jeudi 31 janvier 2008

Le Traffic

Je suis quelqu'un d'impatient. L'attente, le surplace, la stagnation, ça me rend malade. Depuis la début de la session universitaire, pour une raison qui m'est inconnu, les gens semblent avoir perdu toute habilité de conduite. Certain diront que c'est inévitable, que c'est la conséquence progressive de l'arrivée des femmes sur le marché du travail mais la situation dépasse l'entendement. Les accidents sont désormais monnaie courante. J'ai même été au première loge pour voir un accident ce mardi et si je ne freinais pas un peu plus tôt, je serais sans doute à l'hôpital aujourd'hui. Depuis, j'ai l'impression que ma vie est tel Destination Ultime et j'attend la vengeance de la Faucheuse.

Pour revenir à nos moutons, il faut trouver un moyen de remédier à ce chaos routier qui sévit depuis trop longtemps. Voici donc pourquoi je lance ici un brainstorming afin d'ajouter fluidité à notre réseau routier. Pour ma part, voici les solutions que je propose:

-Oublions le tramway ou le transport en commun, qu'attend-t-on pour construire une gigantesque montagne russe à travers la ville. La vie est un parc d'attraction, ne l'oublions jamais!
-Que les grands magnats du pétrole l'avoue, le char volant existe depuis longtemps! Qu'ils sortent les vieux brevets achetés à un prix de fou qui traînent dans leur tiroir.
-Me permettre de circuler avec une trotinette motorisée pimpée.
-Bannissons les voitures : ici, ici et ici
-Passer Occupation Double à 7h30 le matin
-Donner les albums de Jacques Villeneuve produit en surplus à ceux qui prennent le transport en commun (quoique je sais pas si ça serait vraiment un incitatif)
-Demander un lift à Guy Lafleur

mercredi 30 janvier 2008

Théorème #1

L'autre: J'ai laissé ma blonde aujourd'hui, ça faisait un mois...
Le Tapageur: Ça bien été?
L'autre: Ben elle pleurait pas mal.
Le Tapageur: As-tu eu droit à du break up sex?
L'autre: Non...
Le Tapageur: Ah, tu connais le théorème. L'humidité dans bas est inversement proportionnel à celle dans haut.

Training Time

Dans le cadre de ma poursuite d'une nouvelle attitude, je me remets intensivement au cardio. Dans ma belle jeunesse (sic), j'ai fait au mieux 4 mois de cardio au rythme de 4 fois/semaine. J'étais vraiment au summum de ma forme et svelte comme jamais. À partir d'aujourd'hui, je me relance et j'ai pour objectif de me gâter 1 heure de cardio 6 jours semaines. J'inclus là-dedans mes soirées sympathiques aux patinoires extérieures de la champêtre rive-sud de Québec.

Je suis donc officiellement à la recherche de nouvelle musique pour être pumped up. Amateur du rock pur et dur des années 80 depuis ma jeunesse, je suis un peu blasé des Gun's N Roses, AC/DC, Bon Jovi et autres. J'ai découvert l'instrumental et mon lecteur mp3 est rempli de Hans Zimmer. J'ai même une ou deux chansons de rap. Mais voilà, je recherche des nouveaux trucs. Vous, qu'est-ce que vous écoutez pour vous motiver?

lundi 28 janvier 2008

Génies en herbe

Dans le cadre du célèbre Festival Sciences et Génies organisé à mon Université il y a, mis à part une constante dégustation de l'élixir estudiantin (bière), différentes activités toutes plus sympathiques et inorthodoxes que les autres. C'est ainsi que je me rendais, en ce lundi matin et pendant que se déroulait un de mes cours d'Analyse Statistique, à 2 matchs de Génies en Herbe.

Inutile de dire que c'est avec une certaine apréhension que je me dirigeais là. En effet, j'avais tenté la veille d'évaluer mes talents de futur génie sur ce site et le tout avait été fort peu concluant. Mes illusions de détenteur de culture générale élaboré s'était rapidement évaporé. J'étais donc craintif quant à mon possible éventuel statut de boulet dans l'équipe.

Arrivé plus tôt, je pus évaluer mon niveau versus celui des joueurs adverses puisqu'une partie était déjà en cours. Sans être une bombe, je pensais pouvoir faire figure de joueurs dans la moyenne. Après tout, je savais bien que James Cross avait été enlevé en 1970 et que John Lennon était l'interprète de Beautiful Boy. C'est donc ma confiance renouvelée que je m'installai avec les trois autres mousquetaires actuariels pour notre premier match.

Cependant mes illusions, telles les seins de Michelle Richard, eurent tôt fait de tomber. J'ignorais tout de la monarchie française, de l'Histoire de l'Opéra, des monnaies asiatiques ou de traductions latines. Je me rendis bien compte que j'étais moyennement à ma place lorsque l'animateur demanda le surnom de Louis XVI et un membre de mon équipe s'empressa d'appuyer sur son buzzer avant d'afficher une mine confuse. Puis, l'animateur se ravisa et dit qu'il s'agissait plutôt de Louis VI. Alors, mon coéquipier poussa un soupir de soulagement et dit "Le Gros", comme s'il s'agissait là d'une évidence... Fuck. Et que dire du moment où un gars récita des passage de Star Trek; suréel.

J'ai découvert un monde parallèle. Un monde où la réputation et la virilité se décidait à coup de date de guerre. Un univers où suprématie se dicte à coup de citation philosophique. Une hiérarchie déterminée par la connaissance de capitales, monnaies et langue. Le respect est à quelques coups de buzzer de portée de main. Je suis fasciné. Je respecte ces hommes, ces guerriers du savoir, ces machines. L'un d'eux m'a avoué candidement étudier plusieurs heures par semaine pour tout ça depuis au moins 7-8 ans. Il participe à des ligues dominicales. Quel discipline, quel dévouement!

Pour ma part, j'ai sauvé l'honneur en sachant que Lesage avait pris le pouvoir en 60, que la première vie s'obtient à Mario Bros après le 4ième tuyau (il y a de ces connaissances dont l'utilité demeure insoupçonné), que John Tortorella coache le Lightning de Tampa Bay et que David Bowie portait le mullet durant la période Ziggy Stardust! Les playoffs commencent jeudi!

dimanche 27 janvier 2008

Pression paternelle

Je me suis rendu compte cette semaine que j'avais beaucoup trop délaissé le magnifique sport qu'est le hockey extérieur. Alors que l'an dernier je n'avais foulé les glaces que 2 ou 3 fois dans tout l'hiver, j'y suis allé au moins 9 fois depuis le début du mois de janvier et je prends un plaisir fou à manier la rondelle sous une fine neige entouré de 7 ou 8 jeunes débordants de juvénile enthousiasme. J'avais oublié le sentiment grisant de se sentir oxygené à son retour chez soi, le plaisir de crier au moindre beau jeu ou l'hilarité d'une chute inoportune.

J'avais aussi oublié un tristement fameux spécimen de notre localité, un homme que nous appelerons pour l'occasion "Michel".

Pour que vous puissiez rapidement saisir le type de personnage, seulement vous dire que l'homme a été expulsé de la patinoire lors des 3 dernières années. Motifs? Bagarre avec des jeunes, empoignades verbales musclées avec la mère d'une jeune fille sur laquelle il avait lancé avec virulence et coup de bâtons aux chevilles de votre humble serviteur. Bref, vous voyez le portrait. Jusque là, ce n'est qu'un idiot, un pauvre imbécile brutal. Le problème dans tout ça, c'est que Michel a un fils (ou fils de fait ou demi-fils ou je ne sais trop).

Michel a un fils, un fils fort talentueux, soit, mais surtout un fils qu'il pousse, enguirlande et coupe du reste du monde. Par chez nous, on détermine les équipes "aux bâtons". Chacun met le sien au centre et une âme charitable les sépare ensuite pour former 2 ou 3 équipes. Et bien Mad Mike n'accepte en aucun cas que le hasard le sépare de son jeune prodige. Dans pareil cas, il quitte carrément la patinoire en entrainant dans son sillage son piteux fils, marionnette dans toute l'histoire.

Mais lorsque le hasard veut que les 2 se retrouvent dans la même formation, c'est là que tout se gâte. Les coéquipiers du duo peuvent dès lors abandonner toute idée du contrôle de la rondelle. Le père semble considèrer chaque seconde où la rondelle n'est pas en possession de sa progéniture comme un gaspille éhonté du temps. Je me souviens d'une fois où il m'avait soutiré la rondelle pour l'envoyer à son fils alors que j,étais dans son équipe. Criant incessament des ordres à son fils, le motivant à faire des montée à l'emporte pièce où la passe est un interdit et insultant grassement ses coéquipiers ayant l'insouciance de commetre une anodine bourde, Michel est vraiment quelque chose à voir.

J'ai d'ailleurs eu une discussion surréelle avec lui vendredi. Il me racontait que toute l'organisation de Lévis jalousait son fils, que ce n'était surtout pas parce qu'il mesure 4 pieds 4 qu'il ne joue pas haut niveau. Il me disait également que lors de son dernier match, il a joué avec 2 defenseurs tout le long, qu'il n'avait pu bénéficier d'un réel attaquant à ses côtés que 21 secondes (il m'a dit toujours chronometrer le temps de jeu de son fils...). Vous auriez dû voir son expression faciale de dégoût lorsque je lui ai dit de se calmer, que ce n'était qu'un jeu après tout. En tout, il a bien dû me narrer les exploits de son fils pendant 15 minutes, le tout en prennant bien soin de répeter chaque phrases 3 fois.

Le pire dans tout ça, c'est le kid qui est devenu haït par plusieurs simplement à cause de son père. Père qu'il subit assurément à toutes ses pratiques, ses matches et même lorsqu'il vient s'amuser à la patinoire extérieure. Père dont il entend les empoignades avec tout le comité de hockey de la ville. Père dont il entend les rengaines à chaque fois qu'il revienne de la patinoire en voiture. C'est dommage qu'un jeune puisse avoir un tel modèle. L'autre jour, je l'ai vu se battre avec un autre jeune. Pas difficile de trouver où il a appris ça. Quand on est aussi sérieux avec un jeu alors que le jeune à peut-être 13 ans, je trouve que c'est problématique. Bon dieu que le hockey est malade au Québec...

jeudi 24 janvier 2008

Des dons de même

Tombé sur cet article sur cyberpresse. On est loin du guérisseur de mon village qui tire sa réputation d'avoir guéri une brebis par l'imposition des mains et qui acceuille des gens souffrant de rhume trop persistant.

mardi 22 janvier 2008

Cheveux, Gaspillage, Radio et Richesse

Profitant d'une journée totale de congé fort bienvenue en ce début de session, j'en ai profité pour mettre à jour différentes choses dans ma vie surfant ainsi sur la vague de changement que j'essaie d'insuffler à mes habitudes de procrastinateur.

Je me retrouve donc dans un salon de coiffure quelconque pour mettre fin au party capillaire qui sévit sur le haut de ma tête. Mystérieusement et comme à chaque fois que j'en arrive là, il y a une conjoncture incroyable qui me fait apprécier mes cheveux juste avant de me rendre à l'abattoir. J'ignore pourquoi, peut-être le taux de dilution de mon shampoing ces matins là, un éclat de lumière particulier, toujours est-il que mes cheveux qui m'incommodait la veille me semble avoir juste le bon volume, les boucles juste assez incurvés, bref, je doute du choix de les couper. Mais lorsqu'il fait trop chaud, ça me motive à faire passer le ciseau là-dedans.

Arrivé là et ayant obtenu mon rendez-vous pour dans une quinzaine de minute, je m'asseois pour lire une revue sur Canadiens et le hockey. Quel bonne surprise que de voir qu'il y a ce type de magazine pour cohabiter avec les classiques 7 Jours où on propose les 10 meilleurs régimes amaigrissants en ce début d'année (parce que faire de l'exercice, c'est vraisemblablement pas une option pour le lectorat 7jouriens semble-t-il...). Une coiffeuse me fait, à mon humble avis, de l'oeil hahaha. Je trouve ça assez drôle, après avoir vérifié que je n'avais pas la bouche sale, je confirme qu'elle semble vraiment me jeter pas mal de regards. Après une couple d'eye-contacts sympathiques, on m'appelle. Fin du moment tendresse...

J'explique donc sommairement la coupe que je désire et la fille se lance. Comme à chaque fois que je rencontre une nouvelle coiffeuse, elle s'extasie devant la "densité" de ma chevelure. Semble-t-il que j'ai ben gros de pwel sur la tête au pouce carré. Ça explique peut-être pourquoi j'ai si chaud. D'ailleurs, je vous félicite mesdames d'endurer de longues chevelures. Une chance, c'est tellement plus beau. Bref, le tout terminé, elle me demande si c'est correct. Comme à chaque fois, je trouve le tout un peu trop court mais bon... Je pense que la phrase "On les raccourcis un peu sur le dessus?" est une des phrases qui varie le plus de sens d'une personne à une autre. C'est un peu comme "Ça serait mieux qu'on reste amis" mais ça c'est pour une autre fois.

Bref, avec mes cheveux trop court (ma théorie est que mon crane étant anormalement gros, les coiffeuses ont tendance à plus couper le tout, enfin, je me dis qu'il doit y avoir une raison parce que lorsqu'on y pense, c'est mauvais pour leur business de couper court), je me rends au Bureau en Gros pour faire spiraler mes notes de cours. J'ai imprimé le tout sur l'imprimante laser familiale. 375 pages aucunement recto-verso, je me sens plutôt cheap envers la planète. J'ai peur du jugement de la vendeuse. Elle ne dit mot et ne me fustige point du regard. Je me dis que ça passe pas pire et puis, je me reprendrai un autre fois pour sauver le monde.

Toujours dans l'esprit de renouveau jovialiste dans ma vie, j'ai mis la radio de la T-Mobile à Énergie pour le retour. Outrepassant l'aberrance du fait qu'on nous sert un show réseau montréalais dans le retour, j'ai décidé de donner une chance au douteux duo d'humoriste Dominique et Martin. Je suis tombé sur la chronique un Grand (ou Gars c'était vague) une Fille, espèce de parodie floue du concept avec Lepage et Léonard. C'était absolument indigeste, pas drôle, douteux, enfin bref vous comprenez... Je comprends que certains préfèrent une radio plus légère mais bordel, si au moins c'était drôle. Passons...

Finalement, j'ai reçu aujourd'hui un gros 10$ pour un sondage internet que j'ai rempli il y a un mois. Voilà donc un gros 40$ en dormance sur mon compte Paypal. Gros surfing en prévision sur Ebay afin de flamber ces dollars frivolement obtenus.

lundi 21 janvier 2008

À go: Bottage de derrières

Il y a de ces moments où on réalise des choses. Mon prof d'anglais les appelait "epiphany", mon oncle des "moments où la lumière t'éclaire le trou du cul", moi je dis seulement que j'ai fait un Alex Kovalev de moi-même. Après pas mal de semaines de ressassage que j'associerais à Noël et à la solitude intérieure qui, dans mon cas, s'y ratache, je me suis retrouvé, lundi soir avec journée de congé le lendemain, 9h30, en pantalons de pyjama, le ventre à l'air, un sac de Doritos trônant sur le tout en buvant du fort mélangé à du jus dans un vieux 2 litres de Crush en lisant sur le web et en écoutant de la musique dépressive.

FUUUUCCCCKKKK

Enough is enough. Aujourd'hui, je décide pas pire officiellement que je me botte le cul. J'ai toujours attendu ma vie durant que tout m'arrive tout cuit dans le bec, pré-maché. La loi du moindre effort, de se plaindre, de "koss ça donne" et d'envie, c'est fini. Les sceptiques (aussi nombreux soient-ils) seront confondus! Désormais, je n'écoute plus Happiness is a Warm Gun des Beatles mais plutôt I Feel Fine des 4 gars dans le vent! Le froid ne sera plus qu'une autre occasion de mettre ma magnifique tuque du CH. Les lundis seront l'enclenchement d'une autre semaine de réalisations incroyables qui débutent. C'est pas des blagues, je suis presque motivé a arrêté d'être de mauvaise foi (enfin, un peu moins).

Vous ne rêvez pas!

La vie est désormais une comédie musicale. Qui sait, peut-être vais-je me faire un ami avec une Honda Civic boosté? Je vais aller m'acheter une 6/49 demain matin. Je pourrais me mettre à écouter du Céline? J'ai le gout d'apprendre à faire un abat-jour en jeans aux Saisons de Clodine. C'est fou, la vie est pleine de possibilités!

dimanche 20 janvier 2008

Bébelles de fin de semaine

Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de l'écouter samedi soir, voici un lien vers 3600 secondes d'extase. Pure délice télévisuel comme seul le tandem Labrèche-Brunet peut nous l'offrir, l'imitation de Denise Bombardier est particulièrement savoureuse tout comme la Larme qui tirent sur tout ce qui bouge. Si le site de Red-Can fait des siennes, il y a toujours YouToube.

J'ai appris aujourd'hui de par le Donnaconnien qu'il y aurait une 9ième saison de Big Brother à compter du 12 février. Peu avide de télé-réalité, je suis pourtant un ultime addict à ce show américain où se mélange stratégie, bluff, secret, compétition, tricherie, trahison et scandale. Juteux à souhait, c'est vraiment un must.



S'il y a des jeunes parents dans le lectorat et que vous trouver (étonnament) vos bébés trop peu chevelus, je vous invite à acheter des perruques de Donald Trump et Samuel L. Jackson pour bébé... c'est à se demander où on s'en va (question qui ne demande pas réponse)

En terminant, je vous laisse découvrir Zombo.com

Le gars qui se plaint sans raison

Je suis un solitaire souffrant de solitude. Navrant? Un peu. Paradoxal? Certainement. Souvent, je me retrouve entouré d’amis, rêvant d’une solitude, accaparé d’une sorte de mal de vivre, d’un inconfort, d’un malaise. Et puis, parfois, je décide de rester seul chez moi. J’ouvre un bouquin, Poker Stars, je télécharge un film. Les minutes s’écoulent, rien ne se passe et le cours de ma vie, suspendu et même encrassé dans le temps, fait sempiternellement du surplace.

De quoi je me plains? Rien du tout. C’est sans doute là le cœur du problème. Je pense que j’ai perdu quelque part en cours de route ma partie du cerveau servant à être heureux, saisir son bonheur. Le pire là-dedans, c’est que je ne sais pas quand je l’ai perdu, cette partie du cerveau. Dernièrement, Yvon Deschamps parlait à tout le monde en parle (ils ont retiré le vidéo de Youtube, j’aurais aimé le mettre) de son incapacité à être heureux malgré tout ce qu’il a. Il s’émerveillait de la capacité que certains ont à être heureux. Je suis un peu comme lui, du moins je le comprends.

Mettez un mélange de misanthropie et d’altruisme pour obtenir une mixture de masochisme, ajoutez 2 pincées de maniaco-dépression, saupoudrez le tout de négativisme et mélangez avec excessivité. 20 minutes au four à 350 et vous obtiendrez un Tapageur. Effarant mélange dites-vous? Je le pense aussi. Pourtant la recette aurait pu être bien différente. C’est qu’on a retiré la tasse de naïveté il y a quelques années, la livraison de passion se fait toujours attendre et il y a beaucoup d’amertume en stock.

J’ai de la difficulté à ressentir de l’excitation, tout me semble drabe et morne. J’essaie de changer ça, je me trouve dégueulasse d’être aussi négatif alors qu’au fond, la vie est franchement belle. Ce n’est pas normal à mon âge d’être désillusionné enfin, je pense. Vous avez des trucs pour sourire plus facilement à la vie?


(Désolé de ce billet de plaignard en ce dimanche après-midi splendide haha)

samedi 19 janvier 2008

Un coup de fil!

J'ai reçu l'appel tantôt de la compagnie pour laquelle j'avais fait mon CV. J'ai un entrevue ce mercredi. Je me croise les doigts en esperant que tout aille pour le mieux. Maintenant, il me reste à déterminer comment je m'habille pour ce genre de truc. C'est un job sérieux mais je reste un étudiant de 1ere année de mon BAC (c'est à dire moins sérieux). Je suis confu. Ma mère veut que j'aille magasiner du gros stock propre et chic, moi j'hais ça et ça me rend mal à l'aise. Je dis que je ne veux pas obtenir ma job pour mon linge et elle réplique qu'il ne faut pas perdre sa chance à cause de son linge non plus. Ah la la la la.....

jeudi 17 janvier 2008

Soirée de Poker

Hier soir, de façon totalement impromptue, je me suis fait inviter à une petite soirée de poker avec quelques gars du programme. Après un aride cours donné par le tristement célèbre Bourreau, il s'agissait là d'une invitation qui rehaussait sans contredit ma journée. C'est donc rayonnant, le coeur léger et les boys de Led Zep à tue-tête dans ma T-Mobile que je me rendis vers 6h15 pour une soirée de poke que j'esperais haute en couleur.

Après avoir essayé pour une première fois Guitar Heroes à vie et mettre trouver pas si pire, les boys étaient tous arrivés et la partie pouvait débuter. Entre gars comme ça, il y a toujours le syndrome du mon-père-est-plus-fort-que-le-tien. Une source douteuse me glisse à l'oreille que dans le milieu de la psychologie, on parle du Syndrome Lynda Lemay, ça reste à confirmer. Enfin bref, chacun y va de ses histoires de poker. Soit un tel à gagner un gros tournoi, un a gagné une game dans une sombre marina et l'autre a vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu Chris Moneymaker. Toujours ce besoin étrange de se prouver entre hommes, compétition constante de testostérone qui assure un challenge, une tension palpable tout le long de la soirée.

Ainsi donc on commence à jouer des mains, chacun s'observe et se jauge au gré de l'évolution de la partie encore au stade embryonnaire. Ici et là, une blague, une boutade. J'ouvre ma bière, je suis le seul à m'être apporté rafraîchissements et je me sens bizarre. Je me dis que je vais la siroter lentement et prends des notes pour les prochaines fois. Puis un premier joueur est finalement éliminé. Tous respirent plus librement. Personne ne veut être éliminé le premier, évidemment, orgueil oblige. On se desserre les fesses, on mise plus gros, les blinds grossissent et le fun s'installe de plus en plus.

Il y a trop peu de ces moments entre gars. Ce genre de moment où on peut peter sans s'excuser, où le sacre est de mise, où on parle de femmes et de hockey.

Finalement, après mettre fait avoir parce que Dame Chance avait choisi autres que moi comme cavalier en cette soirée, j'ai terminé bubble à la premiere partie et bon dernier dans la seconde où j'y ai été d'une manoeuvre où audace et dégueulasserie se fusionnaient. Il n'en demeure pas moins que le poker, c'est LA VIE.

Histoire de Am #2

-Le gars faisait des pierres aux reins

-Ah ouin? C'est ça qu'on appelle avoir les reins solides?

Ouf.....

mercredi 16 janvier 2008

Faire son CV

J'apprenais en début de semaine qu'une compagnie d'Assurance montréalaise offrait un stage pour un étudiant de 1ere année dans mon domaine. Toujours dans l'esprit de masochisme dans lequel baigne ma vie ces derniers temps, j'ai décidé d'appliquer bien qu'un seul poste soit disponible pour l'ensemble des 120 étudiants. Je me suis donc retrouvé, tard hier soir, à faire un CV, chose que je n'avais pas fait depuis belle lurette. À vrai dire, dans ma vie, j'ai occupé 2 vrais emplois et dans le premier des 2, j'avais été employé sans aucune cérémonie tandis que dans le second, c'était déjà dans la poche. Je me retrouvais donc à faire sérieusement un CV pour la première fois.

Me basant sur une vieille ébauche douteuse que j'avais justement utilisé pour mon 2ieme emploi, je me suis donc mis à énumérer mes anciennes fonctions, mes modestes études, mes intrêts et mes compétences personelles. Arrive ensuite un questionnement quant à savoir jusqu'à quel point je peux utiliser des enchaînements denses de superlatifs sans enfreindre la ligne de la vantardise. Accuser d'être un peteux de broue toute ma jeunesse et un fendant toute mon adolescence, je suis assez stressé de ce que je peux projeter. J'essaie donc de doser le tout.

Je poursuis donc avec une lettre de présentation. Grâce à Emploi Canada, au support de ma mère qui a toujours cru en moi, mon imprésario et un dictionnaire des synonymes du tonnerre, je concocte quelque chose qui me semble acceptable. Après une recherche exhaustive et exausting je n'arrive pas à trouver une adresse satisfaisante pour l'en-tête de ma lettre. Je l'adresse donc de façon random aux ressources humaines en esperant le mieux.

Je joins mon relevé de note et envoie le tout. ne reste qu'à se croiser les doigts. Si j'obtiens un entrevue, je vais être ben satisfait. À suivre...

mardi 15 janvier 2008

Entertainé par les Amaricains

Lundi soir, après m'être endormi bêtement et avoir souffert de sécheresse profonde des yeux à mon réveil, je décidai d'ouvrir ma télévision afin de m'abreuver d'image et ainsi nourrir béatement mon cerveau amorphe. Après un peu de zapping et un succulent épisode de La Petite Vie que je découvre actuellement (c'est de la bombe), je suis tombé sur l'incroyable Hulk Hogan non pas comme protagoniste de son mièvre show de télé-réalité mettant en vedette sa délurée famille mais bien comme animateur du show de l'heure à NBC: American Gladiators!

Dans un décor où rocambolesque et ridicule se côtoient dans un mélange des plus étranges, le bon vieux lutteur blond s'époumone en nous présentant des concurrents qui se mesurent à des gladiators musclés, spectaculaires et un peu pathétiques. Wolf, Titan, Justice ou Hammer, tant d'homme vétu d'affriolants vêtements rouge et bleu ornés d'étoile typiquement américaine. La grande classe! Les contenders, 2 hommes qui affrontent les Gladiateurs et 2 femmes qui affrontent les Lise Payette américaines, tente de démontrer leur savoir faire dans de nobles épreuves tel la bataille avec des Q-Tips géants, l'escalade de pyramide en luttant avec les combattants de Hulk en chemin ou des courses à obstacles alliant eau, feu et aberrance. Je vous l'ai dit que ça volait haut?

Ma soirée de télévision, déjà fort bien enclenché, se poursuit avec la présentation de Deal or No Deal, le Banquier américain sans Julie Snyder (un plus(+)). Très peu fan du concept et habituellement exaspéré par la lenteur insoutenable de l'insipide émission, je me surprends à regarder le show dans son entièreté. Il faut dire que le fait qu'il y avait 6 valises contenant 1 millions a su piquer ma curiosité. La participante répondant au doux nom de Margarita n'affichait pas, à prime abord, l'hystérie que j'avais entrevu chez quelques participants québécois. J'allais vite être détrompé. Battant record après record pour les plus grosses offre jamais offerte par l'ombre-du-gars-qui-fake-de-calculer-même-si-on-sait-que-ya-un-programme-qui-lui-donne-le-chiffre, la concurrente c'est vue offrir jusqu'à 284 000$ puis a décliné 3 offres de suite dans les 200 000 alors que son mari lui conseillait le contraire pour finalement finir avec un gros 55 000 alors que sa valise contenait 100 000. Oups! Peut-être à cause d'un côté sado en moi, je rigolais dans mon salon. Finalement, la TV de nos voisins du sud, maudit que c'est entertainant!

lundi 14 janvier 2008

Retour à la réalité

Lundi matin, fin des festivités et de l'oisivité, c'est l'heure du retour à l'école. Après une nuit écourtée par un sommeil qui tardait à se présenter, le réveil sonne 6h00 et nul doute possible, c'est reparti. Après une douche trop courte à l'eau trop chaude et un déjeuner assez constitutif, j'embarque dans la Legend's Mobile et c'est un départ.

Bénéficiant d'un trafic allégé, nous sommes sur le campus à 7h40. Tandis que le froid me fouette le visage en me rappelant la dure réalité hivernale qui s'était fait oubliée dernièrement, ma motivation à l'idée de recommencer mérite reconsidération. Heureusement, la présence de jolies piétonnes me redonnent du coeur au ventre.

Finalement, une fois rendu à l'intérieur du pavillon, je recroise une couple de gars dans le programme et c'est la routine d'après congé. S'en suive descriptions de vacances, réminiscences des derniers examens et questionnements sur nos notes respectives.

Après mes deux premiers cours, je sais d'or et déjà que mon coup de coeur de la session est un prof asiatique ma foi fort excellent. Alliant accent oriental, difficulté dans le genre des mots et la conjugaison des verbes, une bonhomie apparente et des teintes d'anglais, cet homme est sublime! Je sais également que mon autre prof, surnommé Le Bourreau, en sera un dur qui prendra plaisir à faire souffrir les jeunesses fringantes que nous sommes.

Heureusement, la journée s'est terminée assez tôt. La machine va prendre du temps à repartir et ma motivation était moyenne. Le verre était à moitié plein, j'étais shafté mou comme on dit. J'ai hâte de voir mes livres en espérant qu'ils soient intéressants.

vendredi 11 janvier 2008

Le Temps

Aujourd'hui, déjà vendredi. Je réalise que mes vacances, que je sais pourtant longue, furent courtes et tirent déjà à leur fin. Il me faut déjà ramasser mes trucs pour l'école, aller m'acheter cahier, feuilles lignées et cartables pour être fin prêt au grand retour. Hier, je relisais des vieux trucs que j'écrivais à une époque si lointaine que j'ai parfois peine à croire qu'elle ait exister. Avec le temps qui m'a sembler défiler à la vitesse de l'éclair, je me suis dit que ce petit truc était à propos. J'étais jeune, soyez indulgent!

Le temps, créateur de tant de tourment, vous souhaiteriez tant le saisir alors qu’il ne suffit que de le prendre. Impartial, il défile au fil des jours et s’évertue à ne jamais se suspendre, quelle impartialité, c’est à s’y méprendre!

On dira du temps qu’il est imparfait, mais au futur qu’il est simple. Bien que certain aime le croire conditionnel, il aime plutôt être indicatif. Quelquefois subjonctif, il n’hésite cependant pas à être impératif. Heureusement que le passé, bien que composé, est aussi simple.

Vous vous souvenez de votre premier jour à l’école, c’était hier encore. Vous vous souvenez de votre premier baiser, c’était il y a une éternité. Voici donc que le temps s’amuse de vos sens et étend ainsi toute son essence et lentement, s’embrase dans la chaleur des réminiscences.

Le temps, qui tel le cadeau qu’il est, est présent, se veut insaisissable. Vous tentez de le gagner mais souvent ne faites que le perdre. Combien de fois essayez-vous de le tuer tandis que c’est lui qui, à petit feu, éteint la flamme du vôtre.

Le temps, dans sa danse effrénée, vous appelle au loin à joindre sa cadence. Il vous souffle sans répit : ‘’Carpe Diem, saisissez la fleur comme le jour puisque eux seuls sont tiens’’. Il vous invite dans sa valse où jours et secondes marquent le rythme de la plus belle des mélodies, celle de la vie. Puisse le temps vous être cavalier fidèle

jeudi 10 janvier 2008

4 gars, 8 raquettes et 1 seule vie à vivre

Après un appel la veille me réveillant pour m'annoncer que le lendemain était LE jour et une virée la même veille à 23h15 chez Daindou et L'Épi pour les réveiller et aller prendre un verre de façon totalement impromptue avec moi et Pelotte de Laine, c'est hier matin qu'avait lieu le périple en raquettes que nous nous promettions depuis le début des vacances et que je tenais pour oublier depuis longtemps.

Le départ sur l'autoroute était prévu pour 8h30. Évidemment, après du temps passé à chercher les raquettes par Pelotte, Daindou rendormi sur son divan, L'Épi qui faisait on ne sait quoi et une virée hasardeuse à l'épicerie (noter que quant à moi, j'étais prêt), nous atterrissions sur l'autoroute un quart d'heure avant 10. C'est toujours ainsi lorsque nous faisons quelque chose. Les prévisions horaires beaucoup trop optimistes sont rapidement reléguées aux oubliettes.

Après 1h15 de route passé à écouter du Robert Charlobois, L'Épi ayant amener son Greatest Hits, nous arrivions sur les lieux du Camps Trois-Saumons ou Pelotte de Laine travaille. Là-bas, c'est un véritable chantier où la petite Mazda Protégée passe près de ce faire faucher par des camions à tout bout de champs. Après quelques vérifications d'usage de Pelotte et la rencontre d'un homme à la démarche la plus spéciale qu'il m'ait été donné de voir, nous stationnons le voiture dans un cul de sac en bordure de la piste de ski de fond que nous utiliserons pour faire de la raquette. Direction: un petit chalet-refuge situé à 4 km où nous attendent bois, chaleur et protection. Protection parce qu'il pleut et vente mais étant des hommes de grand courage (pfff) et surtout d'orgueil, il n'était pas question que nous abandonnions cet ambitieux périple pour des caprices de Dame Nature.

C'est ainsi qu'après la laborieuse enfilade des raquettes où lanières de cuir s'entremêlaient dans la confusion la plus totale, nous nous lancions enfin dans le sentier. Quel joie d'être entouré de 3 amis, en pleine forêt, à respirer l'air pur de la nature avec presque pas beaucoup de bruit de construction comme trame de fond. La neige est damée et tout va pour le mieux. Après 20 minutes, nous faisons un arrêt à un petit abri pour se ressourcer à même les bouteilles d'alcool. Rapidement, nous sommes de retour sur le sentier, plus motivé que jamais.

C'est alors que les ennuis d'ordre physique commence. Ayant porté des orthèses dès l'âge de 3 ans, mes jambes ne sont malheureusement pas parfaites. Une plus grande que l'autre, chevilles affaissées et genoux un peu tournés vers l'intérieur, je ne sais pas lequel de ces facteurs à fait que ma démarche me faisait horriblement souffrir aux aines. Peu importe, je ne dis rien, inspire le grand air et l'expire bruyamment pour faire le plus de vapeur possible comme lorsque j'étais gamin et tout va bien. Cependant, le mal est grandissant et je commence à avoir hâte d'être arrivé.

Finalement, nous arrivons au fameux chalet-refuge. Il était temps, nous commencions à douter des inscription de Pelotte qui, depuis 35 minutes, nous affirmait à toutes les 3 minutes que nous étions "crissement proche". Un peu humide au départ, le chalet est devenu confortable après quelques minutes de chauffage dans le poêle à bois et son balcon offrait une vue superbe sur la forêt plus basse où finissait de s'évaporer une légère brume créant ainsi la magnifique illusion que nous étions au dessus des nuages. Vraiment magnifique.

Après un dîner constitué de pain, Philadelphia, pâte de foie, Simili Poulet (d'ailleurs fait de porc) et pizza chauffé à même le petit poêle, nous profitons d'une pause, d'un moment de grâce loin de la civilisation. Malheureusement, ayant certaines obligations, nous devons repartir assez rapidement. Le périple de retour est des plus pénibles. Ayant de plus en plus de peine à marcher, je me maintiens tant bien que mal à grand coup de "Time Out les Boys". Tandis que je n'y croyais plus, nous arrivons enfin à la voiture.

Rapidement, nous découvrons qu'elle a étrangement été déplacé pou faire place à une remorque chargée d'une fosse sceptique justement en train d'être prise en photo par un ouvrier. L'Épi, fort avancé au niveau du taux d'alcoolémie, pogne les nerfs pour une raison inconnue et se met à crier après le photographe lui affirmant que c'est illégal de se faire prendre en photo ainsi sans son consentement... ça reste à vérifier, nous étions dans un lieu public mais enfin... Le vrai mystère est plutôt la façon dont ils ont déplacé la voiture et encore à ce jour, ce mystère demeure entier...

Après un retour où la fatigue est omniprésente ainsi que les cris douteux de l'Épi qui maintient qu'il a été victime d'actes illégals non-éthique et que le photographe faisait de l'argent avec lui (?), nous sommes de retour chez nous. Vraiment une journée sympathique comme on en vit trop peu souvent.

Quant à moi, j'ai dû passé ma fameuse run de Publi-Sac en soirée et ce matin, j'ai l'impression que mes jambes ne m'appartiennent plus. Heureusement, ma tête est un peu plus riche en souvenir.

mercredi 9 janvier 2008

Juger

Je le fais constamment, incessamment, partout où je vais. D’aussi loin que je me souvienne, ça a toujours été un réflexe inné, quelque chose qui allait de soit. Trêve de suspense douteux parce qu’avec le titre vous savez sans doute de quoi je vais discuter; je parle ici de ma tendance à juger.

Utilisant tout ce que peuvent me fournir mes sens tant visuel qu’auditif, je juge à qui mieux mieux. À cause d’un style vestimentaire, une façon de s’exprimer, une calligraphie particulièrement douteuse, une démarche particulière, une bouche laissée constamment ouverte bref, à cause de tout, j’étiquette les gens rapidement. Défaut? Peut-être…

C’est ainsi que rapidement, une fille que je vois lire un livre obtient souvent des bons points tandis qu’un gars qui ramasse la poussière au sol avec son fond de culotte éveille immédiatement des doutes en moi. Quand quelqu’un s’exprime en ponctuant le tout de sacre, je suis réticent.

J’ai travaillé longuement dans une épicerie. Les clients qui achetaient loterie, cigarettes et caisses de Wildcat, le déclic se faisait dans ma tête : pas brillant. Les acheteuses de Dernière Heure, 7 Jours et La Semaine : Ayoye. Trop maquillée, pas sûre. D’un autre côté, une fille au look simple à l’air moindrement intellectuel : opinion favorable. Les jeunes de 15 ans qui viennent flâner dans l’enceinte : future pauvre. C’est aussi clair que ça!

Il y a aussi des paroles qui me permettent de juger à la vitesse de l’éclair. Après 2-3 "C’est pas de ma faute", c’est l’étiquette de la moumoune parasitaire. Trop de "Eille man" = petit arriéré. Un "Moi je pense que le courant de néo-libéralisme auquel on assiste…" et la personne devient ultra savante et candidate à un Nobel.

C’est comme ça pour plein de truc. Une action, un détail et je généralise, je me forme une image, j’extrapole et imagine toutes les facettes de la personne en me basant sur un semblant d’information. Je l’avoue. Je pense que la plupart de gens font ça, sans trop se l’avouer, sans vraiment le réaliser, inconsciemment. On vit dans une société qui juge, qui scrute notre apparence à la loupe afin de nous faire entrer dans un gabarit, rapidement combler l’inconnu pour tomber dans une apaisante connaissance même si elle est illusoire.

L’important au fond, c’est que ce jugement ne soit pas coulé dans le béton et qu’on ne s’empêche pas d’approcher des gens sur la base de ce seul prématuré jugement. Je travaille là-dessus et je m’améliore mais pour l’instant, les fonds de culotte ben bas et les filles aux strings ressortis, je n’arrive pas à passer par-dessus.

mardi 8 janvier 2008

Tenu pour dit

Entendu dans un bar près de chez nous de la bouche d'une fille qui pénetrait dans ce dernier:

"Bon ben il nous reste plus qu'à trouver un crapet qui va nous payer des shooters"

AYOYE. Je sais bien que ça doit être un cas isolé mais ça va prendre un méchant bout avant que je paie un verre à quiconque...

Edit: Je viens de réaliser à l'instant qu'il est 11h15 au lieu du 2h37 qu'affiche mon réveil-matin. Wow, ma journée est faite et j'oublie tout!

lundi 7 janvier 2008

Le Bloggeur au Jazz

Les Grands sont grands que parce que nous sommes à genoux! -Les Toilettes de l'Agitée

Après une déception en après-midi, j'avais rendez-vous avec un endroit pour lequel j'entretenais moult doutes: L'Agitée. Effectivement, voilà un bon moments que The Warrior m'invitait à aller y faire un tour mais ayant du hockey cosom à chaque dimanche soir, je n'avais pas eu l'occasion d'aller y faire un tour. C'est ainsi que sur le coup de 8 heures tapant, j'embarquais dans ma T-Mobile en direction du vieux Québec pour assister à une soirée de Jazz. Le périple routier avec escale pour prendre le Sweet, l'Enfant Roi et The Warrior fut des plus laborieux. Ayant pourtant un peu d'expérience dans le Royaume du Sens Unique qu'est le Vieux, je fis nombres de détours, tous plus douteux les uns que les autres. Point positif, le tout nous a permis d'apercevoir un spécimen du quêteux assez sublime. Alliage d'homme soûl, de personne à allure suspecte et de déséquilibre mental, le mendiant semblait, de ce que je comprenais à son dialecte corporel saccadé, vouloir nous vendre 1 chips pour 1 dollar. Non merci monsieur!

Après un parcours remplit de rebondissements et par un petit miracle dont mon sens incroyable et inné de l'orientation (héhé) a le secret, nous nous retrouvâmes directement en face de l'Agitée sans trop s'y attendre. Nous étions lancé! Après avoir acheté chips et des "viandes" (un rituel que j'ignorais) au dépanneur, nous pénétrâmes dans l'établissement. J'allais enfin être fixé.

Affichant une salubrité hautement au-delà de mes attentes, le bar-bistro-café-pis-toute-ces-mots-là était casual et sympathique. Après s'être sélectionné une table, moi et l'Enfant Roi nous dirigeâmes vers le bar pour se caller une pinte de Boréal. Première surprise, nous nous faisons carter, chose que je ne croyais pas possible en ce type de lieu. Nous sortons nos permis de conduire, âgé de plus de 18 ans que nous sommes, le tout devrait être formalité. Or, il en est tout autre.

Premièrement, on se doit d'indiquer à la fille où est situé la date de naissance sur la carte. Enfant Roi est né en 89, ce qui fait en sorte qu'en 2008, le tout est évident, il a 18 ans. Pourtant, la fille semble perplexe, perdu, percuté et (inseré mot commençant par per). Elle grommelle sommairement quelque chose d'inaudible et saisi ma carte. Étant né en 88, je croyais l'affaire encore plus évidente. Pour simplifier sa tâche, je lui indique que je vais avoir 20 ans cette année, donc j'ai certainement 19. Or, elle m'apprend que oh non, je n'aurais pas 20 mais bien 19 ans cette année. Je rectifie ces propos, elle persiste. Malgré tout, elle nous donne nos bières quand même. Inutile de vous dire que j'ai vérifié à 3 reprises si elle m'avait bien donné le bon change. J'apprendrai plus tard en soirée qu'elle a sortie une calculatrice pour calculer l'âge du Warrior né en 88 lui aussi... Leçon de la soirée: Bar-maid de l'Agité = pas facile.

Finalement, le band formé d'un batteur, d'un saxophoniste alto, d'un contre-bassiste et d'un guitariste saute (façon de parler...) sur scène. Malgré une certaine confusion parmi les membres, le jeu chamanique du drummer, la virtuosité du sympathique saxophoniste et le plus que bon boulot du contre-bassiste suffise à contrer les carences du guitariste et dans l'ensemble, on a droit à un spectacle fort appréciable. Pas amateur du genre, je suis quand même apte à apprécier la musique. Après 2 tours de chant et une tournée aux cabinets tapissés de message anarchiste-gauchistes, le tour est fait. Somme toute une soirée agréable.

Après une virée au Dagobert remplit à craquer à en être désagréable, nous avons fini la soirée à jouer au pool dans notre confortable Lévis.

Donc en bref, je vous conseille l'Agitée, avec modération et si vous faire carter abusivement ne vous dérange guère.

Le mot de la fin revient à l'Enfant Roi au sortir de la T-Mobile:
Les Graines sont grandes parce que nous sommes à genoux.

Histoire de AM #1

Entendu sur les ondes de la radio AM, en pleine ligne ouverte, lundi matin 2h10.

Une dame, la voix secouée de sanglots, tient à remercier Martine Favre. De ce que j'ai compris des 6 fois où elle répeta l'histoire, la gentille Martine lui a ramené son porte-monnaie alors qu'elle l'avait oublié au Métro après être aller à la Caisse Desjardins. Et, comme la dame là dit 8 fois, son porte-monnaie contenait de l'argent et ses cartes! Martine l'a retracé avec le Internet et a pu lui remettre le tout. Merci Martine pour ce magique moment de radio de 7 minutes!

dimanche 6 janvier 2008

Douleur

Ça fait un petit bout que j'ai commencé à étudier mon premier test professionel du 18 février. Aujourd'hui, je vais sur le site de la Society of Actuaries pour m'inscrire, j'y apprends que les inscriptions fermaient le 20 décembre...

Je vais devoir attendre ça l'air. Je suis actuellement décalissé...

samedi 5 janvier 2008

Snobisme

Il y a de ces concours de circonstance qui nous permette de relativiser, comprendre et réaliser des choses. Jeudi soir, après quelques parties de pool où moi et l’Enfant Roi avions outrageusement dominé (héhé) la Légende ainsi que le Sweet, moi, le King et la Sweetness étions au Royaume du Clown à nous régaler de gastronomie bas de gamme lorsque surgît dans le restaurant une ancienne connaissance.

Ancienne Connaissance, un chummy du secondaire, était disparu petit à petit de ma vie, ses présences étant de plus en plus sporadiques. Alors qu’à une période on allait jouer au basket le soir, on parlait de femmes et de vie et je l’avais en haute estime, aujourd’hui je ne saurais absolument rien dire de ce que sa vie est devenue. En fait, la dernière chose qu’il m’a dite fut une discussion douteuse sur MSN où il s’enquérait des représailles possibles si on se faisait arrêter avec 60 grammes de pot. La dernière fois que ce nom vint à mes oreilles, c’était pour une histoire de vente de peanuts.

Enfin bref, Ancienne Connaissance pénétra dans l’établissement. Après avoir commandé sa portion de McShit, il passa directement devant nous, ne signifiant qu’il avait remarqué notre présence que par un grognement suivi d’un signe de tête qui s’apparentait autant à une salutation qu’à un tic nerveux. Honnêtement, le tout ne m’indigna guère tandis que le Sweet ajoutait qu’au fond, c’était mieux ainsi. Jusque là, le tout n’était que routine.

Puis hier soir, tandis que j’ingurgiterais 4 filets de poulet chez la Sainteté du Poulet avec la Maternelle qui souhaitait fêter mon déménagement pour un an chez elle, je croisai un gars qui n’avait en commun avec moi que 2 cours de français au secondaire. Pourtant, comme à chaque fois que je le croise, on se salue cordialement. C’est alors que je me suis rendu compte qu’Ancienne Connaissance me puait au nez.

Honnêtement, peut-être qu’il lira ces lignes, je m’en caliss. J’ignore à partir de quel moment je suis devenu pas assez cool, peut-être lorsque je décidai de réussir mes études ou de ne pas me battre constamment? Be it. Je comprends que la vie évolue, qu’on change de relations, mais il me semble qu’un salut, c’est la fucking base de la politesse. C’est seulement statuer le fait qu’on se connait en l’honneur des soirées passées où on a eu du fun, je suis toujours bien pas un tas de marde. Je m’explique mal tant de snobisme.

Alors, à tout ceux qui font semblant de ne pas me reconnaître : Mangez toute de la marde! Je vous aime quand même!

vendredi 4 janvier 2008

Être un superhéro!

J’en ai déjà parlé, je le répète, mon coup de cœur du temps des fêtes fut vraiment la télésérie Heroes dont j’ai dévoré la saison 1 en 2 petits jours. D’ailleurs, j’ai déjà hâte de recevoir la saison 2 des mains du fameux Donnaconien au dialecte étrange. Décidément, mon tempérament excessif ne s’améliore pas. Pour finalement boucler la boucle, j’ai pensé faire un top 5 des supers pouvoirs que j’aimerais posséder afin de devenir euh… Tapageur Man?

5- Invisibilité : comme ça, je pourrais percer plein de mystères de la vie tel Que font les femmes lorsqu’elles vont au toilette en groupe ou Que ce disent-elles lors de leurs fameux souper. Ce serait aussi possible d’épier les plus grands dirigeants de la planète. Et que dire de l’invincibilité à cache-cache!

4- Régénérescence : je ne me suis jamais cassé un bras, une jambe ni même un doigt. Aucune foulure non plus. Malgré tout, pouvoir se régénérer enlève surement un stress. Et puis, ça serait bien pour une fois dans ma vie de pouvoir provoquer un gros colon à la sortie d’un bar à se battre sachant que j’en ressortirais indemne.

3- Télékinésie : je me souviens de la petite Matilda qui, dans un film qui a marqué ma jeunesse, faisait passer un mauvais quart d’heure à ses enseignants avec ses fameux pouvoirs. Pour ma part, j’utiliserais plutôt la télékinésie afin de faire venir à moi des Pop Tarts du garde-manger lorsque je regarde la télé ou bien la télécommande, souvent jonchée sur la télé elle-même et qu’il me peine tellement d’avoir à me lever pour l’atteindre.

2- Voler : ah que ça serait bien! Et je ne parle pas de voler comme dans Vincent Lacroix vole (quel gag facile ce matin!). Plus aucun trafic, pouvoir utiliser pour vrai les distances à vol d’oiseau, le sentiment de liberté et la possibilité de prendre des photos de paysages sûrement écœurante. Je pourrais aussi travailler pour TVA, ils ont tellement fait de tapage pour un hélicoptère, je me demande bien ce qu’ils feraient pour un homme volant.

1- Lire les pensées : il est important de spécifier que dans mon fantasme, je suis capable de contrôler ce pouvoir et focuser sur les pensées que je veux entendre, pas comme Mel Gibson dans un film bidon qui passe près virer fou parce qu’il entend toutes les pensées. Combien de fois on se demande ce que les gens pensent réellement de nous, tout ça serait reglé! La question Mais à quoi tu pensais? n’aurait plus son sens. Il serait facile de déceler les gens malveillants et sans doute que la cruise serait plus facile.

Et vous, quel serait votre pouvoir favori?

jeudi 3 janvier 2008

Être en rut

C’est un phénomène cyclique. Dans la vie du mâle humain (et peut-être de la femelle, qui sait), il y a de ces périodes, à fréquence plus ou moins variable, où les hormones sont dans le tapis. Le goût de la copulation est à son comble. Les besoins affectifs sont grands. L’envie de fourrer autre chose que des petits pains monte en nous. Dans ces moments là, on se croirait en pleine période de gestation.

Régulièrement lors de l’arrivée du printemps (l’équinoxe servant de réel déclenchement!) ainsi qu’à la fin de l’été, il arrive également que l’Homo Sapiens sente l’appel de la procréation lors de la période du nouvel an. C’est le cas du dit bloggeur que je suis.

Bien que certaines genses pourraient tourner au dérisoire cet aveu ma foi fort sincère, c’est du sérieux! N’ayant pourtant pas pris de Tongkat Ali, mes yeux sont invariablement attirés par les demoiselles qui m’entourent. C’est sans doute mon jeune âge qui fait de moi un candidat idéal à toute ces sautes hormonales fort déroutantes.

Que faire? Sortir dans les bars, écouter Pretty Woman, me défouler dans le sport? Je ne sais trop quoi faire. J’ai besoin d’aide!

En terminant, je faisais des recherches sur google pour ce post. Tomber là-dessus par hasard alors pour ceux qui se le demandaient, voici comment déterminer le sexe d’une perruche.

mercredi 2 janvier 2008

Don't Cha

2 janvier, la routine revient peu à peu et la calme s'installe après la tempête. Finis les réunions familiales ainsi que l'enchaînement infernal de revue de l'année dans tout l'univers médiatique, il faut maintenant retourner au boulot. "De quoi tu parles" rétorqueront ceux d'entre vous qui me pensez gras dur de par mon statut de pacha étudiant universitaire. Détrompez-vous tous!

En effet, en ce mercredi matin, j'étais debout presque à l'aurore (9 heures haha). Effectivement, à compter d'aujourd'hui, je me relance dans les mathématiques. C'est que dans mon champs d'étude (Actuariat), il faut passer tout une gamme d'examens professionels (9 ou 10 selon le domaine) afin d'obtenir l'ultimate attestation. Je me lance donc aujourd'hui même dans l'étude de mon premier test, l'examen P (P comme dans probabilité!).

Avec mon cahier d'étude acheté au coût de 20 dollars à mon association étudiante, je me suis lancé dans la résolution de problème all the way. Heureusement, rien de trop complexe pour me dépoussiérer le cerveau qui, comme ma chambre, à tendance à s'empoussiérer rapidement. C'est quand même un dur coup. Jamais dans ma folle jeunesse je n'aurais cru atteindre un stade de déchéance tel que je doive étudier le lendemain du Jour de l'An mais notre avenir à tous est plein de rebondissements faut-il croire.

C'est donc avec une motivation digne d'une résolution du nouvel an que je me promets un genre de 4 heures d'étude par jour pour le reste de mes vacances en prévision de l' "Épreuve". Pour aujourd'hui, ce fut assez ardu. Heureusement, il y avait des épisodes en rafale de Qui Sera la Prochaine Pussycats Dolls à Musique Plus. À chaque fois que je pognais un down, je pouvais grassement me rincer l'oeil auprès de jeunes femmes qui souhaite se trémousser devant la nation pour le grand plaisir des juvéniles hormoneux tel que moi. Entre deux calculs des probabilités d'obtenir 2 paires ou un brelan au poker, je pouvais les voir se bitcher au fil des semaines.

4 heures intenses à wisher que ma future girlfriend soit hot like them...

Don't Cha!

mardi 1 janvier 2008

Se faire owner...

31 décembre, après avoir entendu parlé du "show d'ouverture du 400e" incessament depuis les 3 derniers mois sur les ondes des radios de la ville, il n'était pas question que je manque ce spectacle mis en scène par Denis the Butch Bouchard au coût de 4 millions de beaux bidous (si je ne m'abuse).

C'est ainsi que sur le coup de 5 heures, un zèle exageré aidant, moi, l'Enfant Roi et La Légende étions sur le traversier qui nous mènerait, nous l'esperions, à tout un spectacle. Après une halte plus ou moins saine au royaume du Clown, c'est place d'Youville qui nous attendait!

Selon nos estimations douteuses dont le fondement était plus que fragile nous pensions qu'arriver aussi tôt était une nécessité mais rendu sur place, il est apparu comme clair que nous avions sur-estimé l'engouement ou du moins la détermination que pouvait susciter ce happening. En effet, mis à part 3 ou 4 rangées de personne devant la scène ainsi que des attroupement disparate un peu partout sur la place d'Youville, le lieu de spectacle était encore relativement vide. Un peu penaud, on se motivait en songeant à notre place assurée au abord de la scène de 50 mètres de large!

Puis alors, vers 6h10, apparu sur les murs de l'édifice derrière la scène à l'aide de projecteur les visages successifs de J.C. i.e. Jean Charest, Stephen Harper, le nouveau maire Labeaume ainsi que la gouverneur générale, son excellence (wowoui) Michaëlle Jean. S'en suivit ensuite la purification de nos corps par Max Gros Louis qui utilisa tous les artifices amérindiens possibles, de la fumée de tabac jusqu'au Nord, pour nous purifier dans un processus fort laborieux.

Puisqu'il n'était que 6h10, nous nous disions que nous aurions sans doute à voir ces messages à maintes reprises, le spectacle étant précu pour 11h15. Cependant, à notre grand étonnement, s'amenèrent sur la scène une masse de gens (200) qui s'assirent sur des chaises et se lancèrent dans un solo de tappage de pied sous une musique de terroir dont je suis fort peu friand. L'alcool et la motivation à ne pas avoir froid aidant, nous décidâmes pourtant de danser le diable et corps et de s'époumonner pour chanter à l'aider du télé-souffleur qui nous fournissait les lyrics. Heureux, nous étions ravi de voir qu'il y aurait peut-être un peu de divertissement avant le spectacle, l'attente ne serait peut-être pas aussi ennuyeuse qu'escomptée!

S'ensuit ensuite un pot-pourri de divers chanson traitant de Québec. Loin d'être entraînante, la musique avait au moins le luxe de nous garder occupé. Arriva ensuite un moment d'anthologie, une pièce musicale qui passera sans doute à l'histoire, la pièce de résistance de ma soirée, le summum, le peak: Le Rap des Saints. En effet, trois gars vécu d'habit de simili suède au couleur fort voyante (rouge, bleu et brun) se lancèrent dans un rap ayant pour but de nommer tous les ''saints'' de la ville de Québec le tout entremelé du refrain fort accrocheur "Saint Saint Saint, Québec est la ville des Saints" que je m'époumonais à chanter.

Puis vint Stéphane Rousseau avec son personnage de Rico qui invitait les jeunes dames, au gré d'une chanson, à copuler avec lui dans une chambre du Capitole en affirmant que plus personne ne serait vierge à la fin de la soirée....

Alors arriva Bruno Pelletier. Je commençais à me poser des questions. En effet, la quasi-totalité des gros noms annoncés avait fait une apparition sur scène, déjà, à 6h50. Je me rassurais en me disant qu'il s'agissait sans doute là d'un réchauffement avec des petites chansons bien sympathiques mais sans grande envergure. Cependant, lorsque ce qui s'avéra être les 400 artistes se retrouvèrent sur scène et qu'on projeta un décompte sur le mur (10,9,8...,1 2008!), nous réalisâmes que nous venions d'assister à la générale du spectale. Je ne saurais énumeré assez de sacre pour exprimer le sentiment qui m'habitait. Nous étions perplexe, subjugué, détruit pis toute ces mots là.

Pour bien saisir l'ampleur de la situation, il faut précisé qu'il était 7h, il fesait relativement froid, nous avions assister au spectacle à toute fin près et il fallait maintenant attendre 4 heures si on voulait voir le vrai spectacle.

Ayant fait la promotion du show du 400ieme auprès de plusieurs personnes au détriment d'un autre party, mon orgueil venait de recevoir une criss de volée. J'étais défait, déçu et c'est piteux que je retournais en direction du traversier parce qu'il était hors de question que je subisse 2 fois ce dilapidage d'argent éhonté. Perplexe, je n'arrivais pas à saisir qu'on puisse faire une générale 4 heures avant le show...

Finalement, malgré le fait que je sois, et de loin, la personne la plus orgueilleuse que je connaisse, je suis allé au party que j'avais pourtant renié. J'y ai été entouré de plusieurs amis, j,ai pu écouter le Bye Bye et j'avais quand même pu voir le show du 400ieme live. Au fond, je m'en tirais pas si mal.