Je me retrouvais sur un forum en cette fin de soirée tardive et on discutait ferme sur le dégel des frais de scolarité au Québec. Je décide donc d'ajouter mon grain de sel et parle parle, jase jase, le texte s'est agrandit pour devenir de quoi d'un peu plus gros. Je vais donc abuser d'interconnection entre les salles de presse du service d'information Houde et recopier mon texte ici. Comme il n'y a pas de syndicat, personne ici pour s'insurger de perte d'emploi où de perte de qualité d'information. Nenon, le bloggeur utilise son même texte a autant d'endroit qu'il le veut mais sachez, bien évidemment, que vous êtes mes privilégiés. vous mes 3 lecteurs et demi! Voilà donc: La question de frais de scolarité en est une de surface à mon avis. Plus tôt dans le topic, des gens parlaient de la Suède. Il ne faut pas oublier que le Québec a subit une croissance phénoménale durant les décennies 60 et 70. Alors que durant les années antécédentes, le Québec faisait figure de vache maigre en Social Démocratie (on se souvient de la grande noirceur Duplessiste), les gouvernements successif de Lesage, Bourassa et Lévesque ont appuyé sur la marche rapide afin de ''moderniser'' le modèle québecois. En Europe, l'évolution vers la social démocratie c'est faite à un rythme beaucoup plus progressif et dans un climat de consultation publique dans beaucoup de cas. Le résultat de tout ça, c'est un système aux multiples lacunes dûs à la rapidité de sa création. Alors que certains pays ont étalé leur ''évolution'' sur plus de 120-130 ans, le Québec lui, l'a fait en 20 ans. Dans un système confédérationelle où les champs de compétence sont sans cesse remis en question, la création de nos Institutitons voyait ses architectes changés de façon constante. Résultat, un système de collematage de brèche créé à l'aveuglette et dont les fondations sont instables parce que baclés. Statistique Canada nous apprenait en 2006 que 1$ investi en Santé est mieux rentabilisé partout au Canada vs le Québec. Au Québec, on investit plus d'argent par habitant pour moins de résultats. Pour l'Éducation, le système de pointe dans le monde est celui de la Finlande. Là-bas, l'État investis environs 7500$ par étudiant (primaire et secondaire) vs 11 000$ au Québec. En Finlande, on observe un ratio jusqu'à 4 fois plus élevés d'orthopédagogue et de psychologue en milieu scolaire ainsi que des classe par enseignant contenant 20% moins d'élèves. Tout ça pour 3500$ de moins par étudiant, je vous le rapelle. Ces 2 exemples nous montre qu'énormément d'argent est gaspillé dans notre système qui est tel une éponge. Quand on sait qu'actuellement au Québec, on remplace 2 fonctionnaires qui vont à la retraite par 1 seul, on réalise qu'il y a beaucoup trop de gens dans l'appareil gouvernemental. De plus, tous et chacun ne se sent pas responsable de l'argent de l'État. On se souviendra du scandale de la construction du Stade Olympique. Il n'y a pas cette espèce de conscience collective qui prend extrêmement longtemps à installer (voir Europe). Pour toute ces raisons, notre système tire de la patte. C'est normal, notre société est jeune de 400 ans. Il faut accepter que notre place parmi les pays les plus industrialisés en est une de leurre et de mirage. Derrière cette grande croissance se cachent des faiblesses. C'est pourquoi on se retrouve avec des routes en décripitudes, des hopitaux désuets et des écoles disfonctionnels. Il faut donc se demander quelle est la solution. Comment pallier à ces dépenses mal rentabilisé ou à ce sous-financement (parfois les deux). Pour l'Éducation, on a choisi d'augmenter les frais de scolarité. C'est le principe de l'utilisateur payeur. On peut en penser ce que l'on veut mais si on veut conserver un système d'éducation respectant des normes minimales internationales d'excellence, il faudra à court terme une plus grande rentrée d'argent. On pourrait se tourner vers une plus grande collection d'impôt me direz-vous? Le Québec est la nation la plus imposée en Amérique du Nord et les contribuables sont endettés jusqu'au coût. La Société des Actuaires (SOA) nous apprenait cette été que les Canadiens et surtout Québecois moyen avait une quantité considérablement trop petite d'économie pour la retraite. Notre province ne se remettra pas du danger de survivance qui guette notre sociétés modernes. On s'en va vers une récession énorme. Il serait dur de penser à une plus grande imposition sur le salaire des travailleurs qui déjà, par manque de connaissance économique ou insouciance, courent ver la ruine. Certains pourraient avancer l'idée de tout mettre sur le dos de la dette. Au Québec, le plus gros porte-feuille du Budget Annuel est pour la Santé. Le second à l'Éducation. Jusque là, tout va bien. Mais le troisième plus gros porte-feuille est utilisé à payer les INTÉRÊTS de nos emprunts. C'est de l'argent gaspillé qui ne sert à rien. Elle s'en va tout simplement ailleurs et ne diminue même pas la dette! On se doit de payer ces intérêts cependant, il en va de la crédibilité de notre économie à travers le monde et de notre côte de crédit dans les grand centre boursier (Shangai, New York, etc.). Donc, on se doit de réduire la dette. C'est capital! (sans jeu de mot ) On réduira ainsi le montant à payer en intérêt et libèrera de l'argent qu'on pourra utiliser ailleurs. À mon humble avis, la réduction de la dette, de façon immédiate (5-10 ans) passe par les principes d'utilisateur-payeur (augmentation de frais de scolarité, ticket modérateur, etc). D'ailleurs, la Suède a un système de ticket modérateur en santé. On est bien loin de la maturité du peuple Suédois. Ce dernier a un taux d'imposition qui frole le 80% tout en permettant à de très grande entreprise de performer ex: IKEA. On peut s'inspirer de ce pays mais les mesures immédiates que nous devons prendre pour tendre vers la direction suédoise seront douloureuse et chacun devra payer un peu plus. En commençant par les étudiants. Peut-être, après, on pourra songer à la gratuité scolaire mais pour l'instant, avec notre système, penser à un dégel est un illogisme total. L'indexation est nécessaire, c'est le minimum vu le type de système en place. La mesure de Parizeau, le gel des frais, en était une qui aurait dû rester temporaire, 2 peut-être 3 ans. Autrement, on court à notre perte et ce, à vitesse grand V. |
Il est tard, excusez toutes fautes qui aurait pu se glisser malencontreusement dans le texte, je vous en serais reconnaissant :P
1 commentaire:
Superbe article qui m’a donné de vrais pistes pour mes articles à moi. Je testerai dès le prochain article. Pour dire j’ai même mis la page dans mes favoris.
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