Parce qu'à quelque part entre Monsieur Univers, Terminator et la gouvernance de la Californie, sweet Arnold a réellement saisi la vie. Et je ne parle pas d'homme enceint (hell no) mais bien de cette effrénée course contre un noir de combat i.e. Sinbad que nous menons tous à un moment ou un autre de notre vie pour l'obtention du saint Graal noëlesque.
Puisque la fête à J.C. approche à grand pas et que le plus grand plaisir à retirer de ce festival de la tourtière, des guirlandes moches et des reprises à Musique Plus est sans le moindre doute de donner, je me devais donc de compléter mes emplettes que j'avais diligemment repousser.
C'est donc armé de ma proverbiale impatience que je suis parti ce matin en chevauchant ma wild T-Mobile en direction des centres d'achat, terres promises en cette période de décembre. Bien que tôt, les stationnements sont déjà bondés et ça joue rude pour la conquête d'un espace. Au volant d'une Jetta rouge feu, une femme s'époumone en pestant tandis qu'elle se fait littéralement voler sa place. Que de tension dans l'air, on se croirait à un souper retrouvailles de télé-réalité.
Après avoir déniché lointain parking, je me dirige vers l'agglomération commerciale, le coeur léger, le portefeuille encore lourd. Après avoir traversé une rivière à la nage, parcouru de vastes plaines, affronter une horde inopportune de grouillant nains et établi campement pour la nuit, j'arrive finalement à destination. Je pénètre dans l'antre du katching et de plein d'autres bruits d'argent de même.
Il y a foule. La circulation est ardue pour toute personne à rythme décent. Je me faufile tant bien que mal parmi la masse dense empruntant au cloportisme. Je pénètre dans une librairie, je suis finalement à mon aise et fin prêt à distribuer le bonheur à grand coup de paiements directs dans le ça pue.
Je trouve rapidement ce que je trouve, tout va pour le mieux Mathieu. C'est alors que j'aperçois l'ultimate cadeau, un livre qui me zyeute comme pas une cubaine en quête d'asile politique ne saurait le faire. Je salive déjà en pensant à la joie d'offrir. Mais voilà que j'aperçois également un homme mi-trentaine qui, visiblement, est également tombé sous l'irrésistible charme du bouquin. Écumant, la jugulaire plus gonflé que la réputation de Michel Bergeron, le visage couvert de sueur, il se dirige à un rythme d'enfer vers ce klondike qui ne saurait m'échapper. J'embraye à vitesse grand V, bouscule vieilles dames, orphelins et Éric Remy afin de mettre la main sur ce joyau littéraire. La lutte est serrée. Le bélligérant spumescent n'a pas dit son dernier mot. Il rugit. Finalement, dans un mouvement fauve de mes longs bras, je me saisis de cette véritable bible, je triomphe, la foule m'acclame, de multiples femmes aux corps célestes pénètrent dans l'enceinte du magasin, visiblement attirées par l'odeur du mâle dominant que je suis.
Finalement, mon nouvel ennemi juré me contourne et attrape une revue non loin. Turns out que nous n'avions pas le même but. Ah imagination quand tu nous tiens. Mon royaume pour ces cinq secondes de fausse lutte.
Je me rends enfin à la caisse, délie les cordons de ma non-bourse (parce que bourse est un terme réservé au sexe des voyages de groupe aux toilettes) et déplie billets verts. Je suis fier de ma cueillette et ne peut attendre au réveillon. J'ai bien hâte aussi de retrouver ma voiture. Je vous écris de mon portable, à moitié de mon chemin de retour. La nuit est noire et j'ai peur. Un homme me propose un âne contre un jeu de X-Box, je ne sais pas si je devrais accepter...
Puisque la fête à J.C. approche à grand pas et que le plus grand plaisir à retirer de ce festival de la tourtière, des guirlandes moches et des reprises à Musique Plus est sans le moindre doute de donner, je me devais donc de compléter mes emplettes que j'avais diligemment repousser.
C'est donc armé de ma proverbiale impatience que je suis parti ce matin en chevauchant ma wild T-Mobile en direction des centres d'achat, terres promises en cette période de décembre. Bien que tôt, les stationnements sont déjà bondés et ça joue rude pour la conquête d'un espace. Au volant d'une Jetta rouge feu, une femme s'époumone en pestant tandis qu'elle se fait littéralement voler sa place. Que de tension dans l'air, on se croirait à un souper retrouvailles de télé-réalité.
Après avoir déniché lointain parking, je me dirige vers l'agglomération commerciale, le coeur léger, le portefeuille encore lourd. Après avoir traversé une rivière à la nage, parcouru de vastes plaines, affronter une horde inopportune de grouillant nains et établi campement pour la nuit, j'arrive finalement à destination. Je pénètre dans l'antre du katching et de plein d'autres bruits d'argent de même.
Il y a foule. La circulation est ardue pour toute personne à rythme décent. Je me faufile tant bien que mal parmi la masse dense empruntant au cloportisme. Je pénètre dans une librairie, je suis finalement à mon aise et fin prêt à distribuer le bonheur à grand coup de paiements directs dans le ça pue.
Je trouve rapidement ce que je trouve, tout va pour le mieux Mathieu. C'est alors que j'aperçois l'ultimate cadeau, un livre qui me zyeute comme pas une cubaine en quête d'asile politique ne saurait le faire. Je salive déjà en pensant à la joie d'offrir. Mais voilà que j'aperçois également un homme mi-trentaine qui, visiblement, est également tombé sous l'irrésistible charme du bouquin. Écumant, la jugulaire plus gonflé que la réputation de Michel Bergeron, le visage couvert de sueur, il se dirige à un rythme d'enfer vers ce klondike qui ne saurait m'échapper. J'embraye à vitesse grand V, bouscule vieilles dames, orphelins et Éric Remy afin de mettre la main sur ce joyau littéraire. La lutte est serrée. Le bélligérant spumescent n'a pas dit son dernier mot. Il rugit. Finalement, dans un mouvement fauve de mes longs bras, je me saisis de cette véritable bible, je triomphe, la foule m'acclame, de multiples femmes aux corps célestes pénètrent dans l'enceinte du magasin, visiblement attirées par l'odeur du mâle dominant que je suis.
Finalement, mon nouvel ennemi juré me contourne et attrape une revue non loin. Turns out que nous n'avions pas le même but. Ah imagination quand tu nous tiens. Mon royaume pour ces cinq secondes de fausse lutte.
Je me rends enfin à la caisse, délie les cordons de ma non-bourse (parce que bourse est un terme réservé au sexe des voyages de groupe aux toilettes) et déplie billets verts. Je suis fier de ma cueillette et ne peut attendre au réveillon. J'ai bien hâte aussi de retrouver ma voiture. Je vous écris de mon portable, à moitié de mon chemin de retour. La nuit est noire et j'ai peur. Un homme me propose un âne contre un jeu de X-Box, je ne sais pas si je devrais accepter...
8 commentaires:
C'est inhumain ! il faut nous révéler le titre de ce fameux bouquin qui déchaine vos passions ! Nous aussi on en veut un !
Est-ce le livre sur les 100 ans du Canadien ?
Le dernier Marie Laberge ?
Le livre de cuisine de Ricardo ?
ON-VEUT-SAVOIR !
"...un livre qui me zyeute comme pas une cubaine en quête d'asile politique ne saurait le faire."
J'ai bien aimé!
Beau billet, jeune éphèbe alpha.
Joyeux Noël.
Continue de nous livrer d'aussi bons billets.
On ne se doute pas à quel point la vie est une aventure. C'est l'odeur de mâle qui m'a attiré. ;-)
Je découvre ton blog à l’instant ainsi que le Livre d’or donc un petit mot d’encouragement pour la suite.
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Sujet très intéressant sera signet votre site pour vérifier si vous écrivez plus sur l'avenir.
Félicitation pour votre site! Vraiment, il est génial et comme j'ai vu dans les premiers posts c'est vrai que partages et interface du site sont vraiment une aubaine pour bosser le style. Vraiment un grand merci !
Je vous remercie tout d’abord pour ce blog génial. Je viens tous les jours week end compris ! Bonne continuation
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