 octobre 2007

Je déteste changer mes pneus

L’hiver approche à grand pas et avec le raccourcissement (si c’est un vrai mot) des jours arrive le temps froid. Qui dit temps froid dit neige dit pu de petite jupe dit pneus d’hiver. C’est donc pourquoi je me suis armé d’un cric et d’une croix et d’une bonne dose de patience afin de chausser ma T-Mobile de meilleurs tires (prononcer tie her ici, parce que sinon ça fait tire, pis ça c’est pour plus tard dans l’hiver)

Ceux qui me connaissent un peu savent que j’hais ça pour mourir. En fait, tous les trucs que les vrais hommes aiment faire parce que … en fait je ne sais pas pourquoi on devrait aimer ça, ben je déteste ça (cette phrase exclue bien sur toute activité masculine se faisant avec l’apport de la gente féminine). D'ailleurs, si toutes les femmes pouvaient penser comme Chantale Grimm! Peinturer un patio, changer mes pneus, sabler un meuble pour ranger des outils, ranger des outils, tondre la pelouse, faire un changement d’huile, très peu pour moi merci. Si j’ai une certitude dans la vie, c’est lorsque je serai sortie de ma relative pauvreté, je vais faire faire tout ces trucs par des plus pauvres qui voudront le faire! Que voulez vous, c’est ça le capitalisme pur et dur, c’est des gens qui tondent les pelouses des autres!

Pour en revenir à nos moutons (je me suis toujours demander d’où venait cette expression, est-ce parce que les bergers étaient du genre à prendre des grosses pauses pis oublier leur mouton de façon continuelle?), je changeais mes pneus cet après-midi. Étant un être dont la conscience est sporadique, je n’avais pas identifié quels pneus allaient à gauche et à droite (mais j’avais écrit ceux qui allait à l’avant et à l’arrière, allez savoir…) lors du printemps dernier. Ayant une foi inébranlable en ma fortune, je me lançai quand même en me disant que, selon les probabilités (en tant que future actuaire, j’y suis allé d’une analyse probabiliste poussée), j’avais une chance sur 2 d’être correct (les détails de ce calcul seront gardés secrets). Je m’exécute donc sous le regard un peu étrange de ma voisine de 45 ans qui semblent doutés de mes talents de mécano.

Une fois le tout tel ma chevelure (bouclé pfff), je prends la route afin de tester la précellence (parce que je ne fais pas juste dans l’excellence, non madame et monsieur, (je parle aux 2 sexes)) (que de paranthèses ouf!) de mon travail. Le tout semble bien beau. Inutile de vous dire que le blogueur est ben fier de sa shot. Je retourne donc chez moi et m’installe pour installer (tout un setup), mes caps de roue. C’est alors que je réalise qu’il y a des petites flèches indiquant le sens dans lequel la roue doit tourner. Vous l’aurez deviné, je m’étais gourré all the way. Je dus donc tout recommencer en reposant même un pneu d’été pour être capable d’interchanger les côtés. J’étais en (insérer sacre aléatoire). Je dus donc recommencer le tout.

Points positif du jour :
-J’ai découvert que le 102.1 passe de la sale bonne musique la fin de semaine.
-J’me trouve pas mal sexy avec le look mécano : les mains sales et les jeans crottés.

N.B. : Ce billet aurait dû traiter initiallement d’homme de 50 ans qui boivent de la bière dans un vieux char des années 1980 à 11h du matin tandis que je passais les Publi-Sac ainsi que d’une fille étrange dont je fis la connaissance hier. Cette dernière m’avoua candidement s’être fait violée à l’âge de 13 ans (mais que le fait d’avoir couché avec son ‘chum’ 2-3 mois après avait sauvé sa vie sexuelle), qui m’a aussi dit vouloir redevenir ‘’comme vierge’’ en ne couchant avec personne durant 1 an mais qui, dans la même soirée, m’a demandé si d’après moi, un de mes amis feraient un ptit one night avec elle ce soir là. Le tout, bien évidemment, en prenant soin de faire allusion aux 7 minutes à son décolleté en ouvrant un bouton de blouson de plus et en disant ‘’Ça t’excite tu toé?’’ Mais voilà, on me MUSÈLE mesdames mesdemoiselles et les ptits messieurs! On m’empêche de parler de ces faits de hautes importances sous peine de ‘’j’te parle pu’’ et de ‘’ça srait pas beau à voir’’. On a même presque sur le bord d’avoir eu envie de peut-être me menacer de mort, j’en suis sûr! Et voilà, je n’ai pas le courage de faire face à ces menaces, je ne suis pas tel un Michel C. Auger. Je croule sous la pression tel un gardien bellâtre du Canadien de Montréal dont le paternel a fait des prêts d’argent dont le taux d’intérêt s’apparente à des taux de numéros de devoirs de mathématiques financières. Désolé de décevoir mes 2.718281828 fans, je suis un blogueur mou semble-t-il…

mardi 16 octobre 2007

Quand tu n'as pas assez étudié...

Je suis tombé sur ce site fort sympathique aujourd'hui, j'avais bien besoin d'être détendu à l'aube de cette semaine contenant 3 examens d'Actuariat. Ah les joies de l'université...

Le site relate quelques exemples de réponses de personne plutôt mal fichu dans leur test. Le résultat est plutot drôle. Personnellement, j'ai bien dû utilisé l'ami Chuck Norris à chacun de mes tests de bio l'an dernier:

- ''Sachant qu'une maladie incurable est contenu dans le gène récessif b contenu au moins singulièrement dans .003% de la population, quel est la chance que la petite Julie ne meurent pas des suites de cette maladie à sa naissance''
Réponse: On s'en fout, Chuck Norris l'aime pas Julie, elle va mourir anyway

- Nommer 6 types de micro-organisme
Réponse: (après 5 types), n'en reste plus d'autre, Chuck Norris a tué le reste

Ou en math:
-Quel est la limite de n tend vers l'infini de (1 + 1/n)^n
Réponse: e mais cette réponse est aberrante, on sait tous que toute fonction finit par tendre vers Chuck Norris.

Et vous, vous êtes vous déjà gâté après avoir été pris au dépourvu par une question??

dimanche 14 octobre 2007

Le moment de vérité


Samedi passée, avec Canadien qui tirait de la patte, je me suis retrouvé à Rad-Can où j'ai découvert Le Moment de Vérité. Je suis comme perplexe. C'est plaisant mais en même temps, je sais pas si j'ai le droit d'aimer ça. J'veux dire, est-ce que c'est comme, correct? La question se pose aussi à savoir si je devrais me retrouver des jeudis soirs, tard, à écouter du Pamela dans ma Tercel en revenant de l'école, mais ça c'est pour une autre fois.

Alors donc, Pat L'écuyer, cet animateur aux talents aussi multiples que multiples sont les cous de Jacques Demers anime ce show tel un cheveux (cheval?) sur la soupe. Mais comme je disais avant, est-ce que c'est bon? Je me suis surpris à esperer qu'un emo fasse un haut score à une espèce d'imitation de DDR... c'est sans doute néfaste pour moi. Ça aurait l'air qu'une fille a mémorisé toutes les sorties de la 20 v'la 2 semaines!



Ça me rapelle la belle époque de Relevez le Défi avec sexy Gaston Lepage!


Je pense que Relevez le défi, avec un participant du nom de Geatan Guay aura toujours une place particulière dans mon coeur mais qui sait, Le moment de Vérité est tout un containder! Mais tant que Pat L'Écuyer n'accotera pas le rythme de 7 calembours minutes maintenu par Lepage Boy, je crains qu'il devra se contenter de la 2ieme place dans mon coeur...