Comme certain d'entre vous le savent déjà, le bloggeur arrondit ses fins de mois en passant le Publi-Sac. C'est ainsi que je me retrouve à silloner les rues et ruelles lévisienne en ce tout jeune décembre. J'aimerais profiter de cette dite tribune pour simili peter une coche dont la répercussion rappelera sans doute la grandeur de Luc Senay, j'en conviens.
Voici les faits: On ne répond pas à mes sourires dans la rue! Je dirais même plus: On ne répond pas à mes sourires dans la rue, au Canadian Tire, à l'université, au Bingo, partout! Que ce passe-t-il?
Évaluons premièrement le groupe de personne particulièrement concerné. Sans vouloir tomber dans la généralisation facile, il s'agit souvent de personnes du 3ième âge qui feigne la cécité temporaire. De plus, il ne faudrait pas oublier l'apport non négligeable qu'apporte les femmes de 43 ans à caniche qui font leur part pour contribuer à ma frustration.
Poursuivons avec un exemple typique de situation courante. Je marche dans la rue, Publi-Sac à la main et coeur exaltant, lorsqu'une personne quelconque a le loisir de croiser ma route. Gentilhomme et jovialiste aguerri, j'y vais de mon plus scintillant sourire. Qu'ai-je comme réponse?? Qu'ai-je messieurs dames et vous là, la fille qui détourner le regard, qu'ai-je comme réponse? L'indifférence totale! Dans le meilleur des cas, la personne baisse le regard, je sais alors au moins qu'elle a vu mon sourire mais préfèrait le fuir. Kessé ça??
Je me souviens d'une époque où les parquets du primaire je fréquentais, on nous disait que sourire à une personne âgée, c'était la power B.A. qu'on pouvait faire. On poussait l'audace à tenter de nous faire croire que nous deviendrions alors "des rayons de soleil"... Foutaise! Les gens ont désormais peur de se regarder dans les yeux. Nous vivons chacun dans notre petit cocon avec un infime groupe sélect de personne que nous laissons nous approcher, il y a un inconfort collectif tangible qui me fiche les boules...
Ô bien sûr, les langues sales diront que c'est de ma faute. On dira qu'un mec arborant une tuque du Canadien dont la blancheur est depuis longtemps chose du passé, portant un cache-cou gris orné d'une petite coulisse de morve à peine gelé et chaussé de vieux basket plein de peinture, c'est pas très invitant... "Voilà!" dirait le Capitaine Roux. "Jugement éhonté" est ma réplique cinglante. Il n'y a pas de raison pour ne pas sourire à quelqu'un qui nous sourit un beau samedi après-midi où le soleil seul tâche l'azur céleste (haha)!!
C'est pourquoi je pousse désormais l'audace à saluer les gens qui détournent le regard. Ça crée un malaise évident mais ô combien jouissif de mon côté. Ainsi donc, si un petit gars qui passe les Publi-Sac vous salue, vous saurez qu'il s'agit du Tapageur!
mardi 4 décembre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
6 commentaires:
La vraie frisée et Capitaine Roux te disent :«Voilà!» On n'aurait pas pu mieux résumer ma position! La prochaine fois mets une tuque des Nordiques, tout le monde va te sourire...
La dégénérescence des zigomath est sans doute une chose qui vient avec l'âge!! En attendant, continue à muscler les tiens car tu risques de perdre ton sourire si tes canadiens continuent à jouer comme ils l'ont fait dernièrement!
Je t'appuie all the way HH! Mais je tiens à péciser que ce phénomène de détournage de tête ne s'applique pas qu'aux personnes de l'âge d'or.
Je te recommande d'entreprendre un sondage fort intéressant réalisable à l'université... et non je ne te parlerai de celui qui permet de tracer la courbe du pourcentage d'étudiants étrangés en fonction de l'heure de la journée... mais plutôt du nombre de personne qui marche la tête baissée à l'université ou qui ne sont pas capable de supporter un regard. L'oesophage des souterrains est l'endroit parfait puisqu'il n'y a aucun prétexte pour regarder sur les côtés ou par terre. Rares sont ceux qui ont la capacité de supporter un regard de nos jours. Je te laisse l'expérimenter par toi-même...
Continue à péter ta coche!
Ouais l'enfant roy, j'ai aussi observé le même phénomène au UL... décidément tout ça me laisse perplexe.
Le pire selon moi ce sont les gens qui n'arrivent même pas à soutenir ton regard dans un corridor d'école...
Sérieusement, dans un meute de loup, je serais décidément la plotte dominante, alpha dirège même!... celle devant qui les autres louves baissent les yeux!
Imaginez-vous le regard d'une louve qui louvoie! C'est drôle... Comme le dit l'expression: «Loup voit aussi loin que toi!»
Désolé pour ce dernier commentaire bourré de mots incongrus et qui fait référence sans le vouloir au commentaire de l'enfant roy... je voulais pas voler ton commentaire, ô, toi, maillon de la génération Y.
Enregistrer un commentaire