jeudi 10 janvier 2008

4 gars, 8 raquettes et 1 seule vie à vivre

Après un appel la veille me réveillant pour m'annoncer que le lendemain était LE jour et une virée la même veille à 23h15 chez Daindou et L'Épi pour les réveiller et aller prendre un verre de façon totalement impromptue avec moi et Pelotte de Laine, c'est hier matin qu'avait lieu le périple en raquettes que nous nous promettions depuis le début des vacances et que je tenais pour oublier depuis longtemps.

Le départ sur l'autoroute était prévu pour 8h30. Évidemment, après du temps passé à chercher les raquettes par Pelotte, Daindou rendormi sur son divan, L'Épi qui faisait on ne sait quoi et une virée hasardeuse à l'épicerie (noter que quant à moi, j'étais prêt), nous atterrissions sur l'autoroute un quart d'heure avant 10. C'est toujours ainsi lorsque nous faisons quelque chose. Les prévisions horaires beaucoup trop optimistes sont rapidement reléguées aux oubliettes.

Après 1h15 de route passé à écouter du Robert Charlobois, L'Épi ayant amener son Greatest Hits, nous arrivions sur les lieux du Camps Trois-Saumons ou Pelotte de Laine travaille. Là-bas, c'est un véritable chantier où la petite Mazda Protégée passe près de ce faire faucher par des camions à tout bout de champs. Après quelques vérifications d'usage de Pelotte et la rencontre d'un homme à la démarche la plus spéciale qu'il m'ait été donné de voir, nous stationnons le voiture dans un cul de sac en bordure de la piste de ski de fond que nous utiliserons pour faire de la raquette. Direction: un petit chalet-refuge situé à 4 km où nous attendent bois, chaleur et protection. Protection parce qu'il pleut et vente mais étant des hommes de grand courage (pfff) et surtout d'orgueil, il n'était pas question que nous abandonnions cet ambitieux périple pour des caprices de Dame Nature.

C'est ainsi qu'après la laborieuse enfilade des raquettes où lanières de cuir s'entremêlaient dans la confusion la plus totale, nous nous lancions enfin dans le sentier. Quel joie d'être entouré de 3 amis, en pleine forêt, à respirer l'air pur de la nature avec presque pas beaucoup de bruit de construction comme trame de fond. La neige est damée et tout va pour le mieux. Après 20 minutes, nous faisons un arrêt à un petit abri pour se ressourcer à même les bouteilles d'alcool. Rapidement, nous sommes de retour sur le sentier, plus motivé que jamais.

C'est alors que les ennuis d'ordre physique commence. Ayant porté des orthèses dès l'âge de 3 ans, mes jambes ne sont malheureusement pas parfaites. Une plus grande que l'autre, chevilles affaissées et genoux un peu tournés vers l'intérieur, je ne sais pas lequel de ces facteurs à fait que ma démarche me faisait horriblement souffrir aux aines. Peu importe, je ne dis rien, inspire le grand air et l'expire bruyamment pour faire le plus de vapeur possible comme lorsque j'étais gamin et tout va bien. Cependant, le mal est grandissant et je commence à avoir hâte d'être arrivé.

Finalement, nous arrivons au fameux chalet-refuge. Il était temps, nous commencions à douter des inscription de Pelotte qui, depuis 35 minutes, nous affirmait à toutes les 3 minutes que nous étions "crissement proche". Un peu humide au départ, le chalet est devenu confortable après quelques minutes de chauffage dans le poêle à bois et son balcon offrait une vue superbe sur la forêt plus basse où finissait de s'évaporer une légère brume créant ainsi la magnifique illusion que nous étions au dessus des nuages. Vraiment magnifique.

Après un dîner constitué de pain, Philadelphia, pâte de foie, Simili Poulet (d'ailleurs fait de porc) et pizza chauffé à même le petit poêle, nous profitons d'une pause, d'un moment de grâce loin de la civilisation. Malheureusement, ayant certaines obligations, nous devons repartir assez rapidement. Le périple de retour est des plus pénibles. Ayant de plus en plus de peine à marcher, je me maintiens tant bien que mal à grand coup de "Time Out les Boys". Tandis que je n'y croyais plus, nous arrivons enfin à la voiture.

Rapidement, nous découvrons qu'elle a étrangement été déplacé pou faire place à une remorque chargée d'une fosse sceptique justement en train d'être prise en photo par un ouvrier. L'Épi, fort avancé au niveau du taux d'alcoolémie, pogne les nerfs pour une raison inconnue et se met à crier après le photographe lui affirmant que c'est illégal de se faire prendre en photo ainsi sans son consentement... ça reste à vérifier, nous étions dans un lieu public mais enfin... Le vrai mystère est plutôt la façon dont ils ont déplacé la voiture et encore à ce jour, ce mystère demeure entier...

Après un retour où la fatigue est omniprésente ainsi que les cris douteux de l'Épi qui maintient qu'il a été victime d'actes illégals non-éthique et que le photographe faisait de l'argent avec lui (?), nous sommes de retour chez nous. Vraiment une journée sympathique comme on en vit trop peu souvent.

Quant à moi, j'ai dû passé ma fameuse run de Publi-Sac en soirée et ce matin, j'ai l'impression que mes jambes ne m'appartiennent plus. Heureusement, ma tête est un peu plus riche en souvenir.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tes descriptions me font baver... la nature, la nature!! AH! Encore...

Pascal a dit…

Personne a dit que c'était du poulet... c'est du simili...!?!
Pouaaaaaaaaa!

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Merci pour ton aide, je suis toute nouvelle dans le monde de votre blog.

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Je vais profiter de cet été pour faire tout ca ! Bref tout ca pour te dire merci pour tous ces conseils !!
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