samedi 1 novembre 2008

Alouwine

C'était la soirée des déguisements, des bonbons, des décorations lugubres, des pédophiles. C'était Halloween ce soir. Une ribambelle de bambins prenait d'assaut les pavées de la ville, motivés par la plus noble des juvéniles quêtes, celle de récolter une multitude de friandises.

Un peu partout en Lévis, des Superman, Batman, démons, Louise Cousineau, fantômes, clowns, fées. Les gros déguisements. On récolte la manne qui passe à l'aide de citrouilles de plastiques. Des enfants de 5-6 ans se font trainer dans des chariots par leurs parents. Il y a un topo sur les dangers du 31 octobre à TVA. La vie est un danger, on l'oublie trop souvent. Les enfants courent partout dans la ville. Ils sont heureux. Insouciance quand tu nous tiens.

Et je ne peux m'empêcher de voir ses jeunes gens célebrer la vie, fringant, naïf, innocent, joyeux, comme des filles de 15 ans dans un bar, et me remémorer nostalgiquement ma jeunesse, époque où j'arborais le toupet avec une désinvolture encore inégalée à ce jour dans nos contrées. Je repense à "dans le temps" et me souviens combien j'haïssais l'Halloween.

C'est que je n'aime pas les bonbons. Au mieux, je gardais les barres de chocolat (Mars, Snickers et Aero ONLY, hell yeah) et les caramels Kraft (the real one). Le reste, trop de sucre artifiel, de saveur ajouté, de texture bizarre. C'est donc dire que ma motivation était assez limité.e Dans le spectromètre de la willing-itude à faire du porte à porte, j'étais au point opposé d'un témoin de Jéhovah, genre. Mais j'étais entouré de gens déterminé. Donc j'endurais. Mes bottes Artic Cat au feutres usés ne me protegeaient pas suffisament des assaults de mère Nature qui se faisait impitoyable en cette période d'embrasure hivernale. J'avais frette au pied, la morve au nez qui diluait mon maquillage, et moi, petit bonhomme qui rageait.

J'ai donc une profonde rancoeur envers l'Halloween. Je suis un genre de grinch. Je n'aime pas me déguiser. Un vrai jeune homme incapable de se remettre de ses traumatismes passés. [Honomatopé de chat]. Oui.

Mais malgré tout, je fais mon effort de guerre et depuis quelques années, j'ai un rituel qui consiste à me gaver de film de peur. Et parce que je me sens frivole, go le top 5 esti esti.

1. Shining
Pour la performance du vieux Jack et pour l'apparition des deux gamines qui m'avait vraiment fichu la frousse quand j'étais gamin. Aussi, un peu, parce que le roman de King était vachement bien.

2. The Exorcist
Parce que c'est tellement creepy, parce qu'on le disait basé sur des faits réels.

3. Rosemary's baby
Parce que l'empreinte de Polanski est magistral, l'ambiance est si glauque, parce que l'idée d'enfanter le fils du diable est géniale/marquante.

4. The Silence of the Lambs
Pour la performance d'Hopkins, sans aucun doute le personnage qui m'avait le plus marqué lorsque j'étais jeune. Quelle présence. Et le roman d'Harris était splendide aussi.

5. Saw 1
Parce que le suspense est si dense, parce que lorsque je l'avais vu à l'époque, je mettais dit que je n'aurais pas voulu être le voisin du scripteur. Et parce que le personnage de Jigsaw, malgré tout, amène à réfléchir.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi aussi je fais parti de ces quelques enfants qui n'aimait pas vraiment les bonbons. Je mangeais les barres de chocolat et les sacs de chips. Et alors que mon frère avait fini de se goinfrer de sa récolte à l'intérieur d'une journée ou deux, mes bonbons me ''toffaient'' 1 an-1 an et demi !!

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