lundi 31 mars 2008
La société comme laboratoire
L’être humain me fascine, tant pour ses capacités corporelles qu’intellectuelles. Je suis quelqu’un, je crois, d’extrêmement curieux et l’humain est une source constante à laquelle je peux étancher la soif de ma curiosité. Les personnages qui ont marqué l’Histoire m’intéressent foutrement. Il y a eu un été de ma vie où je devais bien lire 4 biographies semaines : hommes politiques, sportifs, scène artistique, etc. À chaque fois que je tombe sur une biographie à Canal D, le monde s’arrête, je me dois de l’écouter. Je suis intéressé par tout ce que l’homme a pu accomplir, ses particularités, les différences de personnalités, de comportements.
J’essaie donc d’expérimenter avec mon entourage, dépasser mes limites, faire des choses que pour savoir le sentiment ressenti lors de leur accomplissement. J’ai déjà volé un livre dans une librairie, j’ai attendu 5 minutes dans ma voiture et je suis allé le reporté. J’ai détesté le feeling mais je savais désormais ce qu’on pouvait ressentir. Je suis déjà aller dans un bar éloigné, seul, et j’ai cherché la marde solidement, pour me battre. J’ai su ce qu’on pouvait ressentir. J’amène les gens à mentir, j’observe leur réaction alors qu’ils ignorent que je les sais mentir.
Tout le long de mon secondaire, constamment, je prenais des positions extrémistes, à la limite de l’absurde et du burlesque, que pour provoquez la discussion, voir comment les gens dealaient avec quelqu’un qui énonce des absurdités et qui argumente comme un forcené. J’ai entretenu une relation qui devenait douteuse avec une fille que pour voir jusqu’où irait l’aberrant, observer jusqu’à quel retranchement de ridicule elle s’abriterait.
Je me sens un peu comme le personnage principal de Fight Club qui va dans tous les clubs de soutien possible, tel un imposteur, pour combler le vide de sa vie. Peut-être suis-je fou? Je me dis toujours que c’est signe de santé d’esprit que de se poser la question, mais encore…
Puis il y a tant d’autres choses que je voudrais essayer, voir ce qu’on ressent, expérimenter les possibilités, des émotions étrangères. Je voudrais participer à une télé-réalité, devenir dirigeant d’une entreprise, embarquer dans une secte, me produire sur une scène quelconque, faire de la radio, être pris en otage, aider des gens en Afrique, faire de la course automobile, du saut en longueur à ski, etc.
Les possibilités sont infinies, les combinaisons d’hormones sont si nombreuses et trop souvent inexploitées. Je connais mes limites, je souhaite seulement les explorer totalement, voir où tout cela peut me mener.
C’est pourquoi j’expérimente beaucoup avec les gens qui m’entourent, souvent à leur insu. Il m’arrive de me demander si c’est dégueulasse de ma part. Je me soumets à votre cruel jugement que je sais sans retenu. Qu’en pensez-vous?
dimanche 30 mars 2008
Babe Aile de fin de semaine #6
On s'est tous déjà posé la question, dans un moment d'égarement plus ou moins cohérent certes, à savoir le nombre de café ou de Red Bull nécessaire à nous tuer. Pour ma part, je devrais ingurgiter 145 de Rouge Boeuf afin de mourir. Si vous faites vos recherches, vous pourrez donc savoir quel est le poids réel du Tapageur Silencieux. Si vous êtes curieux de savoir combien de Rockstar, de Coke ou de café vous ferait passer dans l'au-delà, c'est par ici.
Je regarde de la magie sur youtube par temps perdu. Il y a un gros débat qui fait rage à savoir qui de Criss Angel ou de David Blaine est le meilleur. Je suis tombé sur une parodie de Blaine, je ne sais pas si elle roule depuis longtemps, le nombre de visionnement est énorme mais je ne peux m'empêcher de poster ici cet hilarant vidéo. Même si les deux effémines sont déplaisants, ça en vaut la peine.
Véritable gangster montréalais, un lascar, un voyou, oubliez les 83, Sans Pression et autre rappeur de pacotilles car le Roi Heenok est là. Parce que je pense qu’un vrai rappeur doit revêtir une ceinture de 100 dollars, je vous présente LA référence musicale. Les choses se passent. À cheval entre satire et rappeur sérieux, le débat fait rage. À vous de voir. Allez visionner sa dernière vidéo, Cocaino rap musique, la tout dernière drogue semble-t-il. Une chose est sûre, rire ou perplexité, il ne vous laissera pas froid.
vendredi 28 mars 2008
Les jokes limites
Ce côté de ma personnalité se reflète dans mon humour. J'ai tendance à trouver drôle des choses qui choquent la majorité des gens. Cela s'accompagne d'une salve de jugements à mon endroit. Avec le temps, j'ai appris à choisir mes occasions, mes moments pour déballer mon humour limite sordide question d'éviter les pépins.
Je veux donc savoir parmi vous qui aime les limit jokes. Pour se faire, je vous invite à y aller, par voie de commentaire, de la blague la plus grasse et politically uncorrect que vous connaissiez. De plus, les commentaires sont ouverts pour tout ceux qui désirent s'indigner et crier au dégueulasse. J'ai le dos large, bring it on.
Alors donc, pour partir le bal, je me lance:
-Quelle est la différence entre Guy Cloutier et Ginette Reno?
-Y'en a pas, les deux rentrent serré dans du 12 ans...
Alors voilà, je me suis commis, à votre tour.
jeudi 27 mars 2008
Courrier du Tapageur Silencieux
À l’ouverture de ce blogue, à cause d'un optimisme fringant quant au succès de ce dernier, j’ai décidé de me créer une adresse email spécifiquement pour recevoir les emails liés à mon blog, courriels qui ne manqueraient pas d’affluer, dans mon esprit. Or, le tout s’est avéré beaucoup plus relax que je l’escomptais.
Bonjour Sieur du Tapage,
mercredi 26 mars 2008
1/Priceless
Portable: 1700$
Manuel: 110$
Corrigé de MARDE: 50$
Se faire ass raper par un examen avec le cock le plus gigantesque à vie, avoir les sphincters intellectuels déchirés et les tissus adipeux cervicaux éclaté à grand coup de dick pendant 2 heures, c'est 1/Priceless.
Toutefois, vois une fille partir en braillant parce que détruite, ça n'a pas de prix.
mardi 25 mars 2008
Étoile Filante
Dimanche soir, lundi matin pour être vraiment juste, après une soirée relax à jouer aux cartes accompagné de quelques amis et de froids pichets, je décide de me promener un peu en T-Mobile après avoir effectuer les classiques lifts de retour de mes comparses. Dans mon lecteur cd, mon disque pour ces balades nocturnes où je vais rouler dans les parties les plus sombres et loin de la civilisation que ma ville peut m’offrir. Au menu, Heart of Gold et Hey Hey My My de Neil Young, Wild Word et Father and Son de Cat Steven, Time of Your Life de Green Day, Black Orchid de Blue October ainsi que Carrion de British Sea Power.
Puis je sors de mes pensées…
lundi 24 mars 2008
4 "villageois" dans la grosse ville
L'habitacle de ma T-Mobile étant aussi vaste que les champs d'intérêt d'Éric Lapointe, nous étions serrés tels des sardines et chaque mouvement s'effectuait au détriment d'un autre. Vraiment une situation fuckingnement Pareto. Après 230 kilomètres roulés à rythme lent et un arrêt laborieux à Drummondville, nous étions rendus à Longueuil, là où nous prévoyions prendre le métro pour se rendre à La Cabine (Centre Bell). Tiraillé par une phénoménale envie de hot-dog steamé, nous arrêtons à un dépanneur pour nous quérir de l'emplacement du plus proche royaume de feux Paul Buisson. Après un regard médusé du commis, la lueur du jugement qui s'est installée dans ses yeux et une recherche dans un bottin qui devait bien faire le double d'épaisseur que celui de notre ville natale, le commis nous indique la marche à suivre sur une carte de la ville. Après des hochements de tête silencieux, un beau gros fake de prendre des notes mentales, nous quittons. Valentine étant trop loin, notre optimisme quant aux chances d'obtenir nos hot-dogs était réduit aux néants. Pourtant l'homme roux affirma qu'à Longueuil, il n'y avait rien que ça des place à steamé. Lui alors de pointer de façon TOTALEMENT random dans une direction pour découvrir qu'il s'agissait d'une Belle Province...
Après une sustentation qui saura devenir légendaire, les 4 acolytes que nous étions se rendirent au métro. Suite à 1 transfert, nous y étions: La Cabine. Les 4 gars de la ville de la radio poubelle était désormais au royaume de la radio pop remplie de jingles dégueulasses. On nous suscite de toute part, tant en nous quêtant de l'argent pour tenir les portes que pour des équipes de hockey atome. Le pire, et c'était fortement triste, fut lorsqu'un homme, le torse nu, un bras mal formé et la barbe hirsute nous demanda de l'argent avec un regard d'une innocence d'une pureté intouchée. Pincement au cœur.
Assis dans les hauteurs de l'aréna (dernière rangée), nos voisins de banc arrivent quasi simultanément. On découvre que le couple accompagné de son enfant a déboursé 400$ pour les 3 billets alors que nous, nous avons payé 169 pour quatre. La madame était pas trop contente lorsqu'elle a appris ça. Ça ne les empêche pas d'acheter de la pizza à 8$ la pointe et la biere à 9.50$. Il n'y a rien de trop beau.
Nous avons eu droit à un match âprement disputé. Après un but rapide de Canadiens, une réplique du Boston et un une re-réplique du CH, le match perd un peu de son rythme en 2ieme et en 3ième si bien que nous nous rendons en prolongation avec un score de 2-2. Cette dernière n'ayant pu faire de maître, c'est la fusillade qui a départagé les 2 clubs et c'est le capitaine finlandais qui a scellé l'issue du match en faveur du Tricolore. La foule était survoltée tandis que des fans venus de la Nouvelle-Angleterre assis dans notre section quittaient aussitôt la mine déconfite.
S'ensuit alors le chemin inverse, les sollicitations sans fin, le pauvre homme torse nu, toujours là 4 heures plus tard, une quantité incroyable de gens entassée dans un métro où une odeur de vieille transpiration est suspendue dans un air fort humide, un lent retour marqué par une escale à Drummond, l'achat de nourriture au Tim Horton qui s'avère franchement pas bonne et le lit douillet à notre retour. Voilà qui a su faire passer la grisaille de Pâques et nous faire espérer un chaud printemps aux rythmes des séries de la Ligue Nationale.
samedi 22 mars 2008
Pâques ou Le petit Jésus est revivu
Milieu d'après-midi, je tombe sur un vieux film, fin 80 début 90, sur les derniers jours du chummy J.C.. On y racontait, évidemment, les évènements de la semaine sainte. L'arrestation du prophète de Nazareth en sandalette, la trahison de Judas, le procès de Double P (Ponce Pilate) et le climax, la crucifixion du fils de charpentier aussi fils de Dieu. Je syntonise ensuite le Réseau des Studios où on montre des images de la "fameuse" bagarre du vendredi saint entre Canadiens et les feux Nordiques. J'écoute après coup un bulletin de nouvelle. S'enchaînent des topos sur des fidèles qui se font crucifier aux Phillipines, des québecois qui vont passer la fin de semaine à New York, la surveillance policière accrue sur les routes et des gens qui font la file dans un magasin quelconque pour acheter du chocolat. Je ferme mon téléviseur, un peu écoeuré du tout.
Je réalise que la programmation télévisuelle est exactement identique, à la seconde près, à ce qu'elle était l'an dernier et ce qu'elle sera l'an prochain. Pâques est la fête où il y a le moins de surprise, que des traditions all the way, pareil d'années en années. Il faut révolutionner la fête de la revivutation (rescucitation, comeback, un Dominique Michel, etc.) du multiplicateur de pain, instaurer de nouveaux moeurs pour réinventer la fête du coco de choco. À date, ma meilleure idée consiste à célèbrer un homme qui est revenu d'entre les morts à plusieurs reprise: Michel Jasmin. Qu'on organise des scéances de visionnements de ses meilleurs entrevues, qu'il y ait des vigies à son honneur Si vous avez des meilleurs idées, n'hésitez pas.
vendredi 21 mars 2008
Poignée de main manquée
C'est encore plus complexe lorsque vient le temps de serrer la main d'un autre gars. En effet, les mœurs quant à cette pratique sont aussi variés que les robes de Julie Snyder. Est venu un temps où tout serrage de main débutait de la façon classique pour ensuite finir dans une rotation des mains et une adoption d'une pose plus chummy. Les plus ambitieux ajoutaient ensuite un cognage de poing digne de porteux d'horloge dans le cou du Bronx. Est ensuite arriver la poignée de main plus "bro" ou après un contact des mains à la verticale, les deux protagonistes de la dite poignée approchait leur torse et se tapait dans le dos tel deux proxenètes des années 80. Je n'ai jamais été très frillant de cette poignée de main. Aujourd'hui, celle la plus en cours est celle qui débute à la verticale pour terminer à l'horizontale, du moins dans mon entourage puisque justement, les poignées de main d'usage semble être une chose très régionale.
Toute cette disparité emmène de la confusion régulièrement lorsque vient le temps d'échanger une candide poignée de main entre hommes. Imposant mon style de poignée de main habituellement, du moins avec les personnes de mon âge, en autre cas préférant la "classique", je suis gourré lorsque je tombe sur une autre personne qui tente d'imposer également son style. Arrive alors une confusion douteuse où se combine deux genres différents dans un chaos manuel total. J'observe alors la réaction de la personne en face de moi. Dans 90% des cas, elle fait comme si de rien n'était. Elle commence à parler normalement. Je me dois alors d'interrompre cette mascarade:
"Qu'est-ce que tu fais là? Essaies pas de faire comme si on n'avait pas chier monumentalement notre poignée de main mon hypocrite! Notre relation s'en va vers un mur, ne le vois-tu pas?"
Je suis ensuite curieux de voir les réactions, du rire gêné jusqu'à la reprise de la poignée de main en passant par le classique "Hein?". De plus en plus, lorsque je connais une personne depuis peu, je fais exprès pour chier notre 2ième poignée de main pour voir comment elle va gérer le tout. C'est fou la quantité d'infos qu'on peut collecter ainsi!
jeudi 20 mars 2008
L'obsession du génie
J'envie profondément ses gens, un envie à la limite de la jalousie. J'aurais aimé posséder un talent particulier, une habileté hors du commun, un domaine où j'aurais performé de façon beaucoup plus élevée que la moyenne et ce, naturellement, de manière innée. Ce n'est pas le cas. J'aurais adoré avoir une grande aptitude quelconque. Je pense que le tout m'aurait motivé à sortir du marasme dans lequel je m'enfonce si souvent, m'aurait amener à fournir un peu plus d'efforts dans ce domaine où j'aurais possédé ses propensions particulières afin d'obtenir une reconnaissance et surtout de me donner une impression d'être réellement bon en quelque chose.
Ce malaise constant provient peut-être du fait que je me compare constamment, que je relative toute mes actions avec une perspective extrêmement large qui revient toujours à minimiser l'impact de chacun de mes gestes. Par exemple, bien que j'ai une facilité en mathématique, le tout est absolument dérisoire à côté de ce qu'a réalisé un gars comme Leibniz à mon âge ou même franchement inférieur comparé au meilleur de mon programme d'étude. Je pense avoir une certaine aisance au niveau de l'écriture mais autant la prose que j'écris que ce blog ne sont rien comparé à ce qu'un Robert Frost, par exemple, a pu écrire à mon âge. Je sais que pour certains ces comparaisons sont aberrantes et vouer à me saper le moral mais que voulez vous, j'ai toujours ce réflexe de me comparer à ce qu'il y a de mieux.
Alors quoi? Et bien je suis un peu fourré. Non pas que je sois découragé de ne pas être "particulier", je suis beaucoup trop rationnel pour ça. Je réalise bien que des personnes comme ça, il y en a quelques un par époque. Je suis juste non motivé, blasé dans pas mal tout ce que j'entreprends ce qui fait en sorte que je performe en deçà de ce que je pourrais sans doute faire. Je suis conscient du défaitisme consommé auquel je m'oblige en me comparant de la sorte mais je n'arrive pas à fuir se complexe de la normalité, cette obsession du génie.
mercredi 19 mars 2008
La déplaisante qui lave les tables
Il y en a une en particulier qui me pompe les gourdes (j'ai toujours voulu plugger cette expression). Dégageant une odeur quasi pestilentielle digne des parfums les plus bons marchés EVER, la fille est d'une crassitude inversement proportionnelle à la quantité de crasse qu'elle même retire dans ce lycée. En effet, on a vraiment affaire à Miss Zèle. D'un accoutrement défiant la masculinité de Hulk Hogan, la fermeture éclair aussi ouverte qu'un hippie défoncé, la damoiZÈLE est chargé de nettoyer les toilettes mais SURTOUT de laver les tables. Régulièrement, quasi quotidiennement, elle lave les tables à l'étage. Or, elle semble persuadée que le moment le plus propice à cette action est définitivement celui où elles sont toutes remplies par des étudiants qui étudient.
C'est ainsi qu'elle s'amène de sa démarche aussi carré que les épaules de Louise Cousineau, bouscule tout sur son passage, des dames âgées jusqu'au bébé paraplégique, rien ne l'arrête lorsque vient le temps de récurer ses foutus tables, elle est alors en guerre. C'est donc sans aucun fucking scrupule que la belligérante nous fait retirer l'entièreté de nos objets sur ces dites tables pour les laver.
Hier par exemple, nous sommes 5 personnes sur une table, nos portables sortis, nos cartables ouverts, des feuilles éparpillées un peu partout et des cahiers pour finir de cacher la surface de bois. On l'aperçoit au loin et on entend son chicage de gomme tonitruant à des milles à la ronde. Elle s'approche invariablement de notre table. La désagréable chargée de ménage nous aborde d'une façon de MARDE: "Les p'tits gars vous allez m'aider, tassez vos affaires". Peut-être est-ce parce que je mesure 6 pieds 2 ou parce qu'elle me semble posséder la maturité d'un bovin mais l'appellation "p'tit gars" est venu créer une légère tension en moi. Ensuite, pour vraiment s'assurer que nous dégageons, elle sort son argument de poids de toujours: "Je les lave juste une fois par jour". La belle affaire. Je pense que les tables survivraient à une journée sans être lavée, on a pas saigné un porc dessus.
Autre fait d'arme de la championne, elle fait évacuer des locaux d'ordis remplis à craquer puisque gros travaux à remettre bientôt pour passer le balai. Elle fait sortir 30 à 40 personnes, leurs sacs d'école, pour passer un balai, balayage qui aurait TELLEMENT pu attendre un autre jour. Souvent j'étudie le soir et les concierges plus âgés me contourne, ne balaie pas dans mon coin pour ne pas me déranger. Elle, elle ne comprends pas.
Deux gros thumbs up pour la foutu concierge.
mardi 18 mars 2008
Rêve fucké
Quant à moi, je me retrouve finalement sur le plateau du Banquier. Une des beautés à des couilles qui sortent de sa robe beaucoup trop courte. Julie fait des moves de bras à une vitesse folle et sa voix encore plus stridente est totalement surréaliste dans un rêve qui le devient de plus en plus. Le jeu commence et je réalise que toutes les valises contiennent 1 cent. À chaque fois que j'en fait ouvrir une nouvelle, la foule est en délire, tout le monde applaudi et la Snyder est délurée comme étron. Elle s'exclame avec intérêt que l'offre va augmenter à chaque fois que j'ouvre une valise mais ils ne réalisent pas que toutes les valises contiennent 1 cent.
Ainsi, j'ouvre de plus en plus de valise, l'offre augmente de façon linéaire. Alors que j'ouvre les valises une à une, je reçois une offre de 130 000$. Puis j'ouvre une valise de plus, la nouvelle offre est de 1 cent. Julie s'exclame: "Mais quel ostie de MONGOLE, il n'a jamais réalisé que toutes les valises contenait 1 cent. GROS JAMBON."
Puis je me réveille. Des idées sur la signification de tout ça, psychanalystes refoulés que vous êtes??
By the way, je suis rendu fuckingment addict à Who has the biggest brain sur Facebook. C'est la grosse compétition entre une couple de gars à l'école. Je cherche des trucs pour me sortir de cette boucle infernale de l'addiction au jeu qui me draine vers l'enfer!
lundi 17 mars 2008
Abérration vestimentaire
J'aimerais donc exprimer ma totale incompréhension quant au port de la chemise de jeans.
Régulièrement ces derniers temps, tant à l'école, dans la rue qu'au Colisée, j'aperçois maints hommes arborer le bleu sergé avec une attitude beaucoup trop décontractée. Véritable relent d'une époque depuis longtemps révolue, la chemise de jeans semble vouloir perdurer. Autrefois emblème du prolétariat américain et des travailleurs acharnés aux horaires intenses, la chemise de blue-jeans est aujourd'hui devenu symbole de mononc-itude, quétainerie et man boobs. Quant à moi, porter ce type de vêtement représente l'équivalent sur l'échelle des bons choix de vie que d'utiliser la formule "Salut mon champion" comme salutation d'usage.
Il y a même des téméraires du pas cool qui pousse l'audace jusqu'à porter le combo jeans ET chemise de jeans. Effectivement, ces champions tout de sergé vêtu déambulent un peu partout dans mon entourage affichant l'assurance du Jean-Claude Van Damme des beaux jours. Bien que douteux, le port de la chemise peut être toléré sous le sceau de la possible erreur, d'une gaffe vestimentaire basé sur une perte de conscience de l'évolution des moeurs. Cependant, les excuses manques lorsque vient le temps d'excuser l'infamie de se pavoiser la tête au pied vêtu de jeans.
Je m'explique mal qu'on puisse se lever le matin, se regarder dans le miroir et se trouver bel homme. Je m'objecte avec virulence à ces horreurs visuels qui me sont soumises de force. Je soupçonne ces chevaliers du jeans d'être également ceux qui arbore le flamant rose de plastique dans leur cours avant, la truite chantante comme décoration de cuisine et les cheveux blitchés pour se donner un young look.
Je me propose donc comme organisateur d'un grand feu de joie où tous pourront brûler leurs chemises ou amener celles de leur entourage. Qu'on amène tout le linge douteux et que l'on irradie le tout de la planète!
dimanche 16 mars 2008
Baie Belle de fin de semaine #5
Un de mes grands classiques, sans doute le site pour lequel j'ai eu la plus forte addiction dans ma vie, il s'agit d'un site d'énigmes mais poussées à un autre niveau. Je crois qu'ils sont rendu à 93 niveaux, 93 épreuves de pures délices. Attention, n'allez pas là-dessus si vous n'avez pas plusieurs heures libres devant vous. Je vous présente donc Ouverture Facile.
Voici un vidéo d'un des personnages de David Firth, un gars absolument déluré et à l'imaginaire hautement désopilant. Il s'agit de l'épisode 2 de Burnt Face Man, un superhéros ambigu. Si vous aimez son humour un peu absurde et insaisissable, il y a aussi Salad Finger, une des chose les plus étranges qu'il m'ait été donné de voir.
En terminant, un site compile quotidiennement les choses les plus bizarres en vente sur eBay. On y trouve vraiment des choses... particulières.
samedi 15 mars 2008
La psychose des toits enneigés
On dérape petit à petit collectivement. La Presse titrait plus tôt hier "Déneigement de toits, c'est la "folie furieuse" et je pense que ça illustre bien la situation. Avec le triste incident de Morin Height et le spin continuel de nos médias d'informations 24/7, le sujet des toits ensevelis sous la neige est sur toutes (presque) les lèvres. L'hélico TVA filme des gens en train de pelleter leurs toitures, LCN fait un topo sur comment se débarrasser adéquatement des charges hivernales qui ensevelissent nos maisons, la CSST incite les travailleurs à rester chez eux s'ils sentent que la neige MET LEURS VIE EN DANGER.
De plus en plus, ces dérapages sont monnaies courantes. Celui sur les accommodements raisonnables a sans doute battu tous les records du genre. On monte en épingle des histoires anodines, on se fait du capital médiatique, on remplit du temps d'antenne avec la moindre des choses et le jugement des consommateurs de médias semble laisser à désirer. Les gens gobent à peu près tout, s'indignent quand on leur indique qu'il faut s'indigner.
Pour en revenir à la neige sur les toits, les compagnies de déneigement sont dépassés. Les gens qui ne s'en faisait guère il y a une semaine considère maintenant le danger d'écroulement comme imminent. J'entendais à la radio hier soir, qu'une commission scolaire montréalaise à décider de fermer unilatéralement toutes ses écoles au moins jusqu'à lundi soir à cause de la neige sur les toits. Les écoles étaient ouvertes vendredi mais il faut croire que les non chutes de neige de la fin de semaine rajouteront au DANGER énorme qui menace nos bâtiments institutionnels.
Ainsi, voici les propositions du Tapageur pour vivre une fin de semaine excitante à défier le danger:
-Écouter l'album de reprise anglophone de Sylvain Cossette AU COMPLET.
-Manger du boeuf haché non brulé (iiii les bactéries)
-Aller à un show des Comboys Fringants et crier "Le PQ c'est de la marde!"
Et bien évidemment:
-Pénétrer dans un établissement à toit plat (pas game!)
vendredi 14 mars 2008
Le Tapageur muselé!!
L’actuariat prend définitivement une trop grosse place dans ta vie quand :
-tu as constamment peur que ton prof de mathématiques financières soit dans ton dos quand tu prononces son nom.
-la sœur de ta tante t’appelle pour que tu magasines son assurance auto.
-tu calcules la valeur actualisée du nouveau salaire d’Alexander Ovechkin, une croissance de l’assistance à Washington suivant une fonction exposant .4, une augmentation du prix des billets supérieure à l’inflation et une augmentation linéaire des salaires des joueurs afin de savoir si son contrat est rentable.
-tu notes dans un cahier secret différents lamdas représentant les probabilités de danser avec un certains nombres de filles dans une même soirée suivant une loi Poisson et ce, pour chaque bar de la ville.
-tu te demandes qu’est-ce que la SAQ assure.
-pour toi, la vie est un incessant recalcul du facteur p d’une binomiale afin de savoir les chances de Canadiens de participer aux séries.
-tu vois un gros sapin et tu demandes combien ça coûterait à assurer.
-tu estimes que le nombre de mots contenus dans une phrase obéit à une loi lognormale.
-pour toi un dépanneur n'est plus un établissement où on vend de la bière.
jeudi 13 mars 2008
Ce que les femmes veulent (ou je m'attaque à l'Ultime Mystère) (ou voici le titre le plus long pour un post de blog EVER)
Il existe une dualité actuellement dans les approches afin de séduire les demoiselles. Je résumerais les 2 approches comme étant celle du rebelle (outlaw biker) et de l'homme rose (gigolo tendresse). Les 2 écoles de pensées s'affrontent à chaque jour sur les divers champs de bataille: bar, abri de bus, spectacle, etc. Analysons les forces en présence.
Rebelle:
Le but de cette approche est de cultiver une image de dur, d'envoyer valser les règles et lois, avoir l'air indifférent. Les hypothèses sous-jacentes au modèle Rebelle sont que les dames sont attirés par le danger, l'illégalité, que les femmes aiment le risque. Dans le milieu, ces hypothèses sont tout simplement regroupées sous la théorie de la wild noune. Parmi les plus connus porte-étendards du Rebellisme, on peut nommer Colin Farrel, 50 cents et Jonas (on a les rebelles qu'on mérite).
Homme rose:
Le but de cette façon de cruiser est d'avoir l'air tendre, montrer une compassion certaine et projeter une sensibilité sans borne. Le modèle Rose se base sur le mouvement effervescent basé au début des années 90 où la femme criait sur tous les toits qu'un homme pouvait pleurer. On croit que les demoiselles désirent un homme près de ses émotions, qui pleure en écoutant The Notebook et qui "travaille sur lui-même" à l'aide de livre de croissance personnelle. Parmi les plus notables disciple du Rose, on dénote Joël Legendre, George Clooney et Francis Reddy.
Bien sûr, il existe certains cas entre les 2 mais pour les besoins de l'analyse, nous nous occuperons des extrêmes. Il est donc important d'être capable de cerner les extrêmes, les reals dans votre entourage. Par exemple, un gars dans sa Honda Civic pimpé qui écoute Tendre Fesse d'Éric Lapointe dans le tapis n'est pas un vrai Rebelle. De même, un gars qui braille en écoutant En Souvenirs des Titans n'est pas nécessairement un Homme Rose. Afin de tester l'efficience des 2 modèles, j'ai décidé d'approcher à brûle pourpoint des filles sur mIRC. Je vous épargne les discours d'approche, observons seulement les réactions lors des mise en œuvre des écoles de pensée.
Rebelle #1
Tapageur> Ça te dirait qu'on se rencontre pour sniffer un peu de poudre sur la statut du gros sale à Duplessis devant le parlement TABARNAC
missy> hein?
Tapageur> Fais pas ton agace
missy> bye
Conclusion: Peu concluant, jusqu'à présent l'approche s'avère inefficace.
Homme Rose #1
Tapageur> Ça te dirait qu'on aille se balader dans ma Firefly en écoutant du Joe Dassin et en pleurant notre mélancolie de la suave série 4 et demi?
sk4teuse> tu vas vite toi
Tapageur> J'ai besoin de partager mon flow of emotion
sk4teuse> ok...
Conclusion: Sans doute une des rares non fan de 4 et demi qui ne pleure pas le soir en pensant aux superbes jeu d'acteur d'Alain Zouvi.
Rebelle #2
Tapageur> Ça te dirait qu'on aille se promener en Harley avec des chaînes afin de fouetter des passants et saigner à blancs des écoliers?
flowerfl> pkoi de la violence de meme?
Tapageur> Pas de sang, pas de plaisir non? C'est pour ça que j'aime ça déchirer des hymens
flowerfl> tu vas ben? criss de malade
Conclusion: Ne répondant plus après cela, j'imagine que la demoiselle a pris peur. Peut-être que les real rebelles non pas vraiment la côte finalement?
Homme Rose #2
Tapageur> Ça te dirait qu'on cuisine un potage en écoutant du Gino Vanelli après lequel je ferais la vaisselle en étant vêtu d'un tablier rose moulant qui laisserait entrevoir mes man's boobs?
Dame> ouais ca serait drole
Conclusion: Bien qu'engendrant réaction positive, cette méthode me semble beaucoup trop humiliante pour être retenue.
Donc après expériences, j'en conclus qu'il faut tenter une approche hybride, joindre les forces de chaque étalons des 2 écuries afin de devenir l'ultimate homme modèle. Tandis que l'homme rose avait la côte il y a environ 5 ans, je crois qu'on assiste de plus en plus à un reniement en bloc du genre. On veut un gars qui fait les tâches ménagères, mais on ne veut pas une moumoune, un homme mou. Il faut trouver la dureté idéale à présenter, c'est pas évident. Il y a aussi l'option de rester soi-même mais c'est beaucoup trop simple. Il faut un minimum de complexité pour rendre le tout intéressant. Et vous mesdames, quel genre préférez-vous? Et messieurs, quel facette de votre personnalité tentez-vous de mettre à l'avant plan?
mercredi 12 mars 2008
New fucking sins
Guillaume:
"Marcher avec des talons hauts dans un corridor silencieux"
La Reine du Sarcasme:
"Porter des gilets long comme robe, à ras la noune" (traduction libre du Tapageur, les guillemets sont faussement utilisés ici)
Pinocchio:
"Poser la question "ça va?""
Hugo__ cuisinier avec ton petit sexe entouré de poils roux:
"Marquer sa vie dans son sous-nick"
Pocket Drolet:
"Mettre du ketchup dans sa poutine"
The Warrior:
"Éternuer plus de trois fois en essayant que ça fasse pas de son"
"Surtout le matin"
Voilà donc Pierre, c'est tout pour aujourd'hui (phrase vide). C'est donc dire que le Vatican à encore fort à faire héhé (conclusion facile, rire fake et complicité nébuleuse avec l'anchorman).
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J'ai 2 ticket d'over pour Canadiens vs le Boston samedi 22 mars. Pour être honnête, ils sont situés dans la dernière rangée. Si jamais certains y sont intéresses, ebay n'a pas l'air très propice à la vente de billets dans cette section. Jamais vous n'aurez été aussi prêt des gilets retirés de Richard, Béliveau, Lafleur. Meilleure vue panoramique de toute la place! Et en plus, la présence du suave Tapageur (c'est tu pas beau ça?). Faite vos offres (qui sait?)
mardi 11 mars 2008
Coupé du reste du monde
Je stationne donc ma T-Mobile dans l'abri de toile où s'accumule neige de façon alarmante. J'ouvre ma porte et sort pour constater que le silence de la nature reste entier. Aucun bruit pour venir troublé la quiétude qui règne alors que mon voisinage s'apprête à s'endormir après une autre journée hivernale. Je pénètre dans ma demeure où je suis accueilli par une douce vague de chaleur. Mes lunettes s'embuent, je les retire, me frotte les yeux, la journée fut longue. Je parle un peu avec ma mère, Petit Frère dont le manque de confiance en soi est légendaire parle de ses appréhensions quant au test théorique de permis de conduire. Il se convainc lui-même qu'il est voué à l'échec. Il y a de ces choses qui ne changent pas.
Puis ma mère m'annonce que nous sommes privé d'internet et de téléphone pour les 5 prochains jours. En effet, la tempête de samedi a laissé ses traces et la compagnie qui nous dessert est ensevelie par les troubles techniques. Plus de téléphone, cela signifie plus aucun contact avec l'extérieur. Pour nous, sans cellulaire, c'est donc synonyme d'absence de moyen d'appeler à l'aide en cas d'urgence. C'est aussi synonyme de difficultés à avoir des nouvelles d'un oncle secoué par la maladie ces derniers temps. On se sent petit.
Je descend à ma chambre, après un brossage dentaire en règle. Je suis dans mon lit, mes genoux exemptés de la présence usuelle de mon portable. Je suis plongé dans le noir, les rayons cathodiques de mon écran n'étant pas à l'oeuvre. Je me sens drôle, moi qui ait l'habitude de faire une dernière virée sur la Toile avant de m'abandonner aux bras de Morphée. J'enfile donc mes écouteurs, j'écoute la radio. On y parle de Canadiens, de hockey. Je vais me chercher une couverture supplémentaire et tranquillement, je m'endors, coupé du reste du monde. Seul le son de plus en plus distant de la radio me rappelle qu'ailleurs, on vit aussi...
lundi 10 mars 2008
La barbe rousse de la superstition
J'ai en effet développer 1000 superstitions à l'aube des périodes d'examens. Le tout a commencé lorsque je devais être en secondaire 4. Canadiens entre en série et pour supporter mon(adjectif possessif utilisé consciemment) club, j'ai décidé de me laisser pousser la barbe tel l'ultime 7ième joueur que je suis. À l'époque, inutile de vous dire que le tout était aberrament laid, mon pinch était aussi mou que l'argumentaire de Gilles Duceppe et mes poils aussi clairsemé qu'une forêt en plein documentaire de Richard Desjardins.
La période d'examen suivant celles des séries (qui furent relativement courte pour le sublime Tricolore) , moi et quelques amis avions décidé de persévérer dans l'affront que nous procurait notre pilosité faciale douteuse jusqu'au bout, question de se donner du peps pour nos tests. La tradition est restée.
Le tout a même monté d'un cran dans mon cas. Je me suis mis à porter une casquette chanceuse ou un bandeau afin de me mettre dans un mood guerrier. Un prof de cégep m'a d'ailleurs dit une bonne fois, alors que j'allais le voir dans son bureau, que j'avais l'air d'un kamikaze avec ma chemise carotté, mon bandeau et ma barbe. Il était persuadé que je revenais d'un rave et que j'étais total défoncé (ce qui était faux).
C'est donc pourquoi j'arbore cette semaine une semi barbe. Ça pique comme le caliss mais dans ma tête, le tout m'aide à entrer in the zone. Fait aberrant, bien que j'aie les cheveux châtain, je possède une barbe à forte saveur rousse (moi qui a tellement taquiné un certain ami roux). Inutile de dire que le tout me fend. Mais j'ai vu que le réalisateur de l'année au Jutras hier soir présentait le même phénomène. Si mes études ne fonctionnent pas, je pourrai peut-être me recycler en réalisateur de film que personne n'ira voir et je remporterai des prix bidons. Belle perspective de futur non?
Et vous, avez vous des manies quand vous voulez entrer in the zone?
dimanche 9 mars 2008
vendredi 7 mars 2008
Quand procrastination rime avec nuit blanche
Débuta donc un des marathons les plus intenses de ma toute jeune vie. Je prenais des pauses d'exercices afin d'aller lire un blog obligatoire d'économie pour ensuite enchaîner avec de la programmation. Alors que mon incertitude grandissait au même rythme que les poches sous mes yeux, le temps s'écoulait aussi vite que file ma T-Mobile par beau temps (oh oui!).
Hier, après 2 examens dans le courant de la semaine, j'allais atteindre l'apothéose de la no-lifeitude. Ayant reporté constamment la réalisation d'un colossal travail pratique pour diverses raisons incluant un manque de motivation ainsi que l'ajout constant d'information ou de restriction sur l'énoncé du travail, presque rien n'avait été fait. Je me retrouve donc, avec le Donnaconnien, devant un travail à peine ébauché, complexe et fort long et dont la date de remise était aujourd'hui, 4 heures.
Profitant de la fendaison du pavillon, nous bénéficions d'or et déjà de plus de temps en après-midi pour s'avancer dans notre travail. Travaillant dans une brume opaque de confusion, nous avançons à tâtons à un rythme fort lent. Les heures s'écoulent à une vitesse fulgurante. L'heure du souper arrive vite et le travail restant à faire est incommensurable. Après une rapide sustentation, on s'attèle à nouveau à la tâche.
La gente actuariel est en émoi. Mon petit réseau scolaire sur msn est en véritable ébullition et les questions fusent de toute part tel acné en juvénile visage. La panique, commune et homogène peu importe le niveau de talent ou d'assiduité des dits étudiants, grimpe à chaque minute. À quelques reprises, j'en sens quelques uns à la limite de l'hystérie. Minuit passé, il reste encore plusieurs trous à colmater à notre travail.
Une pause café s'impose. La fatigue d'une trop courte nuit à étudier l'examen du matin même commençe à nous rattraper, la patience s'effrite. Un café X-Large moka du Tim Hortons se veut élixir de motivation. Après chaque bon coup, on part la chanson En Voyage de Claude Dubois pour aucune fucking criss de raison mais ma foi, les "pa de li de li dou twip di li di li dou wo" sont salvateurs et jouissifs. Notre sanité d'esprit s'évapore alors que le cadran affiche 1 puis 2 et 3 heures. Nos cheveux prennent des allures grotesques à force de recevoir les tirades exaspérés de nos mains. Finalement, 3h45 vient sonner le glas et nous allons nous coucher pour ce qui saurait être de trop peu nombreuses heures. Il restait encore beaucoup de besogne à accomplir.
C'est donc sur le coup de 9 heures que nous avons repris le travail aujourd'hui même. Ce fut sans doute les 6 heures les plus intenses de travail académique de toute ma vie. Entremêlés de cris victorieux et de sacres, nos discours étaient plus souvent qu'autrement incohérent. Finalement, à 3 heures pile, on décide que nous avons terminer. Plus le temps pour peaufiner quoi que ce soit. On décolle à une furieuse vitesse en direction de la demeure de mon paternel, refuge de la seule imprimante accessible et fonctionnelle dans les environs. Sur place, le papier se fait rare. La moitié de notre travail à été remis sur des osties de feuilles glacés pour imprimer des photos. Jamais graphiques de probabilité de ruine n'aura eu plus belle présentation.
Alors que le Donnaconnien partait finalement de mon Lévis natal au volant de sa rutilante Sunfire dans une course contre la montre qui saura devenir épique afin d'aller porter la version papier de notre travail, j'essayais de téléverser la version électronique par le site web du cours où on m'annonçait qu'en tant que non étudiant, je ne pouvais pas envoyer de fichier. WWWTTFFF!! Le système email de l'école est au total neutre pour je ne sais quel raison, c'est l'ultime désarroi. Finalement, le Donnaconnien réussit à remettre la version papier à temps et téléverse également le fichier.
Après un petit somme et une écoute de l'excellent film Anchorman (Wow!), je regarde avec rétrospective ma semaine et me dit: "Plus jamais". Pourtant, je sais très bien que mon prochain rush d'examen sera similaire...
jeudi 6 mars 2008
Effondrement
Portable: 1700$
Lunch: 2$
Apprendre que son pavillon est fermé pour la journée pour cause de possibilité d'effondrement du toit et que son cours de 2 heures de l'après-midi est annulé, ça n'a pas de prix.
Lendemain de tempête
J'adore ces moments.
mercredi 5 mars 2008
Refuser un blind date
C'est ainsi que je m'informe sur le genre de fille en question, ne serait-ce que pour savoir comment je suis perçu. J'apprends donc que la demoiselle est intelligente, drôle et blonde(?). Mon amie me fait un gros pitch de vente, la grosse affaire.
J'ai beau être célibataire depuis 1000 ans avec des trêves pas plus longues que 1 ou 2 mois, je suis fucking loin d'être désespéré. Pour moi, les blind dates c'est pour les célibataires de 30 ans, vieux garçons, vieilles filles, pas pour un jeune de 19 ans ma foi!
Le pire dans tout ça, c'est que j'ai pensé accepté, devenir participant à cette mascarade. Je me disais que ça pourrait faire un bon billet de blog, une autre aventure à raconter. Heureusement, j'ai décliné l'offre. J'attends toujours de rencontrer l'âme soeur comme dans un film quétaine anglais, ça c'est la vraie vie.
mardi 4 mars 2008
Pour le fun
lundi 3 mars 2008
À coeur ouvert
Bonjour monsieur XXXXXX,
J’étais à étudier en vue de votre test de ce jeudi et je ressentis l’inexorable besoin de vous communiquer mon profond attachement pour ce cours qu’est le vôtre.
dimanche 2 mars 2008
B3B3££3 de fin de semaine #4
j'ai entendu une émission à la radio de ligne ouverte sur l'euthanasie ce jeudi. Toujours interessant. J'avais d'ailleurs fait un travail là dessus au secondaire, je trouve que c'est vraiment un sujet fascinant. Sur le même sujet, il y aussi aussi l'absurde ou plutôt l'étrange... voici Church of Euthanasia.
Dans la lignée de mes artistes youtube favori, après Jon Lajoie (2 nouveaux vidéos débiles d'ailleurs: ici et ici), il y a le duo Barats and Bereta. Voici Cubicle War pour ceux qui trouvent la vie de bureau un peu trop ennuyeuse. D'autre excellent vidéo des deux gars ici, ici et ici.
S'il y a des demoiselles dans mon lectorat, célibataire, pauvre et pleine de dette de poudre (c'est un peu mon public cible), ce site est fait pour vous.
Pour perdre son temps durant des heures à essayer de battre son record personnel ou celui d'un de nos amis, il n'y a rien de mieux que l'Helicopter Game. Je me demande s'il existe encore des gens qui n'y ont jamais joué.
Bibi qui y va d'une grosse demande à Geneviève... petit vicieux va!
samedi 1 mars 2008
S'en sauver
Immatriculation: 255$
Gaz pour un lift de marde à P'tite Soeur: 3$
Un policier qui entend ta complainte et qui décide de finalement ne pas te donner de ticket pour ton stop non fait, ça n'a pas de prix.