J'ai pris un pari dernièrement que j'ai perdu. Un cas classique de "t'es pas game" où la personne que j'ai mis au défi l'a relevé, m'obligeant ainsi à subir conséquence. Voilà donc, pour respecter ma partie de l'entente, je dois mettre sur mon blog la chose la plus quétaine que j'ai jamais écrit de ma vie. Le but est que vous riez solide de moi en commentaires, beurrez en épais, ça fait partie du deal. Comme je l'ai souvent dit, j'ai le dos large.
Vents et marées, nombre de  jours, j’ai contrés
Afin d’oublier le vide  qu’est mon existence.
Foulé a mon pied, le sol de  maintes contrées
Purifiant mon esprit de sa  profonde véhémence.  
J’ai touché l’oriental  horizon au soleil levant,
Embrassé les sommets des  Alpeux monts,
Mais du paradis mon cœur ne  fut aussi avoisinant
Que lorsque de tes bras je  fus digne compagnon.  
J’ai scruté les étoiles du  nocturne ciel arctique,
Contemplé le plus sublime  des divins diamants,
Pourtant, pour reproduire  l’éclat de tes yeux magnifiques,
D’outil Le Créateur semble  cruellement exempt.  
Dans un effervescent  volcanique cratère baigné j’ai,
Surplombé d’un soleil  amazonien sans remord
Mais je restais glacé car  rien ne peut combler
La chaleur que ton sourire  procurait à mon corps.
Le chant, j’ai entendu, de  sirènes mélancoliques,
Le murmure d’un exotique  pinson au matin,
Nul à mes oreilles n’est  aussi séraphique,
Que ta voix douce comme le  vierge satin.  
J’ai caressé, fraîchement  éclose, une rose indienne,
Effleuré la plus pure des  asiatiques rouges soies,
Cependant rien n’approche  la douceur sereine
De tes lèvres qui autrefois  me firent pantois.  
Du levant au couchant, j’ai  foulonné quantité de rivages
Espérant voir ce qui de mon  bonheur causait défaillance
Mais après que s’eurent  lentement écouler les paysages
Je découvre ce qui me  terrassait : ta triste absence.
Je relis ça et repense à ma, par moment, douteuse jeunesse. Je profite de l'occasion pour lancer un gigantesque T'ES PAS GAME  à toute la blogosphère afin que vous fouilliez et sortiez vos pires affaires quétaines et langoureuses, il n'y a pas de gène et d'orgueil. Je pense qu'on pourrait en rire un bon coup.
 
6 commentaires:
C'est pas humiliant du tout comme conséquence. C'est des paris de mou
@anonyme: Fucking shit que c'est humiliant! C'est tout l'orgueil masculin qui est bafoué.
Ben moi je vais t'avouer que j'aimerais bien mieux avoir écrit quelque chose comme ça, qui n'es pas SI quétaine que ça, que d'avoir jamais rien écrit, comme c'est mon cas!
Sincèrement, j'adorerais être capable d'écrire comme ça, ou d'écrire des chansons. Mais j'ai jamais été capable...
Alors à la place d'être humilié, tu devrais être fier d'être capable d'écrire comme ça... c'est pas donné à tout le monde!!
;)
AHAHAHAHAHAHAHAHAHA
Merci pour ce bijou de quétainnerie!!!
Qui est la chanceuse aux lèvres SI DOUCE à qui tu as écrit ce powème!!
Je trouve ton blog très intéressant, tu donnes d’excellents conseils .
Votre site est merveilleux et diversifié. Étant invalide et insomniaque je suis toujours occupé grâce à vous.
Bonne continuation !
Voyance en ligne
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