Parce que titrer avec un sacre, c'est tellement outlaw biker.
Dans le pavillon universitaire où j'étudie, dans ce royaume de l'effet Dopler, d'algèbre linéaire, de modélisation cellulaire et surtout d'excroissances masculines, les jolies jeunes dames sont aussi rares qu'absence de pénis dans l'antre de Britney Spears. C'est donc dire que lorsque mon huilé radar vient qu'à reperer mignonne, salubre et ravissante demoiselle, évènement plus singulier que phrase grammaticalement correcte en bouche de Jacques Demers, je savoure le moment comme on savoure fast-food en état d'ébriété, minimum.
C'est là un des désavantages d'étudier dans un endroit où, tel dans un champ stérile, on retrouve des graines à l'infini, bien des mauvaises herbes et très peu de fleurs. Que de métaphores horticoles.
AINSI (solo de virgules), j'étais là hier, innocent chérubin, naïf bambin, pur angelot, immaculé biquet, à étudier dans un corridor quelconque, l'oeil à peine ouvert, le regard furtif, l'âme vaguement perverse, l'écume au vestiaire. J'étais à faire des devoirs dans la candeur la plus totale lorsque tourna le coin une de ses denrées rares. Une chevelure plus noire que la nuit, des jambes plus longues qu'un discours de politicien, des seins à faire pâlir l'Everest, un postérieur plus ferme qu'un alliage de Tungsten et de convictions d'un vieux péquiste. Genre le 2/3 de Scarlett Johansson, oui oui, tant que ça. Dès lors, les valeurs actualisées d'assurance vie auxquels je m'attelais perdent de leur attrait.
J'enfile alors les regards clandestins un après l'autre tandis que la demoiselle s'installe tout près de mon lieu d'ingurgitement du savoir pour discuter sur son cellulaire. J'ai donc le loisir d'entendre sa voix. Un peu haut perchée, je décèle somme toute une certaine mélodie. Tandis qu'elle parle de banalités, elle se met tout d'un coup à défilé une ribambelle de sacres, s'enchaine à un rythme infernal une appelation véhémente de la coutellerie catholique et ce, sans avertissement.
Je suis troublé.
Sa voix jusqu'alors aïgu sans plus était devenu un strident son hystérique que je me devais de couper. J'enfilai instinctivement mes écouteurs, me coupant ainsi de ce râle nazgulien. De l'entendre sacré avait été sur sa féminité ce qu'allaitement est à paire de sein. A fucking downer. Du coup, plus d'intérêt.
Parce que sacrer, c'est comme cracher, arborer une bonne pillosité faciale, puer, fumer, pleins d'autres verbes du premier groupe, c'est la Mort. Celle avec une faux qui vous coupe le Josélito. C'est comme ça que je veux finir mon texte bon.
Dans le pavillon universitaire où j'étudie, dans ce royaume de l'effet Dopler, d'algèbre linéaire, de modélisation cellulaire et surtout d'excroissances masculines, les jolies jeunes dames sont aussi rares qu'absence de pénis dans l'antre de Britney Spears. C'est donc dire que lorsque mon huilé radar vient qu'à reperer mignonne, salubre et ravissante demoiselle, évènement plus singulier que phrase grammaticalement correcte en bouche de Jacques Demers, je savoure le moment comme on savoure fast-food en état d'ébriété, minimum.
C'est là un des désavantages d'étudier dans un endroit où, tel dans un champ stérile, on retrouve des graines à l'infini, bien des mauvaises herbes et très peu de fleurs. Que de métaphores horticoles.
AINSI (solo de virgules), j'étais là hier, innocent chérubin, naïf bambin, pur angelot, immaculé biquet, à étudier dans un corridor quelconque, l'oeil à peine ouvert, le regard furtif, l'âme vaguement perverse, l'écume au vestiaire. J'étais à faire des devoirs dans la candeur la plus totale lorsque tourna le coin une de ses denrées rares. Une chevelure plus noire que la nuit, des jambes plus longues qu'un discours de politicien, des seins à faire pâlir l'Everest, un postérieur plus ferme qu'un alliage de Tungsten et de convictions d'un vieux péquiste. Genre le 2/3 de Scarlett Johansson, oui oui, tant que ça. Dès lors, les valeurs actualisées d'assurance vie auxquels je m'attelais perdent de leur attrait.
J'enfile alors les regards clandestins un après l'autre tandis que la demoiselle s'installe tout près de mon lieu d'ingurgitement du savoir pour discuter sur son cellulaire. J'ai donc le loisir d'entendre sa voix. Un peu haut perchée, je décèle somme toute une certaine mélodie. Tandis qu'elle parle de banalités, elle se met tout d'un coup à défilé une ribambelle de sacres, s'enchaine à un rythme infernal une appelation véhémente de la coutellerie catholique et ce, sans avertissement.
Je suis troublé.
Sa voix jusqu'alors aïgu sans plus était devenu un strident son hystérique que je me devais de couper. J'enfilai instinctivement mes écouteurs, me coupant ainsi de ce râle nazgulien. De l'entendre sacré avait été sur sa féminité ce qu'allaitement est à paire de sein. A fucking downer. Du coup, plus d'intérêt.
Parce que sacrer, c'est comme cracher, arborer une bonne pillosité faciale, puer, fumer, pleins d'autres verbes du premier groupe, c'est la Mort. Celle avec une faux qui vous coupe le Josélito. C'est comme ça que je veux finir mon texte bon.
19 commentaires:
Solos de virgules!J'aime bien.
Tabarnak.
Si tu sacres, pourquoi elle, elle n'aurait pas le droit de sacrer?
@coco: Je trouvais que je virgulais un peu trop, j'avais besoin de me justifier.
@lithium: Je ne lui en enlève pas le droit, je trouve ça non féminin. Tricky shit du subconscient j'imagine.
immaculé biquet?
Je fume et je sacre. Mais jamais en même temps.
Ou si peu.
@J.: Oui, je ne suis autre qu'un petit chevreau rempli de tendresse. Pour ce qui est de fumer et de sacrer, bad bad habits....
Je sacre, mais j'entoure ces sacres de mots savants et bien articulés, ca aide a faire passer le motton! Je m'adapte aussi a mon auditoire! :D
@onirique: C'est une espèce de passe du coyote. Quand c'est bien camouflé, et usé avec parcimonie, ça passe. Mais un gros solo pourfendant le p'tit Jésus, c'est pas très "hot". Donc probable que tu t'en sors correct. Adjugée.
Que ce soit plus masculin que féminin oui... peu importe ça sort de quelle bouche c'est laid et turn off
Ma vaste expérience de prédateur m'a enseigné depuis longtemps qu'une image parfaite peut être détruite au son des premières paroles qu'émettra, disons, une vestale du XXIe siècle.
Dommage ? hélas ! le son trahit sa personne... mais l'inverse est aussi vrai : une belle voix au téléphone peut cacher une pouffiasse de cent kilos !
Caveat emptor !
Garamond
Je trouve ca peu masculin également: ca te scrap l'idéal du calme, du contrôle de la situation et de la capacité de jugement et d'action qui, je crois, est un idéal masculin plus fort que celui de brandir un sacre et crier haut et fort son alpha-té.
Anyways, sacrer par mécontentement c'est un module pré-language du cerveau qui s'en occupe, les hommes des cavernes sans paroles avaient la capacité complète et absolue de pousser des GNAARGPHRAAAAA; de notre part, nous avons acquis la capacité de les articuler ô combien mieux, mais c'est le même bout semi-cérébral qui agit.
C'est dire que sacrer, c'est un trade-off de démontrer qu'on peut penser et s'adapter pour démontrer qu'on a de l'attitude. Trop latino pour moi.
J'approuve, sacrer c'est pas typiquement fifille. Mais en même temps.. "OSTI fucking shit" ça se dit tellement mieux que juste "fucking shit".. Non?
Moi je sacre et je suis girly-girl à l'os...
J'avoue sacrer de temps à autre aussi...
Admettez quand même que ça fait plus mal quand on dit « Ayoille Tabarnak »...
Mais effectivement c'est pas très, très chic... Seul peut-être Chartrand avait une certaine élégance du sacre !
Celle avec une faux qui vous coupe le Josélito lol.
Je viens de découvrir votre blogue et je l'ajoute à ma liste drette on the champ!
Sauf que chez nous, on sacre et pire, on aime ça.
Crispi
"je savoure le moment comme on savoure fast-food en état d'ébriété"
Je dirais plus après avoir fumé du pot dans un trip de bouffe quoi que ça ne me soit jamais vraiment arrivé mais j'avais un coloc asiatique qui à chaque fois qu'il fumait se faisait livrer une poutine à l'appart mais c'était il y a des années de cela.
«De l'entendre sacré» devrait être «de l'entendre sacrer»...
Ne m'en veuillez pas, je ne sévis que sur les blogues qui en valent la peine, et celui-ci, quelle découverte!
Et hop, dans les marque-pages!
En passant, superbe solo de virgules que vous nous avez joué!
Sacraaament.
T'avais le goût pour sortir la grosse littérature de "pouète" dans l'unique but de dire qu'une fille attirante t'as "turner off ben raide" en blasphémant.
Ceci étant dit : très bon vocabulaire et très beau texte ;)
Solo de virgules
C'est bon ça.
Je decouvre ton site il est magnifique super bravo a toi je reviendrais le voir bisous.
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