Quand je serai grand, je cuisinerai mes plats. Le samedi soir sera l'occasion d'étaler ma virtuosité culinaire au grand jour devant une pléiade de camarades invités pour l'occasion. J'aurai plus de livres de recettes que de cd. J'aurai une cuisine de stainless, des couteaux ultra acérés et des comptoirs à perte de vue.
J'aurais une barbe semi hirsute, les cheveux en bataille, les yeux illuminés. Je maitriserai les casserolles comme pas un. À 50 ans, je porterai des chemises trop amples visant à masquer mes man boobs développé au cours d'une vie épicurienne à outrance. J'aurai le rire facile. Et surtout, je mangerai, me gaverai de saveurs.
Nous décanterons notre vin avant de le boire. Je mettrai du sirop d'érable lors de la cuisson de certaines viandes pour enlever l'amertume de cette dernière. Je consommerai des produits du Québec, cueillerai mes fruits à mêmes les pâturages, élèverai des agneaux dans ma cour arrière pour ensuite les consommer. Nous commencerons nos repas avec une ceviche de pétoncles, nous n'utiliserons pas de la limette normale, que de la yuzu. Nous ne mangerons pas de soupe, du gaspacho plutôt. Nous nous délecterons de truite en papillote à la poire et au Mistelle.
Nous choisirons notre vin en fonction du repas. Nous dirons des trucs comme "oh, il revient bien en bouche" ou encore "on m'avait bien dit que ce cépage était fort fruité, ouh ouh". Nous éclaterons de rires clairs et complices. Nous finirons de manger tard, le nez rougi, nous ferons la vaisselle dans l'harmonie, un peu de jazz comme musique de fond. Nous boirons un digestif, affalés sur des divans de cuir, parlant politique, littérature, philosophie.
Nous serons tel Christian Bégin. Mais pas de mobylette. Hell no, pas de scooter. Je vais avoir du fun en maudit.
J'aurais une barbe semi hirsute, les cheveux en bataille, les yeux illuminés. Je maitriserai les casserolles comme pas un. À 50 ans, je porterai des chemises trop amples visant à masquer mes man boobs développé au cours d'une vie épicurienne à outrance. J'aurai le rire facile. Et surtout, je mangerai, me gaverai de saveurs.
Nous décanterons notre vin avant de le boire. Je mettrai du sirop d'érable lors de la cuisson de certaines viandes pour enlever l'amertume de cette dernière. Je consommerai des produits du Québec, cueillerai mes fruits à mêmes les pâturages, élèverai des agneaux dans ma cour arrière pour ensuite les consommer. Nous commencerons nos repas avec une ceviche de pétoncles, nous n'utiliserons pas de la limette normale, que de la yuzu. Nous ne mangerons pas de soupe, du gaspacho plutôt. Nous nous délecterons de truite en papillote à la poire et au Mistelle.
Nous choisirons notre vin en fonction du repas. Nous dirons des trucs comme "oh, il revient bien en bouche" ou encore "on m'avait bien dit que ce cépage était fort fruité, ouh ouh". Nous éclaterons de rires clairs et complices. Nous finirons de manger tard, le nez rougi, nous ferons la vaisselle dans l'harmonie, un peu de jazz comme musique de fond. Nous boirons un digestif, affalés sur des divans de cuir, parlant politique, littérature, philosophie.
Nous serons tel Christian Bégin. Mais pas de mobylette. Hell no, pas de scooter. Je vais avoir du fun en maudit.
12 commentaires:
J'aime ce billet. Très vivante comme description.
M'semble que je te vois, rondouillet et heureux, dans ta cuisine étincelante.
J'ai jamais pris le temps d'écrire un billet sur la fois où j'ai failli écraser Daniel Pinard alors que je roulais en ville par un bel après-midi d'été...
@nayrus: Merci des bons mots. J'espère bien le devenir, rondouillet et heureux!
@pinocchio: Go ahead, on veut savoir!
Ce billet là me rappel pourquoi j'aime te lire.
Ton billet m'a beaucoup fait penser au livre de Francine Ruel, Et si c'était ca, le bonheur? Elle a un style que j'adore, en passant! ;)
superbe projection dans le futur! charmant:)
Merci pour la belle rigolade, plus fif que jamais !
Merci pour la belle rigolade, plus fif que jamais !
ahhhhhh cest si pas moi quya marqué ca !! :O
cest guillaume !
Je pourrai faire partie des invités ce jour-là?
arrete de parler de manger, sa me donne faim
Merci pour ce billet très agréable… et souriant (pour un sujet pas évident) !
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