Depuis maintenant 3 ans, c’est toujours le même manège après Noël. Pour au moins 3 jours après la fête du petit (pourquoi petit?) Jésus, je dors 15 heures par jour, végète dans mon lit et mange une fois par jour, du bout des lèvres. Et depuis trois ans, cette routine semi comateuse n’est brisée que par un ardu lever du corps dans le but de me rendre au Jour de la Boxe! En effet, j’essaie toujours de profiter du fait que les magasins tentent d’écouler leur surplus de stock à coût modique en ces journées de Boxing Day.
C’est ainsi que cette année, j’ai pris une pause dans mon écoute intensive de Heroes (23 épisode en 48 heures) et ma lecture de la biographique de Patrick E. Roy pour me diriger vers la Capitale Nationale (qui fêtera ses 400 ans bientôt!). Première arrêt, tradition oblige, le Future Shop. Non pas que j’avais besoin de quoique ce soit là mais bien parce qu’il y a une frénésie absolument indescriptible dans ce temple mythique du Boxing Day.
Dès mon arrivée dans le magasin, j’aperçois une pyramide de souris sans fil à 9.99$. Voilà qui mérite d’être observé. Rapidement, je vois une dame se jeter sur les souris tel une gamine de 12 ans se jetterait sur les Backstreet Boys ou une B.S. se jetterait sur Éric Lapointe. Elle en prend 5! Voilà qui a de quoi laisser perplexe. Je m’explique mal comment on peut avoir besoin d’autant de souris sans fil… Je vois également un bac rempli de vieux DVD à 4.99. C’est pas cher, j’en conviens, mais lorsque je vois des gens acheter Tobby qui joue au volley-ball, la Femme Chat ou Gigli, je me dis que ces gens là n’étaient certainement pas venu pour acheter ça en ce beau 26 décembre au matin et avec cet achat douteux, ils grugent leur économie de façon certaine… en tout cas.
Je vais ensuite dans un magasin de vêtement où je trouve un polo à 15% de rabais, je suis pas mal content! Je poursuis ensuite ma quête de l’insane rabais pour trouver des souliers afin de remplacer les miens dont les semelles se détérioraient aussi vite que le menton de Michel Jasmin grossit. Je vais donc dans les parties les plus miteuses du vieux Québec où les stationnements se font rares. Après 2 parcomètres frivoles qui se permettent d’être brisés en ce Jour de la Boxe et 3 requêtes pour de la monnaie du même quêteux, je finis par me trouver un emplacement pour stationner ma T-Mobile.
Après avoir essayé une couple de paire de souliers, mon pied gauche plus grand étant la limite de l’excrément (le bout de la marde), je réussis finalement à trouver une paire qui effectue la besogne (fait la job), le tout en épargnant un gros 20 piastres! Je traverse ensuite la rue pour finir de dépenser mon argent dans une librairie. Je sauve les taxes sur un roman de Scott Card et j’achète à moitié prix le tome 3 de la biographie de René Lévesque.
C’est ainsi que je m’en retourne chez nous, le cœur léger d’avoir assouvi mes pulsions de consommateur aguerri dans l’attente du prochain Boxing Day.
1 commentaire:
J’ai sincèrement apprécié cet article qui apporte une véritable aide.
Enregistrer un commentaire