Voilà 3 étés consécutifs que j'ai des emplois qui me frustrent. Après 2 étés où je devais subir trafic et nombreux temps d'attente pour cause de covoiturage en plus de passer régulièrement 6h30 à fixer un écran d'ordinateur en me faisant des top 5 sur des bouts de papier parce que rien à faire, je passe cette période estivale à regarder sempiternellement des pains passer. J'ignore si c'est la température médiocre qui m'atteint, le sang toujours accumulé sur ma rétine, le sommeil irrégulier, toujours est-il que je me sens hautement irrité.
D'ordinaire une personne calme (je crois) et posée, la vivacité de mes nerfs est inversement proportionnelle à celle de l'esprit de Dany Turcotte et la tendance s'accentue plus les jours passent. Je me sens ultimement irritable, exaspéré par une médiocrité que je perçois comme ambiante, agacé par une stupidité que je trouve omniprésente.
Bien des gens me parlent de tout et de rien. Considérant toutes ces banalités comme inutiles ou sans intérêt, je suis assez avare de ces détails insignifiants lorsque je parle avec quiconque. Alors que je m'étends en insipidités ici, je sectionne dans le lipide (coupe dans l'gras) et restreint mes interventions à ce que je considère intéressant lorsque je parle avec des gens que je connais plus ou moins. Tout ça résulte en des dialogues où je parle peut-être 5 à 10 % du temps, mon interlocuteur se répandant en inepties. Alors que je vis normalement bien avec ça, je me sens de plus en plus agressif quand ça arrive. Hier, je l'ai échappé.
Gars de même: J'ai une petite table chez nous avec des fleurs pis...
Le Tapageur Pu Silencieux: Écoutes, je vais être honnête avec toi, je m'en calisse. Non, en fait, ça m'irrite. C'est pu de l'indifférence. Je pisserais sur ta table.
Et j'en suis retourné à mes pains, encore plus surpris de mon attitude que le gars en question.
Encore hier, alors que la frustration d'avoir été confiné pour la 26e fois de l'été à un poste que j'abhorre profondément s'accumulait comme matière fécale en rectum, l'ultime Joe Connaissant de la shop est venu me nourrir de son savoir, jugeant sans doute ses propos être ultime lumière qui saurait déclencher la photosynthèse cervicale de la plante amorphe que je suis au boulot déclenchant l'ouverture béante de mes sphincters d'impatience. Peu content de voir s'approcher cet homme qui semble considérer l'usage du mot notamment oralement comme un haut fait d'arme, je tente de rester calme.
C'est alors qu'il se met à me parler du Doc Mailloux et de combien il haït les gens racistes. Il me dit que le Doc Mailloux haït les noirs (des propos plus que discutables mais bon). Encore une fois, d'ordinaire, j'aurais abdiquer, lui laissant percevoir que son opinion était importante pour ma sombre personne. Et pourtant, je lui ai dis de "fermer sa gueule". Ajoutant du même fait que le Doc Mailloux avait aussi dit que les autochtones avaient des QI inférieures et que ça, personne en parle et ça aussi, c'est du racisme. Débouté, il est parti en reculant, me regardant comme si j'avais perdu la boule (ce qui pourrait bien s'avérer vrai si la slippery slope sur laquelle je semble engager se poursuit).
Je suis en besoin désespéré de divertissement. Help que disait John?
D'ordinaire une personne calme (je crois) et posée, la vivacité de mes nerfs est inversement proportionnelle à celle de l'esprit de Dany Turcotte et la tendance s'accentue plus les jours passent. Je me sens ultimement irritable, exaspéré par une médiocrité que je perçois comme ambiante, agacé par une stupidité que je trouve omniprésente.
Bien des gens me parlent de tout et de rien. Considérant toutes ces banalités comme inutiles ou sans intérêt, je suis assez avare de ces détails insignifiants lorsque je parle avec quiconque. Alors que je m'étends en insipidités ici, je sectionne dans le lipide (coupe dans l'gras) et restreint mes interventions à ce que je considère intéressant lorsque je parle avec des gens que je connais plus ou moins. Tout ça résulte en des dialogues où je parle peut-être 5 à 10 % du temps, mon interlocuteur se répandant en inepties. Alors que je vis normalement bien avec ça, je me sens de plus en plus agressif quand ça arrive. Hier, je l'ai échappé.
Gars de même: J'ai une petite table chez nous avec des fleurs pis...
Le Tapageur Pu Silencieux: Écoutes, je vais être honnête avec toi, je m'en calisse. Non, en fait, ça m'irrite. C'est pu de l'indifférence. Je pisserais sur ta table.
Et j'en suis retourné à mes pains, encore plus surpris de mon attitude que le gars en question.
Encore hier, alors que la frustration d'avoir été confiné pour la 26e fois de l'été à un poste que j'abhorre profondément s'accumulait comme matière fécale en rectum, l'ultime Joe Connaissant de la shop est venu me nourrir de son savoir, jugeant sans doute ses propos être ultime lumière qui saurait déclencher la photosynthèse cervicale de la plante amorphe que je suis au boulot déclenchant l'ouverture béante de mes sphincters d'impatience. Peu content de voir s'approcher cet homme qui semble considérer l'usage du mot notamment oralement comme un haut fait d'arme, je tente de rester calme.
C'est alors qu'il se met à me parler du Doc Mailloux et de combien il haït les gens racistes. Il me dit que le Doc Mailloux haït les noirs (des propos plus que discutables mais bon). Encore une fois, d'ordinaire, j'aurais abdiquer, lui laissant percevoir que son opinion était importante pour ma sombre personne. Et pourtant, je lui ai dis de "fermer sa gueule". Ajoutant du même fait que le Doc Mailloux avait aussi dit que les autochtones avaient des QI inférieures et que ça, personne en parle et ça aussi, c'est du racisme. Débouté, il est parti en reculant, me regardant comme si j'avais perdu la boule (ce qui pourrait bien s'avérer vrai si la slippery slope sur laquelle je semble engager se poursuit).
Je suis en besoin désespéré de divertissement. Help que disait John?
12 commentaires:
Divertissement, divertissement...
Pourquoi les conneries que disent les gens ne sont pas des séances de divertissement en soi?
La connerie humaine, c'est ça le divertissement à la base, non?
"Encore hier, alors que la frustration d'avoir été confiné pour la 26e fois de l'été à un poste que j'abhorre profondément s'accumulait comme matière fécale en rectum, l'ultime Joe Connaissant de la shop est venu me nourrir de son savoir, jugeant sans doute ses propos être ultime lumière qui saurait déclencher la photosynthèse cervicale de la plante amorphe que je suis au boulot déclenchant l'ouverture béante de mes sphincters d'impatience."
Phrase tout simplement savoureuse :) Il te reste un mois. Courage.
@sophia: D'usage, j'adopte cette attitude, mais dernièrement, j'en suis pu apte.
@calliopé: Je focusse beaucoup sur le fait qu'il ne me reste qu'un mois, c'est la seule motivation qui me reste. J'ai peine à croire que certains font ça depuis 30 ans...
Oh que je te comprends... Même si j'aime mon emploi d'été, je dois dire que je suis aussi d'humeur massacrante! Mais bon, faut faire avec! On lâche pas! Go! Go! Go!
J'aime normalement mon emploi d'été, comme p'tit homme, mais comme toi le monde autour de moi sont en train de me donner un solide bad trip. Pas facile, l'été.
Quand je travaillais en usine, j'essayais de déconnecter complètement mon cerveau et laisser le radar faire la job à ma place. C'était ordinaire comme solution mais ce n'est pas comme si on cherchait à redresser ta carrière, il ne te reste effectivement qu'un mois. Dors au gaz autant que tu peux.
en manque de divertissement? bah c'tait à toi de répondre à l'invitation! :PP
bah non, j't'en veux pas. mais t'a vraiment raté une très bonne soirée!
Tu le savais d'avance que cette job là te ferait chier!!
Moi j'ai pour mon dire que dans la vie, t'a pas de temps à perdre à te faire chier.
Cherche toi autre chose, quelque chose de peut-être moins payant, mais qui va te plaire d'avantage... que tu pourrais faire à temps partiel même en étant à l'école!!
Ça rends trop amer de ne pas faire quelque chose qu'on aime dans la vie...
;)
Tu ne peux pas travailler avec ton lecteur mp3 sur les oreilles? Ou bien t'inventer une surdité soudaine?
J'ai moi-même le dos plutôt large lorsqu'il s'agit de la médiocrité humaine, mais je me suis récemment juré de remettre à leur place les gens qui le méritent. Je peux m'avérer assez désagréable par moment et j'adore ça!
Il ne te reste qu'un mois mais c'est pas une raison pour te mettre tout ce beau monde-là à dos. Je te conseille d'ignorer autant que faire se peut les M. Mme. insipides qui croisent ton chemin et/ou de leur faire sentir ton mépris. Et ça, c'est un art savoureux!
John a aussi dit:
"All you need is love"
Je ne sais pas comment tu fais pour choisir à l'avance d'avoir une job merdique. C'est sur que quand on a besoin d'argent, c'est moins évident, mais de là à avoir une qualité de vie minable...
J'ai fait le choix d'économiser moins, de faire des boulots que j'aime et de voyager pendant l'été. C'est le temps de décrocher et de faire ce qu'on a envie de faire... Être malheureuse au travail m'empêcherait de dormir, alors je choisis en conséquence.
le parfait imparfait: SAVOUREUX ton commentaire.
Le tapageur, je pense que tu es juste du pour une grosse virée avec des gens allumés et différents. Provoque ton changement! (Je sais, facile à dire)
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