J'aime la joute politique. Malgré une campagne moribonde, des débats stériles si ce n'est inexistants, j'avais du plaisir à suivre l'évolution de l'intention de vote, à accueillir avec délectations les rares idées qui réussissaient à passer le dense filtre du soporifique politique. C'est donc avec une forte expectative que j'attendais la soirée de ce soir.
Je suis revenu de l'école plus tôt. Pas de glandage jusqu'à neuf heures, d'abus des largesses de la bande passante universitaire. J'ai donc souper dans mon hometown, fais mes lectures estudiantines en début de soirée comme le grand garçon que je suis. J'ai cuisiné une batche de biscuit au chocolat, me suis versé un immense verre de lait, tuner ma télé à Bernie Derome, j'étais fin prêt.
Les résultats commencent à rentrer passé 9h30. Comme prévu, les Maritimes favorisent la bande à Stéphane. Malgré tout, quelques pertes pour les rouges, rien d'encourageant pour les troupes libérales. Puis entre le Québec et l'Ontario. Je vocifère dans mon salon à chaque siège confirmé pour les Bloquistes. Des sacres bien cacaoteux que je noie dans des lampées laitières. L'Ontario est peu rouge. Le nord est devenu orange. Holy God.
Bernie Chou en arrache. Des phrases douteuses, des hésitations nombreuses, il se mélange dans les comtés, les candidats, André Arthur serait candidat dans Pontiac (?). Le panel d'experts semble malaisé par moment.
Parlant du panel. Daniel Lessard, l'excellent animateur des Coulisses du Pouvoir, fait une solide job. On le sent passionné, en contrôle, c'est plaisant à suivre. Michel Auger est pertinent, parcimonieux de ses interventions donc il fait mouche. Les entrevues de Céline Galipeau mènent à peu de chose. Un enchaînement de spin post-campagne, rien pour s'exciter le Josélito.
Ce que j'aime des élections, c'est le suspense, l'incertitude, l'heure juste après de si nombreux sondages, évaluations et hypothèses. C'est aussi l'effervescence from coast-to-coast. Le pays entier qui s'arrête un instant, se dote d'un gouvernement. C'est la démocratie complète, le droit d'émettre son opinion. Une élection, c'est un peu une bouchée de liberté. J'aime ça.
Au final, un autre gouvernement minoritaire conservateur. Rien de surprenant. Une campagne qui n'aura pas changer grand chose. Une encore trop grande représentativité (à mon goût) du Bloc. Et pas mal de changement à venir à commencer par la tête des rouges.
God I love politics.
Je suis revenu de l'école plus tôt. Pas de glandage jusqu'à neuf heures, d'abus des largesses de la bande passante universitaire. J'ai donc souper dans mon hometown, fais mes lectures estudiantines en début de soirée comme le grand garçon que je suis. J'ai cuisiné une batche de biscuit au chocolat, me suis versé un immense verre de lait, tuner ma télé à Bernie Derome, j'étais fin prêt.
Les résultats commencent à rentrer passé 9h30. Comme prévu, les Maritimes favorisent la bande à Stéphane. Malgré tout, quelques pertes pour les rouges, rien d'encourageant pour les troupes libérales. Puis entre le Québec et l'Ontario. Je vocifère dans mon salon à chaque siège confirmé pour les Bloquistes. Des sacres bien cacaoteux que je noie dans des lampées laitières. L'Ontario est peu rouge. Le nord est devenu orange. Holy God.
Bernie Chou en arrache. Des phrases douteuses, des hésitations nombreuses, il se mélange dans les comtés, les candidats, André Arthur serait candidat dans Pontiac (?). Le panel d'experts semble malaisé par moment.
Parlant du panel. Daniel Lessard, l'excellent animateur des Coulisses du Pouvoir, fait une solide job. On le sent passionné, en contrôle, c'est plaisant à suivre. Michel Auger est pertinent, parcimonieux de ses interventions donc il fait mouche. Les entrevues de Céline Galipeau mènent à peu de chose. Un enchaînement de spin post-campagne, rien pour s'exciter le Josélito.
Ce que j'aime des élections, c'est le suspense, l'incertitude, l'heure juste après de si nombreux sondages, évaluations et hypothèses. C'est aussi l'effervescence from coast-to-coast. Le pays entier qui s'arrête un instant, se dote d'un gouvernement. C'est la démocratie complète, le droit d'émettre son opinion. Une élection, c'est un peu une bouchée de liberté. J'aime ça.
Au final, un autre gouvernement minoritaire conservateur. Rien de surprenant. Une campagne qui n'aura pas changer grand chose. Une encore trop grande représentativité (à mon goût) du Bloc. Et pas mal de changement à venir à commencer par la tête des rouges.
God I love politics.
7 commentaires:
Excellente analyse. Je croyais avoir été le seul à remarques André Arthur dans Pontiac. Il y avait aussi le député de Rivière-du-Nord au lieu de Rivière-du-Loup. D'après moi, il est temps qu'il accroche ses patins ce Bernie. Ou qu'il arrête le gros gin avant d'entrer en ondes. !!
Bernard a aussi fait la pire face d'incompréhension juste avant d'annoncer le ''si la tendance se maintient'', comme s'il ne comprenait pas ce que son régisseur(?) lui disait à l'oreille.
Au final, je retiens plusieurs choses de cette campagne, mais la plus importante, selon moi, c'est que ça a couté plusieurs millions de dollars aux contribuables pour pas mal la même chose qu'avant l'élection.
@le papa: Sais pas pour le gin mais je suis d'accord pour dire que l'heure de la retraite semble avoir sonné pour Bernie. Moi je pense que lentement mais sûrement on prépare Patrice Roy comme successeur. À suivre dans les années à venir.
@boutch: J'ai remarqué la même face qu'il a fait à 2 reprises alors qu'il avait de la difficulté à gérer l'annonce officielle et les résultats de candidats élus. Pour ce qui est de la dépense de millions, les Tories avaient déclenché l'élection en pensant gagné la majorité, il y avait du changement dans le collimateur qui ne s'est pas avéré au final. Cela dit, j'aime mieux qu'on prenne des chances d'obtenir un gouvernement avec bonne possibilité de gouvernance que d'être avare des 300 millions que coûte ce genre d'exercice.
Si tu aimes la politique, tu vas être servi puisqu'on risque d'être encore en campagne fédérale dans deux ans.
Je me demande c'est quoi le trip de Radio-Canada de toujours avoir une potiche dans ses soirées d'élections. À la dernière élection, il y avait Caroline Gaudrault avec des citoyens et cette fois-ci, c'était Céline Galipeau. On voyait bien que ça encombrait Bernard Derome et on donne l'impression que ces dames sont incompétentes, ce qui n'est pas le cas.
@p'tit homme: Et probablement une provinciale dans les mois à venir. Moi j'aime ça mais les gens s'en viennent intensément blasé, je crois que c'est malsain. Bien d'accord pour les potiches. On essaie de démontrer la représentativité féminine dans la salle des nouvelles mais si c'est pour les reléguer à des rôle de merde comme ça, on peut laisser faire.
C'est drôle parce qu'à chaque fois qu'il essait de se retirer Bernard, le "peuple" le ramène tout le temps... la prochaine fois on a juste à le laisser faire.
Moi j'ai un parti pris, je l'aime bien! même si j'ai remarqué pratiquement toutes les coquilles. Surtout que dans le Pontiac c'est l'ex/futur ministre des transports Lawrence Cannon.
Merci pour cet article, commentaires intéressants, bonne continuation.
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