Alors que je combats la lassitude au quotidien, me nourrissant d'Entourage (de la bombe!), la télé-série qui agrémente mon morne quotidien ces derniers temps, écoutant en boucle Edgar de Leloup (proprement sale) en prévision de son mega spectacle fin Août, me divertissant à coup de En route vers mon premier gala (plus ou moins drôle), j'écris peu et délaisse ce blog n'ayant rien de particulier à dire.
Je cherche divertissement un peu partout. Je vais participer à une étude sur le fonctionnement du cerveau. Quelques heures à couper du papier et regarder quelqu'un le faire pendant qu'on analyse magnétiquement mon activité cervicale, je suis curieux. Je me suis fait imprimer une liste des festivals à travers la Belle Province, essayant de trouver quelque chose d'attirant. J'aimerais bien aller à une réunion des Raëliens. Devenir une figure majeure du commerce au noir des tickets pour le spectacle de Ceeeeeline. Faire de la radio communautaire. M'infiltrer dans un congrès de jeunes libéraux. Aller me faire ouvrir l'esprit par Normand l'Amour au Madrid. Or pour l'instant, peu de chose se matérialise.
Je me lève donc chaque jour et me rend à ma job. Cette semaine, j'ai poussé l'audace jusqu'à faire de l'over, des heures supp. J'ai passé 50 heures plutôt que les 37.5 usuelles dans l'usine qui me sert de lieu de travail. Ayant somme toute maitrisé l'art de tourner des pains ainsi que ceux de mettre des paniers sur un convoyeur et de regarder tomber des pâtes dans des moules, le contre-maître a finalement fait fi de ses récalcitrances et m'a permis de gonfler joyeusement ma paie. C'est ainsi que je me suis retrouvé ce vendredi (ou samedi, selon le point de vue), minuit tapant, dans l'enceinte du Royaume du Pain, fringant et motivé à récolter oseille.
À peine arrivé au vestiaire, je sens une palpable tension chez les gars qui quittent après avoir, eux aussi, fait 8 heures d'over. Je sens que ce ne sera point mineure défécation (ça s'ra pas d'la p'tite bouse). Je me dirige à la machine à panier lorsque j'aperçois non pas deux tas ni même deux monticules de pains mais bien 2 fucking montagnes de sandwich breads d'au moins 4 pieds de haut et de 15 pieds de circonférence. Au loin, j'entends nettement la respiration du contremaitre rouge comme une tomate (avec ou sans salmonella). La patience, tout comme un diplôme d'étude collégiale, n'allait pas être quelque chose que je retrouverais parmi mes collègues de travail en cette soirée.
J'apprends qu'ils ont jeté 14 pâtes au courant de la soirée, défaut de fabrication d'un ingrédient oblige. 15 000 pains à la poubelle. 50 000 dollars de futures toasts aux vidanges. Le compacteur à pain ayant vu sa capacité atteinte, ils avaient été dans l'obligation de jeter à qui mieux mieux sur le plancher des milliers de pains. Dans un juvénile élan, je me suis garroché dans une des montagnes comme s'il s'agissait d'automnales feuilles. J'ai un coude et le menton éraflés en Jésus de plâtre.
La soirée s'annonçait donc des plus divertissantes. Tout allait bien, pénard, tranquille, relax, non-Pierre-Falardeau lorsque l'usine se retrouva une fois de plus en péril. La machinerie servant à trancher les pains se retrouva H.S. l'espace de quelques minutes. Freaking cohue. Jonché sur un mont de pain de 4 pieds à remplir une Xième poubelle, j'ai pu observer 4 gars en train de lancer du pain partout, gueuler, courir, littéralement perdre le contrôle, le tout sur une Symphonie d'intenses alertes en Foreman décaliss majeur. Le chaos. Plus bruyant que ça, on aurait cru deux amies de filles qui se rencontre par hasard.
Finalement, le jour s'est levé, les oiseaux, avec une quasi arrogance, se sont mis à gazouiller et avec la noirceur s'en est allé le bordel, ne laissant que chevelures hirsutes et airs hagards comme souvenirs de cet amusant enfer.
Il faut savoir percevoir les petits plaisirs que la vie nous offre là où on ne s'y attend pas!
Je cherche divertissement un peu partout. Je vais participer à une étude sur le fonctionnement du cerveau. Quelques heures à couper du papier et regarder quelqu'un le faire pendant qu'on analyse magnétiquement mon activité cervicale, je suis curieux. Je me suis fait imprimer une liste des festivals à travers la Belle Province, essayant de trouver quelque chose d'attirant. J'aimerais bien aller à une réunion des Raëliens. Devenir une figure majeure du commerce au noir des tickets pour le spectacle de Ceeeeeline. Faire de la radio communautaire. M'infiltrer dans un congrès de jeunes libéraux. Aller me faire ouvrir l'esprit par Normand l'Amour au Madrid. Or pour l'instant, peu de chose se matérialise.
Je me lève donc chaque jour et me rend à ma job. Cette semaine, j'ai poussé l'audace jusqu'à faire de l'over, des heures supp. J'ai passé 50 heures plutôt que les 37.5 usuelles dans l'usine qui me sert de lieu de travail. Ayant somme toute maitrisé l'art de tourner des pains ainsi que ceux de mettre des paniers sur un convoyeur et de regarder tomber des pâtes dans des moules, le contre-maître a finalement fait fi de ses récalcitrances et m'a permis de gonfler joyeusement ma paie. C'est ainsi que je me suis retrouvé ce vendredi (ou samedi, selon le point de vue), minuit tapant, dans l'enceinte du Royaume du Pain, fringant et motivé à récolter oseille.
À peine arrivé au vestiaire, je sens une palpable tension chez les gars qui quittent après avoir, eux aussi, fait 8 heures d'over. Je sens que ce ne sera point mineure défécation (ça s'ra pas d'la p'tite bouse). Je me dirige à la machine à panier lorsque j'aperçois non pas deux tas ni même deux monticules de pains mais bien 2 fucking montagnes de sandwich breads d'au moins 4 pieds de haut et de 15 pieds de circonférence. Au loin, j'entends nettement la respiration du contremaitre rouge comme une tomate (avec ou sans salmonella). La patience, tout comme un diplôme d'étude collégiale, n'allait pas être quelque chose que je retrouverais parmi mes collègues de travail en cette soirée.
J'apprends qu'ils ont jeté 14 pâtes au courant de la soirée, défaut de fabrication d'un ingrédient oblige. 15 000 pains à la poubelle. 50 000 dollars de futures toasts aux vidanges. Le compacteur à pain ayant vu sa capacité atteinte, ils avaient été dans l'obligation de jeter à qui mieux mieux sur le plancher des milliers de pains. Dans un juvénile élan, je me suis garroché dans une des montagnes comme s'il s'agissait d'automnales feuilles. J'ai un coude et le menton éraflés en Jésus de plâtre.
La soirée s'annonçait donc des plus divertissantes. Tout allait bien, pénard, tranquille, relax, non-Pierre-Falardeau lorsque l'usine se retrouva une fois de plus en péril. La machinerie servant à trancher les pains se retrouva H.S. l'espace de quelques minutes. Freaking cohue. Jonché sur un mont de pain de 4 pieds à remplir une Xième poubelle, j'ai pu observer 4 gars en train de lancer du pain partout, gueuler, courir, littéralement perdre le contrôle, le tout sur une Symphonie d'intenses alertes en Foreman décaliss majeur. Le chaos. Plus bruyant que ça, on aurait cru deux amies de filles qui se rencontre par hasard.
Finalement, le jour s'est levé, les oiseaux, avec une quasi arrogance, se sont mis à gazouiller et avec la noirceur s'en est allé le bordel, ne laissant que chevelures hirsutes et airs hagards comme souvenirs de cet amusant enfer.
Il faut savoir percevoir les petits plaisirs que la vie nous offre là où on ne s'y attend pas!
6 commentaires:
C'est plutôt ironique que cette capsule se retrouve dans la catégorie "tranche de vie".
Tu vois, moi aussi je sais apprécier les petits plaisirs.
T'as le tour de me faire sourire!
Je t'avoue que je commençais à me dire que t'étais perdu... démotivé.. plus aucune activité cérébrale en vue.
Merci!
@pinocchio: En effet hahaha, je n'y avais pas pensé. Dommage que j'avais prévu hier une refonte de mes libellés...
@maryse: Ce n'est pas parce que je n'écris plus ici que l'activité cérébrale est à off!
La foire brayonne pourrait être intéressante: http://www.foirebrayonne.com/
Avec une mascotte qui s'appelle Typique, des 16-pack de Alpine, Un sondage qui demande rhétoriquement "As-tu hâte à la foire?!" et un défilé qui inclut un char représentant le carnaval de Québec, on ne se trompe pas. Je ne sais pas si je peux y aller cette année, par contre.
Demain je risque fort d'être dans l'axe stage des plaines-parc des cannons, avec un écart-type faible à la porte des plaines qui donne sur St-Louis, tant mieux si on se croise :)
Superbe...j'adore votre blog plein de belles idées, d'ailleurs je viens de m'inscrire à votre news, si vous voulez faire de même, c'est avec plaisir,bonne continuation !!!
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