vendredi 29 février 2008
Ma vie en Fast-Food
Je me suis rappelé avec nostalgie l'époque où il y avait un Valentine au coin de ma rue. Combien de hot-dog steamé j'ai pu engloutir afin de satisfaire l'estomac sans fond du glouton juvénile que j'étais. Valentine, c'est aussi Paul Buisson, sympathique porte-parole mort prématurément.
Je me suis souvenu de McDo. Quand j'étais petit, j'engloutissais quantité incroyable de McCroquettes avant de m'élancer dans les jeux pour lesquelles, même à l'époque, j'étais physiquement trop grand. Il y a eu aussi cette époque où on se promenait dans la ville en Saturn, jeunes rois du monde que nous étions, à nous bourrer des produits du clown Ronald. Encore aujourd'hui, après un petit cinoche, un trio McValeur, c'est tellement ragaillardissant.
Il y a aussi eu l'ère Burger King. Pendant un séjour de 4 jours aux States, je n'avais manger que quasi uniquement des burgers du Roi, tellement plus savoureux que ceux du McDo. À mon retour, j'étais resté le piton collé pendant quelques mois. Il faut dire que les frites sont tellement bonnes!
Il ne faudrait pas non plus oublier ces virées chez PFK. Soirées douteusement mémorables, caisse de 24 entre les jambes et baril du Colonel dans les mains. Ces moments, où les intestins gonflés à bloc de friture et de Bud, nous y allions de déclarations d'amitié pathétiques dignes de morons sur-repus. Tous ces lendemains à se vider l'estomac et pourfendre ce dit Colonel à même notre trône.
Au début du cégep, 1 mois où à chaque jour de la semaine je me nourrissais à même la pizza à volonté du Salvatore, période névralgique de ma vie s'il en est une. J'étais devenu flasque et gras tout comme mon menu de prédilection à l'époque. Cependant, des midis de plaisirs à déconner avec le Warrior. Mais rendu au stade où on réalise que le caissier a eu une coupe de cheveux, c'est signe qu'il y a eu abus.
Puis j'en suis maintenant au Subway. Je disais même hier au fameux Sweet que si j'avais la chance de toujours pouvoir manger le même repas, sans me soucier de l'argent ou même de grossir, ce serait du fucking Subway. Qui sait jusqu'où cela me mènera...
Pour vous, le fast-food ça évoque quoi??
jeudi 28 février 2008
Jurez-vous sur la Bible...
Je suis tout d'abord surpris de constater l'ampleur du bâtiment. Haut de 3 étages et d'une superficie appréciable, je suis toujours surpris de voir la richesse des établissements catholiques. Si on fait abstraction des crimes de l'Église et de la grande noirceur dans laquelle Elle a entretenu le Québec jusqu'à 1960 (minimum), il faut avouer qu'ils ont fait de la foutu bel architecture. Je me rends ici compte que ce paragraphe est long et inutile...passons.
Me voilà donc rendu dans un univers où le brun règne sans conteste et où le pinch mou (tant masculin que féminin) est coutume. Je salue 80% des gens que je croise et ils me répondent. C'est là une des choses que j'adore le plus des personnes âgées. Arrivé un peu à l'avance, je me décide à errer dans le bâtiment dans l'illégalité la plus complète. C'est ainsi que je pus voir un homme-prêtre-diacre-de-la-religion-entk naviguer à qui mieux mieux sur un site de porn. Savoureux haha. J'ai également été engagé dans une poursuite digne de Bourne Identity avec une none à la voix haut perché. Je dus user de mon air innocent et feindre d'être perdu, subterfuge qui fit mouche.
Je déposai ensuite un témoignage d'une cinquantaine de minute où la dame fit toute sorte de faute de français en répétant mes mots. C'est ainsi que "ça augurait mal" devenait "ça inaugurait mal", que tout mes si, étant repus j'imagine, oubliais de manger mes rais et que l'"ennui" s'est métamorphose en l'"enduit" à 2 reprises... Pas facile j'imagine de vieillir avec un régime basé sur les osties.
Somme toute une aventure sympathique que je n'aurai sans doute jamais la chance de revivre. Ça m'aura sans doute permis de voir la machine enregistreuse la plus vieille AU MONDE à être encore fonctionnel. Respect Solange.
mercredi 27 février 2008
Malade
tapageur> Salut ça va?
sweetjue18> oui asv?
tapageur>19 g qc toi?
sweetjue18> 18 f mtl on fait un cybersexe?
tapageur> ok, décris-toi?
sweetjue18> 5 pied 4 chx noir yx noir 110lb 34 B
sweetjue18> toi?
tapageur> 5 pieds 6, roux, yeux verts, athlétique comme Micheal Moore et j'ai un gargantuesque pénis
sweetjue18> Ok
sweetjue18> Meton qu'on est au gym, je te dmande de m'aider sur un appareil et mine de rien je commence à te sucer
tapageur> Euh, et les autres clients disent quoi?
sweetjue18> Arette mais toi dans l'ambiance
tapageur> ok
sweetjue18> Je te liche les couilles
tapageur> hmmmm
sweetjue18> J'aspire ta verge très fort
tapageur> "oh continues"
sweetjue18> Je me dénude
tapageur> Attaque Foutre dans l'oeil, tu perds 2 points de dextérité
sweetjue18> ??
tapageur> Sort Bouclier, je gagne 5 points de vie. Je t'attaque avec mon épée d'elfe
sweetjue18> criss d'épais
Des heures de plaisir!
lundi 25 février 2008
Le Tapageur va swinger
Une fois sur place, je suis relativement tendu. En effet, j'ai assez de doigt dans une main pour compter le nombre de fois où j'ai danser et j'ai assez de pénis pour compter le nombre de fois où je l'ai fait ajunt. Je prends cependant mon courage à deux mains et je me lance.
Après un peu d'attente et de tergiversation dû au manque de personne présente, moi et le Voyou pénétrons dans le local. Le point de non-retour est atteint. La moyenne d'âge est difficile à évaluer. La variation est très grande. Après nous avoir réunis en cercle, les professeurs débutent le cours.
Régulièrement dans la vie, les stéréotypes s'avèrent réels. Dans le cas d'un prof de danse, on a tous en tête l'image d'un gars efféminé et à l'allure aussi viril qu'une chanson de Mika. L'enseignant en question, dont le nom m'échappe, était loin de redéfinir mes idées préconçues sur le sujet, loin de là. D'ailleurs, un move de la main absolument ambigu à un moment aucunement justifié dans la région de mon ventre par cette homme douteux est venu confirmé mon aversion pour lui.
C'est donc sous les directives de ce John Travolta en puissance et de sa comparse que j'exécutai mes premiers pas de swing ever. En essayant de demeurer grounder le plus possible, de faire mes step-step-rock step et de garder le rythme, j'avais l'impression d'être aussi fluide et cool que Stéphane Dion. Vint ensuite la période où nous pûmes nous pratiquer avec des cavalières. Passant d'une dame plus corpulente à une fille plus cute, l'inégalité de mes partenaires n'avait d'égale que celle de mes performances. Au final, j'avais maîtriser de façon acceptable les 3 moves qui nous avaient été inculqués.
Arriva la seconde partie de la soirée qui se voulait dansante. Fortement gêné de nature, j'étais porté à demeurer assis à ma table, pénard, à regarder des gens se trémousser sur la piste de danse avec une agilité déconcertante. J'eus malgré tout la chance de danser avec quelques filles-femmes. Deux notables, la première de par son charme et la seconde de par sa fucketé (nom commun désignant le fait d'être fucké). Rien de spécial à dire sur la première si ce n'est qu'elle a quitté immédiatement après notre danse (?). La seconde cependant mérite qu'on s'y attarde. D'âge mûr, la dame d'au moins 6 pieds 2 voguait sur une euphorie dont je n'ai pu identifier la substance en cause. Déstabilisé par la volatilité de ses seins, je fus fortement surpris de constater qu'elle portait malgré tout un soutien-gorge. Mes hypotèses: Soit il était fait de lin ou l'élastique a peté quelque part entre 1998 et 2000. Tout ça m'a fait pensé à une fille au secondaire qui s'était auto-donné un coup de sein en pleine poire alors qu'elle jouait au volleyball. Délicieux.
Alors que ma motivation s'effritait rapidement, le Voyou me proposa d'aller nous humecter le gosier au Pub ce que nous fîmes. 2 pichets à pourfendre l'insipidité de la blogosphère et parler de l'éphémérité de la vie. Tranché dans ses opinions, le sieur du Bayou pensait comme moi sur plusieurs sujets. Agréable jeune homme s'il en est un. 2 thumbs up!
Verdict final, cette soirée n'a malheureusement pas changé mon opinion négative de la danse. Je suis zéro habile et je ne suis pas du genre à me laisser emporter par la musique. J'aurai au moins le mérite d'avoir essayé.
samedi 23 février 2008
Quand je serai grand, je serai tueur
Dans toute la candeur et l'innocence de ma jeunesse, je voulais devenir tueur en série. Mais attention! Pas le genre à violer et tuer des femmes mais plutôt le type à faire un truc spécial, avoir mon finishing move à moi. Je n'avais pas eu de réel idée à l'époque et en fait, je ne me voyais pas du tout capable de lever la main sur qui que ce soit. Je me sentais mal d'écraser des fourmis en marchant, c'est bien pour dire. Cependant, je me souviens encore d'un livre que j'avais lu à cette époque sur Jack l'Éventreur. J'avais été fasciné par une illustration lugubre du sombre personnage et par le fait que plus de 100 ans plus tard, on parlait de lui. Je ne le savais pas encore dans le temps mais tout ça était sans doute mû par un besoin inconscient d'être fameux, connu. L'idée du mystère, de la chasse à l'homme et de toute cette tension, j'avais pour le tout une fascination malsaine. Quand j'y repense, je capote. Je suis peut-être un Gary Soneji en dormance...
Puis le temps à passer. J'ai atteint l'âge de conscience, j'ai réalisé que pour devenir tueur en série, il y a un élément de base d'impliquer: tuer des gens. J'ai pogné un os dans ma route vers l'Histoire, un os constitué de moralité et de gros bon sens. Rapidement, cette idée est sombrée dans l'oubli et mon Plan B est devenu prof de math, puis psychiatre. Finalement, rien de tout ça n'a servi puisque mon Plan A avait également changé pour devenir Actuaire. J'ai fait un calcul rapide et j'estimais qu'avec 2 commentateurs de hockey à la télévision ainsi que 2 à la radio et une population de 7 millions, mes chances de percer étaient aussi mince que Mary Kate Olsen.
La raison pour laquelle je vous parle de tout ça, c'est que j'ai commencé à écouter cette semaine la télé-série Dexter, une émission présentée sur Showtime mettant en vedette Dexter Morgan, un tueur en série qui travaille aussi comme blood pattern analyst (désolé de la non traduction, mon ignorance est totale) pour la police de Miami. Dès son jeune âge, il a des pulsions qui l'amène à tuer et son père policier décide de canaliser le tout. On y voit un psychopathe essayer d'évoluer dans la société alors que tous mais alors tous les rituels sociaux lui apparaissent ridicules. Ça donne lieu à des scènes désopilantes. Le suspense est également incroyable.
Juste pour vous mettre l'eau à la bouche, voici le générique qui précède l'émission, du pur bonbon télévisuel. Sans doute mon intro favorite ever.
Et pour ceux qui me jugent pour mon plan B de petit gars de 7 ans, attendez que je vous pogne dans une ruelle sombre :P
mercredi 20 février 2008
Théorème #3
Tapageur: Autobus, est-ce que c'est masculin ou féminin?
Donnaconien: C'est facile, penses-y, autobus, avion, tout ce qui a beaucoup de passager, est-ce que tu laisserais chauffer une femme?... Voilà c'est masculin.
Il y a des trucs de même...
Top 10 musical et québecois
Dernièrement, la Presse demandait à 50 personnalités d’y aller de leur top 10 des meilleurs albums de l’histoire du Québec. Étant un amateur de musique et faisant fît de ma jeunesse et mes connaissances limités, je fais également l’exercice ici. À vous de voir ce que vous en pensez, d’y allez de vos additions ou restrictions. Le tout n’est pas dans l’ordre, disons juste que c’est un groupe de 10 qui ressort du lot à mes yeux.
Arcade Fire – Funeral : Fraîchement sorti mais quand même un album qui sonne comme une tonne de brique. Autant planante que profonde et complexe, les pièces Rebellion et Une année sans lumière ont tellement roulé sur mon lecteur mp3 que je ne peux faire autrement que d’inclure l’album dans mon top 10.
Edit: Ron Fournier y va d'une chanson après la remontée incroyable du CH hier. Si un jour il sort un Greatest Hits, ça fera parti de mon top 10 assurément! Voici l'extrait tel qu'entendu sur les ondes du réseau Corus.
mardi 19 février 2008
Le français apprivoisé
L'envers de la médaille, c'est un éloignement avec mes amis du secondaire, une aversion totale pour le trafic et un test de français à l'université. C'est de ça que je veux vous parler aujourd'hui. Contrairement à mes collègues estudiantins francophones, j'ai subi l'English Exit Exam alors qu'eux subissaient l'Épreuve Uniforme de Français. Résultat, alors qu'eux vont avoir à suivre un cours d'anglais adapté à leur niveau, l'ombre d'un cours de français SUPPLÉMENTAIRE à un cours de langue autres plane sur moi et mon pauvre équilibre de charge de cours repose sur mes performances à ce fameux test de classement francophone prévu ce vendredi.
Je vous entends déjà ridiculiser mes appréhensions... Srew you! Alors que je m'attendais à l'écriture d'un texte argumentatif calquée sur l'EUF, je suis attendu dans le détour avec un test de grammaire, homonymes et exceptions. La légende urbaine laisse attendre que peu resorte(nt?? c'est pas facile!) en vie de cette épreuve. On nous attaque à coup d'adjectif de couleur composé et de participe passé de verbes intransitifs.
Je me suis donc procuré le livre proposé, Le Français Apprivoisé, seule recommandation qui me fut fournie quant à la préparation à ce test. Je me suis donc mis ce matin à la réalisation des 366 pages d'exercices qui y sont proposés. Pour utiliser une expression bien de chez nous, je me chies sur le torse. Loin derrière moi mon secondaire 1 où j'identifiais les constituants de la phrase tel le dépisteur européen des Red Wings identifie talent. Évanouie avec le temps mes connaissances en homonymes tel s'évanouit l'inhibition d'une fille avec l'alcool. Je repars à la base et ma voie vers la rédemption se veut 366 pages d'exercices en 4 jours. La pente est à pic. J'essaie de me motiver comme je peux. J'écoute du Grand Corps Malade mais à part avoir appris le mot chelou, ça ne m'est guère utile.
Je m'y remets donc. By the way, depuis quand un groupe verbe est devenu un prédicat? Tabarnak...
dimanche 17 février 2008
Babe L de fin de semaine #3
Retombé sur un humoriste que j'adore après avoir loué une comédie moyenne où il donne la réplique à la superbe Jessica Alba. Ce vidéo est tiré de son spectacle. Pour ma part, je le trouve désopilant. Probablement mon humoriste favori. Voici donc Dane Cook qui parle d'engueulades conjugales.
Ici, une étude où on tente d'évaluer les flux des valeurs monétaires à travers le monde à l'aide d'une analyse du prix du Big Mac. Étude originale et intéressante.
Plusieurs l'ont sans doute déjà vu mais Normand L'Amour qui vous ouvre l'esprit, c'est un intarissable classique.
L'été passée, j'avais un job où je pouvais travailler 30 minutes par jour dans les pires moments. Après avoir épuré les 2 seuls sites auxquels j'avais accès, celui de la compagnie ainsi que celui de Passeport Santé (les oméga 3 n'ont plus de secret pour moi), écris mes top 10 de meilleurs albums de musiques, chanteurs, livres, films, pire moment télé, etc. je ne savais plus quoi faire. C'est alors qu'un de mes amis là-bas m'envoya par l'entremise d'un mail discret le jeu qui allait "sauver" mon été. Combien de lendemain de veille ai-je passé à swinger le bâton afin de faire planer le petit cycliste. Record dont je me souviens: autour de 1346. Essayer de battre ça pour voir!
samedi 16 février 2008
Quand Petite Soeur voit un Grand
Cette histoire débute il y a un peu moins de 4 ans. Petite Soeur et Petit Frère se voient offrir l'opportunité d'améliorer leurs anglais dans un camp de jour durant l'été. Jusque là, rien pour s'exciter la pilosité des guiboles (pwel des jambes). Là où ce récit jusqu'ici vide prend son envol, c'est quand ma soeur alors âgée d'un gros 14 ans bien sonné fornique avec un moniteur de 20 ans. D'ordinaire, je m'en serais contrecalissé (j'ai toujours trouver que l'ajout d'un préfixe à un sacre, c'était savoureux) et cette évènement que je su de part un étrange concours de circonstance ne fit pas exception à la règle, ma soeur étant une personne pour laquelle mon intérêt à toujours été très mitigé pour diverses raisons.
L'histoire aurait normalement dû s'arrêter là.
Mais c'est ici qu'arrive la Péripétie 1 comme dans tout bon texte de secondaire 1. Lors d'une semaine de lecture qui superposait une semaine de relâche, un gars visiblement beaucoup plus âgé que ma soeur (à l'époque âgé d'un gros 15-16 ans) vient à la maison et pendant que je vais jouer au hockey, ils font je ne sais quoi. Encore là, ma philosophie du Live and let live persiste. Plus tard, j'apprendrai qu'il s'agissait du toujours fameux moniteur d'anglais.
Arrive donc la Péripétie 2 qui se veut chevauchement de deux évènements fortuits. D'un côté, ma mère qui me demande ce que je sais de ce moniteur puisqu'elle sait que ma soeur lui parle sur msn et que la fille d'une de ses collègue âgé de 12 ans a également des discussions douteuses avec le dit homme. D'un autre côté, moi qui se pointe sur l'ordi familial tout bonnement pour découvrir une conversation msn laissé ouverte par ma soeur avec l'étalon anglais et où la dernière phrase que je lis dans un réflexe humain alors que je ne voulais qu'appuyer sur le X va comme suit: "J'ai hâte de te revoir pour que tu me resuces ma petite cochonne favorite". C'est ici que je capote un peu.
1 semaine plus tard, j'arrive chez moi pour trouver ma soeur au sous-sol avec l'orifice anal (trou de cul). Je repars étant à ce moment réchauffé et plus ou moins en contrôle de moi. À mon retour, le rejeton de péripatéticienne (fils de pute) étant parti, je dis à ma soeur: "Lui je suis mieux de pas y revoir la face (insérez menace plus ou moins crédible venant d'un gringalet comme moi)". Comme de fait, je ne l'ai pas encore revu.
Je sais cependant de sources aléatoires qui désirent garder l'anonymat que ma soeur conserve des liens avec lui et qu'il la fourre lorsque le chat n'est pas là. Je me dis que Petite Soeur apprendra de ses erreurs (c'est une hypothèse audacieuse). Je trouve franchement douteux qu'elle puisse être attirée par un gars qui, à 24 ans, a des discussions semi-scabreuses avec des filles de 12 ans. J'ai essayé de lui parler en tant que représentant de la gente masculine qui voit la chose d'un autre oeil mais elle en a rien à cirer. J'imagine que je ne peux rien faire d'autres mais saint esti...
vendredi 15 février 2008
Tireur fou...
jeudi 14 février 2008
Pourquoi t'es pas en couple?
Évidemment, la façon facile de répondre est de dire qu'on a pas encore trouver LA personne, qu'il n'y a jamais eu de filles avec qui ça a réellement cliqué à un autre niveau, que les histoires possibles ça ne me connait pas ou que les meilleures sont toutes prises. Or de toute évidence, une personne qui pose une telle question n'a sûrement pas envisagé de telles réponses... C'est pourquoi j'essaie de varier le tout et suis ouvert aux suggestions. Voici quelques exemples de réponses que j'affectionne:
-Je suis trop pauvre pour me permettre une blonde
-J'ai pas le temps
-Scarlett Johansson ne retourne pas mes appels
-Je suis toujours en attente du procès pour avoir tué ma dernière blonde et semble-t-il que ça effraie les filles
-Je suis hermaphrodite, pas besoin de femmes caliss (sacre inutile, j'en conviens)
-Je suis comme Tintin (asexué)
-J'en ai une, elle s'occupe de mes 3 enfants et vit dans le Nord. Je lui envoie des chèques aux 2 semaines.
-Je te demandes tu pourquoi t'as lâché tes études pour travailler chez Bétonel??
En terminant, des roses étaient à vendre aujourd'hui à l'université. C'était 2 pour 6 dollars... ou 6 pour 20$. Pour ceux qui se le demande, je vous le confirme, j'étais dans un pavillon de science humaine.
mercredi 13 février 2008
Le Doc Mailloux ou c'est la faute aux femmes
Il arrive à plusieurs occasions que je me retrouve dans les opinions de Mailloux mais je dois dire que je suis foutrement écœuré de l'entendre dire que tout est une invention de bonnes femmes et d'hommes féminisés. Va pour l'État maternant mais il y a une limite à ressortir ce discours constamment.
Il y a de cela 2 ans et demi, alors que j'avais rien à faire par une journée morne d'été, j'ai décidé d'appeler Mailloux à son show au AM 800. J'étais Robert, 36 ans et natif de la Gaspésie. J'ai donc, dans un élan douteux d'humour discutable, raconté au psychiatre comment mon père m'avait violé et battu à coup de ceinture tout le long de ma jeunesse. Croyez le ou non, 8 des 11 minutes de l'appel ont porté sur la faute de ma mère et des bonnes femmes dans les viols du Québec... Je suis tanné qu'on finance ce gars et qu'on lui fournisse du temps d'antenne pour qu'il y aille toujours du même discours, règle ses comptes constamment avec le syndic du Collège des Médecins Mario Deschêches (ou quelque chose du genre) et étale son purin bovin (bullshit). Désormais je changerai de poste lorsque le barbu prendra la parole.
lundi 11 février 2008
Glauque
Catharsis
Assis face à la voûte étoilée, scrutant l’infini,
Sentant en mes veines couler le poison de la vie,
J’attends que Son carrosse fende le temps,
Pour qu’enfin Elle mette fin au mien séant.
J’espère Sa venue telle une clémente salvatrice
Qui de ma détresse serait l’ultime libératrice
L’orgasme morbide, dans une macabre danse,
Je l’attends, j’aspire à cette putride transe.
Je veux apercevoir Son lugubre sourire édenté
Entendre Son murmure empli de jactance éhonté
Paniqué, je susurrerais une sobre oraison jaculatoire
En attendant la douleur, grande catharsis éjaculatoire.
J’ai soif de mon sang, de mes entrailles, de ma mort,
Désir d’un calme éternel absout des remords,
Faim d’un apaisement de toutes ces douleurs,
Viens que de Ta faux j’entrevois la Lueur
Je t’appelle, te prie, t’implore ô Faucheuse
Comment peux-tu, toi d’habitude si hargneuse,
Prolonger avec tant d'avidité mon glacial calvaire
Au lieu de me livrer aux tendres flammes de l’enfer?
dimanche 10 février 2008
La fille qui crachait
Une fois rendu sur place, j'ai la chance d'y voir une superbe fille. Ses yeux, d'un bleu vif dont l'éclat lucide rendait la douceur de ses autres traits encore plus charmant, avaient quelques choses d'irrésistible, de craquant. Ayant tout mon temps, un côté stalker et une curiosité de voir ce qu'elle acheterait, je me mis à errer dans les allées afin de la croiser une fois de temps en temps. Après quelques détours, des regards furtifs et la prise de mes Maxi Fruits dans l'allée 5 (détail superflu), je suis à la caisse en même temps qu'elle et nous payons simultanément nos emplettes. Elle sortit un peu avant moi.
Une fois dehors, je la vis cracher 2 fois back to back. Pas les crachats du genre j'ai-un-cheveux-dans-la-bouche mais bien des expulsions salivaires du type je-chique-du-tabac-et-me-brosse-pas-les-dents. 2 immenses amas immondes tel 2 nouveaux plans d'eau sur un pavée qui ne méritait tel sort. Je suis dérouté et mes ardeurs sont refroidies. Il y a peu de chose qui me turn plus down qu'une fille qui crache. À part une fille qui fume ou une fille qui marche carré (le genre qui bench 2 fois plus que moi), je ne vois rien de pire. Mes illusions sont donc détruites et je retourne chez moi piteux. Et vous, qu'est-ce qui vous turn down chez le sexe opposé?
jeudi 7 février 2008
Questionnement #1
Un ophtalmologiste dans la salle?
J'ai un entrevue plus tard en journée pour un stage d'été chez un compagnie de Québec. Mon linge fut repassé la veille, mes souliers propres prêt à être chaussé, le site de la compagnie visité et 3 ou 4 questions préparéesé Malheureusement, je me réveille à 4h34 du matin: intense mal à l'oeil.
Depuis peut-être 2 ans, c'est cyclique, récurrent et déplaisant. Je me réveille au beau milieu de la nuit et j'ai un oeil, autant le gauche ou le droit, qui me fait atrocément souffrir. C'est comme si on venait de me rentrer profondément un doigt dedans. Au début, je me disais que je bougeais beaucoup dans mon sommeil et cela expliquait sant doute le tout. Mais à la longue, cette hypothèse a perdu crédibilité. Autre théorie, mes yeux se révulse complètement et fond des 270 degrés dans leurs orbites à une vitesse folle durant le REM Sleep (merci à mon cours de psycho où le sommeil avait été abusivement abordé).
J'en ai parlé à une optométriste lors de mes 2 derniers examens annuels. Contre toute attente, elles ont observé mon oeil rapidement avant de baraguiner qu'il n'y avait rien et de délaisser le sujet. Peut-être ne me fesais-je pas assez alarmant. J'ai cherché sur le web, ce qui resort comme diagnostic: soit ma chambre est trop sec ou j'ai le pire problème d'oeil dangeureux.
Je suis le genre qui déteste se plaindre de douleur physique. Je me souviendrai toujours d'un pompant discours de mon médecin excédé lorsque j'étais allé le voir pour une infection du pied qui durait depuis peu longtemps (lui trouvait que 4 mois c'était beaucoup mais bon haha). Malgré tout, je perdure dans mon masochisme. Mais je commence à avoir peur que ça puisse affecter ma vue d'une façon quelconque donc fuck les opinions d'optométriste, je vais aller consulter en plus haut lieu.
Bref, pour aujourd'hui, j'ai l'oeil gauche vachement enflé, injecté de sang, je n'ai pas dormi après 4h30 parce que j'ai eu mal pendant 1h15, je suis amorphe et mon nez s'est congestionné. Pas grave, envers et contre tous, je vaincrai!
mardi 5 février 2008
Tague ?
Voici donc les "règlements":
* Mettre le lien de la personne qui vous tague
* Mettre les règlements sur votre blog
* Mentionner six choses/habitudes/tics non importants sur vous-même
* Taguer six personnes à la fin de votre billet en mettant leurs liens
* Aller avertir directement sur leurs blogs les personnes taguées
1- Une fois de temps en temps, je resors ma cassette du Roi Lion et le récit de Simba me touche ben gros (N'est-ce pas là de la transparence hein!)
2- Une fois de temps en temps, je paranoïe que ma vie est comme Le Truman Show.
3- Je mets toujours le bas droit en premier.
4- La fin de semaine, en avant-midi, j'écoute Kif-Kif en semi faisant des devoirs.
5- J'éprouve une affection profonde pour Francis Reddy.
6- Je fais marcher l'aspirateur 20 minutes dans le vide pour faire croire aux autres que je fais le ménage de ma chambre.
Ceci étant dit, je tague donc (désolé si vous l'avez déjà reçu à mon insu) : Saperlipopette, Le Parfait Imparfait, L'Étudiante Frisée, Snap, Julie et Josiane. Si vous décidez de m'ignorer, je ne vous haïs forfuckinever (for fucking forever :P).
En passant, j'écoute le Super Tuesday. C'est fou comme les américains sont capable de faire un show!
lundi 4 février 2008
Sous-nick MSN
Mon texte sur Le Traffic étant à n'en point douter la raison de la diminution tangible du traffic lors de mes 2 dernières journées d'école, je me risque ici à tenter d'enrayer un autre fléau. Qui sait si je pourrai poursuivre ma lancée?
Je prends la peine de spécifier que ce texte n'attaque vraiment personne spécifiquement (mon entourage est pointilleux, je me protège!). Il s'agit ici d'un constat général motivé d'une lassitude et d'un énervement accumulé depuis nombre d'années. Depuis que Microsoft a introduit la fonction sous-nick (quelque part en 2003-2004 (j'étais trop lâche pour rechercher)), les gens ont tenté de comblé ce vide car c'est connu, l'humain tente de combler tout vide, que ce soit dans son horaire, dans sa tête ou dans un vulgaire sous-nick. Il y a longtemps eu la mode des citations puis est venu la fonctionnalité "afficher la toune que j'écoute". Comme chaque chose fait son temps, on en revient toujours au même problème du vide à remplir.
Sont alors apparu 2 phénomènes qui me gosse au plus haut point. Je parle ici des déclarations d'amour mièvreuses et des gens qui ressentent le besoin de nous éclairer sur leur horaire du temps à TOUT moment.
La déclaration d'amour typique est régulièrement formulée dans un anglais approximatif. En voici un premier exemple (tout les exemples sont tirés de ma liste MSN Right NowI): I love you baby much and forever be with the you. Je ne vous mens pas! Autre élément douteux, la notion d'infini et d'éternité. Si j'observe mon entourage et fait un constat un tant soit peu lucide, je suis conscient qu'un couple à mon âge, ça a peu de chance de perdurer. Pourtant, les "je t'aimerai jusqu'à la mort", "on est ensemble pour l'éternité" et les "Ça va durer pour toujours" fusent de partout. Pourquoi ce besoin de dire à tous, de polluer l'environnement visuel de tous ses contacts dans le seul but d'atteindre une personne avec des paroles plutôt frivoles? Qui sera le premier à m'accuser de jalousie? Foutaise! Je ne ressens pas le besoin que quelqu'un écrive à mon sujet: "Même avec un miroir, je refuse de te partager - Avec mon amoureux" (nous parlerons d'ailleurs de la fin de ce nick à l'instant)
Le second phénomène, à la fois plus fascinant mais aussi plus... dérangeant, est celui qui pousse certaines personnes à littéralement défiler leur horaire dans leurs sous-nicks. "Étudie en haut", "Partie m'acheter du thon" (Non, pour vrai!?), "Cegep 9h à 15h" (je ne peux attendre 15h10 pour ton retour!), "Entrainement, de retour dans 2h" (Pas game de te déconnecter ou te mettre hors ligne), "Partie dans la douche" (sans commentaire). Enfin, vous comprennez le genre. Quand en vient-on à penser que quelqu'un, quelque part, à un besoin viscéral de savoir ce que l'on fait à CHAQUE instant de la vie. La nuit, au lieu d'écrire "Dodo", DÉCONNECTES TOI CALISS. Excusez moi.
Finalement, j'aimerais à la fois féliciter et cracher dans la face à quelqu'un pour l'ensemble de son oeuvre. Je sais, j'ai dit que le tout n'était pas personnel mais j'ai vraiment un sublime spécimen dans ma liste et ce, par le plus pure des hasards. Appelons cet homme Jimmy. Jimmy se plaint depuis 4 ans de façon non-stop et sempiternelle dans ses sous-nicks. Parfois larmoyants, d'autres fois aggressif, Jimmy ne semble jamais être heureux. Impossible d'oublier des classiques tel "Criss kessé que j'tai faite, pis parle moé pas jte répondrai pas" et "À soir je vire une brosse avec les gurdass, la vie est une salope". C'est ainsi que j'aimerais rendre honneur à Jimmy, roi du sous-nick de plaie.
dimanche 3 février 2008
B-belles de fin de semaine #2
Pour ceux qui ne connaissent pas les prix Ignobel, ce sont des prix décernés à chaque année pour souligner les études, recherches les plus stupides qui ont été rescencée dans l'année. Mon préféré? L'Ignobel de médecine de 2004 pour vérifier la corrélation entre l'écoute de musique country et le suicide.
Je suis un fan de radio. Un de mes moments favoris est définitivement lorsque Luc Dupont vient dans le show de Gilles Parent. Dupont, prof de communications à l'université d'Ottawa est un vulgarisateur hors pair et passioné dont j'ai lu le livre 1001 trucs publicitaires avec délice. Bref, il était de passage dans le retour de Gilles Parent cette semaine et comme à chaque année, il venait faire sa chronique sur le Superbowl. Du bonbon.
En terminant, voici un de mes "artistes" youtubesque (y a-t-il un adjectif pour ça?): Jon Lajoie. Je vous propose ici un commercial pro-gay. À voir aussi, sa pub pro-respiration, son annonce de lunette de violeur et sa chanson High as Fuck!
Tempête (ou 2i manche Vie vs Le Tapageur)
Tous les rapports météorologiques étaient unanimes, nous aurions droit à une sévère tempête vendredi soir. À compter du milieu de l'après-midi, Dame Nature commence à déchaîner ses foudres: le vent se lève et la neige commence à tomber. Après un retour à la maison lent certes, mais sans anicroche, je remonte sur la rive-nord en soirée puisqu'à lieu ce soir là le concours de films qui devait clore une semaine complète de festivité à l'université. Bien que les conditions routières se soient corsées, ma motivation ne s'en retrouve que décupler puisque j'adore rouler en temps troubles.
Ponctué de deux arrêts pour aller chercher l'Enfant Roi et l'Épi (arrêt qui fut plus long parce que l'Épi est le genre de gars qui perd son portefeuille en le laissant sur le réfrigérateur lorsqu'il revient tard la veille fort saoul), l'aller se fit relativement bien. Le Concours de Films, quoiqu'ayant quelques candidatures intéressantes, fut globalement ennuyant. Le retour, heureusement, s'annonçait haut en couleur puisque la neige s'était amonceler tout le long du réseau routier et une couche de glace rémanente des pluies du début de la semaine pimentait également le tout.
Tout comme mon premier retour cette journée là, tout allait plutôt bien, même que l'Enfant Roi pu se coucher sans être témoin de la décadence qui s'en suivrait. Puis, moi et l'Épi, duo formé d'un aventurier et d'une auto-avouée moumoune, rencontrèrent notre première barrière de route fermée. C'est alors que La Vie se mit en marche, déterminée à gâcher notre fin de soirée. Après discussion avec le policier, le viaduc qui nous mènerait à notre douillet lit serait fermé pour plusieurs heures encore. Le moral d'acier, je décidai d'emprunter une ténébreuse route alternative malgré les recommandations inverses du policier qui nous avait averti "de pas aller nous énarvé parce que ça [lui tentait] pas d'avoir à aller nous chercher". Après un bout de chemin, nous frappons une deuxième barrière bloquant la voie qui devait servir d'alternative vers un foyer accueillant en cas de défaite. Nous n'avions plus le choix, c'était maintenant ou jamais.
Après le passage d'un autre viaduc, nous arrivâmes dans une sinistre rue où l'amoncèlement de neige d'au moins 1 pied et plus ne laissant présager rien de bon. Suivant une trace sinueuse, je crus bien que nous allions rester pris. Heureusement, la T-Mobile est invincible! Par je ne sais trop quel miracle, nous réussîmes à atteindre le centre-ville de la petite municipalité où j'habite. Ne restait plus qu'à aller porter l'Épi dans son éloigné rang. Aussitôt engagé dans sa rue, je ne vis plus rien. Pas dans le sens que je ne voyais pas à plus de 2 mètres mais dans le sens que je ne voyais plus mes essuie-glaces. Une voiture se serait amenée dans l'autre sens, aucune chance d'éviter la collision. Je fais l'hypothèse que personne d'autres que moi est assez fou pour voyager dans cette rue par un pareil temps. Redoutant la courbe au dessus d'un fossé, nous avançons à tâtons, mètre par mètre, l'écart entre la bordure de la route et le banc de neige se rétrécissant jusqu'à ce qu'il y ait tout juste la largeur de la voiture pour circuler.
Après 12 minutes pour parcourir 200 mètres, des cris de nervosité de l'Épi, 2 ou 3 "on aurait jamais dû" et un de plus satisfaisant High five ever, nous étions à destination! L'Épi pourrait donc manger la marde qui le faisait saliver depuis que nous étions en voiture. Quant à moi, je devais repasser à travers son rang. Confiant, je roulais un peu plus vite. Ce qui finalement devait arriver arriva. La T-Mobile s'enlisa. Suite à une musclé déclinaison de sacres et un sale gros crachat sur la route, je réussis à me déprendre. Je pus donc regagner ma chaude chaumière après un trajet d'1h40 au lieu des 30 minutes qu'il aurait dû en prendre habituellement. Le Tapageur 2 La vie 1 HA!!!
Ayant été obligé de laisser ma voiture presque en milieu de ma rue, inutile de vous dire qu'elle fut ensevelie par la charrue. Heureusement, je pus m’en sauver sans ticket pour avoir garer ma voiture illégalement. Malheureusement, bouger ma voiture de là me pris 1h15. Je vous passe les détails. Le Tapageur 2 La Vie 2.