Je suis une personne aux multiples rituels, traditions et habitudes. Hier, conjoncturellement (call me adverbe boy), deux de ces rites se sont superposés dans une journée des plus savoureuses.
Alors que je me levais frais comme une pissenlit, je jette un coup d'oeil par la fenêtre pour réaliser que Dame Nature saupoudre de sa blanche bonté avec la même générosité qu'elle l'avait fait l'hiver dernier. Tandis que j'étais morose jusqu'alors, je fus saisi d'une pimpante joie de vivre, me jetant littéralement sous la douche, excité comme un bambin à l'idée de pouvoir aller gambader dans les rues blanchies au courant de la nuit.
C'est donc en frétillant que j'ai pénétré dans ma douce T-Mobile, compagne d'épopées hivernales des plus rocambolesques l'an dernier. Comme le veut ma coutume, j'ai inséré Pet Sounds des Beach Boys dans mon lecteur, monté le volume un max, actionné le break à bras dans les 3 premiers virages que j'ai pris. God it felt good. L'hiver pouvait commencer.
Puis après une journée sans rebondissement, j'étais énarvé (énarvé étant le féminin d'énervé, décuplant ainsi la signification du mot, full éthymologie) puisque c'est le soir même qu'avait lieu le débat des chefs. Le début de la campagne ayant été d'une mornitude consommée, j'entretenais espoir qu'elle prendrait son envol à la suite des 2 heures de joute oratoire. Parce que la tradition est installée, je me suis fait un petit pop-corn, j'ai synthonisé Rad-Can, j'ai ouvert MSN et j'ai savouré le moment. On s'envoie des baffes argumentaires, des uppercuts de chiffres, des solos de stunt, j'ai du fun. Je répond dans mon salon, je m'auto-congratule quand les chefs répondent avec les mêmes arguments que le politicien de salon que je suis. Le gagnant? Difficile à dire. Le perdant est Jean Charest à n'en point douter parce qu'arrogant, agressif, bouche bée sur la dette, entre autre. Dumont a sans doute fait plaisir à sa base en ramenant son discours un peu plus à droite sur les comissions scolaires, le système de santé à deux vitesses, etc. Hâte de voir si ce sera suffisant. Après un départ laborieux, Pauline Marois a malgré tout fait bonne figure, elle semblait préparée bien que très peu à l'aise avec la caméra.
Puis après avoir écouter les analyses à RDI, LCN, avoir lu un peu partout sur le web pour obtenir un max d'opinion, je me suis préparé un litre de rhum and coke, j'ai enfilé mes écouteurs et je suis parti marcher. Parce qui dit première neige dit marche nocturne. Je suis solennel au boute, la grosse affaire.
À peine sorti, l'air froid me surprend. J'enfile une bonne rasade, j'ai chaud, il fait beau. En face, les enfants voisins ont fait un bonhomme de neige, chambranlant, parsemé de brin d'herbe, naïf, joli. Dans l'air, une légère odeur de friture, résidu des activités d'une usine tout près. Dans la nuit, le silence est entier, dans mes oreilles résonnent The Soft Parade, un des meilleurs albums des Doors, avec ses cuivres si riche et Jim plus fou que jamais. La neige craque en se compressant sous le poid de mes pieds battant ainsi le rythme de la plus belle des mélodies, celle de l'hiver. J'ai le nez rougis, je souris. Puis la neige recommence à tomber. Je suis entouré d'un tourbillon de flocon, sweet tradition.
Prochain évènement à rites: Ouverture des patinoires extérieures. Ma vie, année après année, est une suite des mêmes choses. Je m'en rends compte de plus en plus. C'est un des aspects négatifs de ce blog.
Alors que je me levais frais comme une pissenlit, je jette un coup d'oeil par la fenêtre pour réaliser que Dame Nature saupoudre de sa blanche bonté avec la même générosité qu'elle l'avait fait l'hiver dernier. Tandis que j'étais morose jusqu'alors, je fus saisi d'une pimpante joie de vivre, me jetant littéralement sous la douche, excité comme un bambin à l'idée de pouvoir aller gambader dans les rues blanchies au courant de la nuit.
C'est donc en frétillant que j'ai pénétré dans ma douce T-Mobile, compagne d'épopées hivernales des plus rocambolesques l'an dernier. Comme le veut ma coutume, j'ai inséré Pet Sounds des Beach Boys dans mon lecteur, monté le volume un max, actionné le break à bras dans les 3 premiers virages que j'ai pris. God it felt good. L'hiver pouvait commencer.
Puis après une journée sans rebondissement, j'étais énarvé (énarvé étant le féminin d'énervé, décuplant ainsi la signification du mot, full éthymologie) puisque c'est le soir même qu'avait lieu le débat des chefs. Le début de la campagne ayant été d'une mornitude consommée, j'entretenais espoir qu'elle prendrait son envol à la suite des 2 heures de joute oratoire. Parce que la tradition est installée, je me suis fait un petit pop-corn, j'ai synthonisé Rad-Can, j'ai ouvert MSN et j'ai savouré le moment. On s'envoie des baffes argumentaires, des uppercuts de chiffres, des solos de stunt, j'ai du fun. Je répond dans mon salon, je m'auto-congratule quand les chefs répondent avec les mêmes arguments que le politicien de salon que je suis. Le gagnant? Difficile à dire. Le perdant est Jean Charest à n'en point douter parce qu'arrogant, agressif, bouche bée sur la dette, entre autre. Dumont a sans doute fait plaisir à sa base en ramenant son discours un peu plus à droite sur les comissions scolaires, le système de santé à deux vitesses, etc. Hâte de voir si ce sera suffisant. Après un départ laborieux, Pauline Marois a malgré tout fait bonne figure, elle semblait préparée bien que très peu à l'aise avec la caméra.
Puis après avoir écouter les analyses à RDI, LCN, avoir lu un peu partout sur le web pour obtenir un max d'opinion, je me suis préparé un litre de rhum and coke, j'ai enfilé mes écouteurs et je suis parti marcher. Parce qui dit première neige dit marche nocturne. Je suis solennel au boute, la grosse affaire.
À peine sorti, l'air froid me surprend. J'enfile une bonne rasade, j'ai chaud, il fait beau. En face, les enfants voisins ont fait un bonhomme de neige, chambranlant, parsemé de brin d'herbe, naïf, joli. Dans l'air, une légère odeur de friture, résidu des activités d'une usine tout près. Dans la nuit, le silence est entier, dans mes oreilles résonnent The Soft Parade, un des meilleurs albums des Doors, avec ses cuivres si riche et Jim plus fou que jamais. La neige craque en se compressant sous le poid de mes pieds battant ainsi le rythme de la plus belle des mélodies, celle de l'hiver. J'ai le nez rougis, je souris. Puis la neige recommence à tomber. Je suis entouré d'un tourbillon de flocon, sweet tradition.
Prochain évènement à rites: Ouverture des patinoires extérieures. Ma vie, année après année, est une suite des mêmes choses. Je m'en rends compte de plus en plus. C'est un des aspects négatifs de ce blog.
14 commentaires:
Encore j'en veux encore...j'aime ça venir lire ici.
Nancy dedans la vie :o)
Merci de nous partager ces moments. Je viens visiter ton blog pratiquement à chaque fois que je consulte mes courriels. C'est toujours un moment agréable.
Dire que je me suis ennuyée de tes écrits la semaine dernière, pour vrai... j'en suis presque gênée!
Lâche pas; à mon avis, tu feras beaucoup plus qu'un actuaire dans la vie!
Bravo
@Innée: Merci! Je vais continuer tant que je trouverai quelque chose à dire.
@caroom: Merci aussi, que de bons mots ce soir! Puis-je me permettre de demander comment vous avez découvert ce blog? Ça fait drôle de penser qu'on peut s'ennuyer de ce que j'écris, merci, c'est flatteur.
Les bons blogues comme le tien, ça se sait...
Bravo pour ce texte qui donne une chance à la si belle neige !
Quant au débat des pitres, euh... des chefs, je penchais d'avance pour Pailine qui a dû affronter deux menteurs, un arrogant, l'autre un clown sérieux...
Ma blonde n'aime pas l'hiver... Continue à nous en parler positivement ! Ça fait du bien !
Garamond
Long live the break à bras!
@Garamond: Les gens sont bien trop durs avec l'hiver. Pourtant, c'est l'excitation des tempêtes, des soirées à jouer au hockey, du ski, du chocolat chaud. Faisons front commun pour faire apprécier l'hiver!
@Pinocchio: Helllll yeah!
Je plaide coupable au break à bras aussi.
Pourquoi le monde déteste l'hiver? Y'a trop d'aspects le fun pour le nombre d'aspects pas le fun, pis y'a des aspects le fun supplémentaires qui sont là juste à cause des aspects pas lfun.
Exemple: Qui voudrait d'un bon chocolat chaud réconfortant si y'avait pas eu frette avant? Ça tuerait pas un peu le plaisir de la chose?
Anyway, yeah, wintertime, joy. ^^
Aaaaahhhh!! Que je suis heureux de lire des gens qui aiment l'hiver!! Merci! Je suis de ce groupe!! :) Pu capable d'entendre le monde tombé en dépression profonde a la simple vue de la neige ou du mot "décembre" sur le calendrier. Moi, au contraire, j'ai un regain d'énergie en voyant de la neige! Let it snow, let it snow! Go far away November Rain! Vive le break a bras!! Yeah!! loll
Contente aussi de voir qu'il y a des gens comme moi qui aime l'hiver....!!
Drôlement, j'attend aussi impatiamment l'ouverture des patinoires, pour jouer une tite game avec les boys ;)
Je commencais a trouver le temps long sans neige... il y a des choses qui change et d'autre qui change pas...
Le sourire a mes levres lorsque je me reveille et constate la première neige est probablement le même depuis mes toutes premières années...
Let it snow, let it snow ... =))
J'ai découvert ce blog, car il est dans le blogroll de eff86, un collègue rencontré au cégep dont j'aime bien lire les écrits.
=)
L'hiver ok, mais avec les Doors, je suis d'accord, c'est pas mal mieux!
Crispi
@Monsieur Rien: Je seconde pour le chocolat chaud, même chose pour les feux de foyer, les bières au chaud. Tous des trucs dont l'hiver décuple le plaisir.
@Daddy Archy: Content de voir que l'optimisme semble partagé face à l'hiver. Content aussi d'être lu en direct de la rive-sud de sweet Quebec. Rock on Lévis.
@Djou: C'est vrai que la réaction face à la première neige ne change pas. Il y a quelque chose de juvénile dans cette joie, une innocence renouvelée.
@Caroom: Voilà donc l'utilité des blogroll!
@Crispi: Tout est tellement mieux avec les Doors. Une chanson favorite?
chanceux, ici y'as même pas enough de neige pour faire un bonhomme de neige :( en faite y'as neigé hier et un peu aujourd'hui mais ça tout fondu!
y'as plus la moindre trace de neige!!
Riders on the storm, on top.
0 pour l'originalité mais 100 pour l'effet.
Crispi
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